dimanche 7 décembre 2008

Diaporama social

Myriam Lavoie, étudiante de 3e session en Photojournalisme 1 a réalisé ce diaporama à saveur sociale. Une belle exploitation de la séquence photo pour découvrir un sujet.
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4 commentaires:

Martin Benoit a dit...

Le 08-12-08 à 09:14, Patrick Sanfacon a écrit :

Allo Martin,
J’ai vu le diaporama de Myriam Lavoie ce matin sur le tétraplégique.
Bonne idée, sujet en or. Quelques belles images, gâchées par quelque chose qui devrait servir pour nous sortir de la marde en dernier recours: LE FLASH!!!
Je suis certain que tu es d’accord avec moi, le flash, s’il est mal utilisé, peut vraiment gâcher un reportage. Dans le cas de Myriam, le flash n’était pas nécessaire TECHNIQUEMENT pour réaliser un fichier bien exposé. (Je reconnais par ailleurs dans son reportage au flash la référence au phénomène photo-de-party-facebook dont on a discuté l’autre jour).
Toi qui te fais l’apôtre du photojournaliste comme témoin de la réalité, tu dois être d”accord que le flash est un élément extérieur qui la déforme, à moins bien sûr que le flash devienne une plus-value au niveau esthétique. Ça devient alors partie-prenante d’un concept, c’est un autre débat.
C’est le débat très subjectif ici sur ce que peut être “beau” et “pas beau” pour une image. C’est-à-dire, est-ce que les images de Myriam sont “plus belles” ou “moins belles” à cause du flash. J’aimerais avoir son argument qui justifie qu’elle a mis son flash à “on”... sûrement le low-available-light.
Par expérience, et surtout avec les boitiers numériques d’aujourd’hui avec des hauts ISO et du noise relativement acceptable, je crois que cet argument n’est pas valable EN PHOTOJOURNALISME. J’aurais mieux apprécié son reportage shooté à haut ISO avec du noise, plutôt que bien exposé au flash.

Où je veux en venir: pour les photojournalistes-étudiants, il serait intéressant qu’ils acquièrent la compétence de choisir QUAND utiliser le flash dans une situation donnée. Et lorsque ce choix est fait, COMMENT l’utiliser à bon escient. C’est une notion capitale en photojournalisme...

Voilà, c’est mon opinion...! Scusez-là

8 décembre 2008 à 10 h 03
Martin Benoit a dit...

bonjour Pat,

c'est la première chose que elle même a dit en classe relativement à son travail, car on a passé 2 semaines à parler du flash hors caméra avec Pocket Wizard ou câble TTL.

Ils ont des D70 ou des 30D et sont allergiques au noise. J'essaie de vendre que le noise ça se gère et que c'est mieux du noise que pas de photos, ils ont beaucoup de mal à intégrer ce fait, car ils se mesurent souvent à l'absence de noise entre leurs boîtiers. Moi, qui vient de la génération D1, je n'ai aucun problème avec le noise actuel des caméras et je vois même un jour où les gens vont ajouter du noise à leurs images pour faire old school pour rendre leurs photos plus "chaudes" comme ils font en audio avec le Warm sound.

Le 80$ que coûte un câble TTL plus le 300$ du flash les a pas mal refroidis... J'ai beau leur dire que c'est moins cher que 2 Pocket Wizard, ils comprennent aussi mal qu'au grand angulaire on peut shooter à 1/15 si on fait attention. C'est toute cette maîtrise technique à laquelle on ne pense même plus qui n'est pas encore acquise en 2e année. Je voulais les cours de photojournalisme en 3e année pour un peu plus de maturité, mais la 3e était bourrée de cours "plus" important. Dans le nouveau programme, (qui a commencé en sept 2008) les cours de reportages et photojournalisme sont en 3e et 4e session. Ceux qui trippent et sont sérieux pourront continuer dans des cours spéciaux de 11 heures/semaines en 5e et 6e. On devrait monter d'une grosse coche dans ce contexte.

Je ne crois pas que ce soit dogmatique ton point de vue et je crois que ce serait bon que les étudiants l'entendent de quelqu'un de l'extérieur. Est-ce que je peux poster ton commentaire?

bye

Martin

8 décembre 2008 à 10 h 04
Martin Benoit a dit...

Patrick répond:
Je pense qu’on a la même vision des choses, mais encore là je n’essaie pas d’établir un dogme sur l’utilisation du flash. Si c’est bien utilisé ça peut être très bien aussi. Mais en reportage à caractère social, commencer à installer 2 flash avec des pocket wizard, ça va à l’encontre même de l’idée du reportage où la spontanéité est essentielle pour aller chercher des bonnes images. En reportage, le temps est un allié. Installer des pocket ça bouffe du temps, c’est donc un ennemi... Essaie juste d’imaginer les 3 reportages de François sur les 3 chefs de parti AU FLASH!!! C’aurait été un désastre esthétique. Je connais Franck, sur les 15 ou 20 GIG qu’il a shooté, probablement aucun n’a été réakisé au flash. 2 ou 3 exceptions: il a gardé des frames où le flash d’un partisan déclanchait en même temps que lui, donnant ainsi un beau petit sidelight, parfaitement localisé sur le sujet... De la bonne luck!

Je me rappelle moi aussi du temps où je shootais avec mon D1 à 800 ASA pas de flash. Le noise était comme une trame de tapisserie! C’est d’ailleurs avec l’arrivée du numérique où j’ai commencé à descendre ma vitesse d’obturation et pratiquer ma prise en main... Il n’est pas rare les fois où je shoote à 1/8s avec une 70-200... Parfois j’aime mieux cette combinaison pour gagner une valeur ou deux de ASA. 1/8s à 400ASA c’est parfois mieux que 1/30 à 1600ASA...

Anyways, ce pourrait être un des (nombreux) sujets à aborder lors de mon passage... Prends ça en note!

Ok tu peux poster notre conversation, ce email-ci aussi...

8 décembre 2008 à 10 h 05
Carl-Antoine Mainville Larocque a dit...

Interessant comme discution! Si seulement Martin aurais donné des cour de photo journalisme aussi interessant au 3eme année ( on fesaient pitier avec nos theme genre velo-auto-piéton, en fait notre theme, puisque l'on a shooter une fois et on à encore juste shooter une fois en 5eme session)... Quel vie triste...Reste plus qu'à doubler deux fois pour pogner le nouveaux programme et avoir un peu plus de fun!

8 décembre 2008 à 16 h 48

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