Si vous avez un téléviseur HD pleine définition (1080p), vous avez remarqué que de plus en plus d'émissions sont diffusées en HD et avec un excellent piqué. Même certains vieux films sont transposés en HD.
Je regardais, avant-hier sur Télé Québec, « Le train sifflera trois fois » avec Gary Cooper et Grace Kelly. La précision des pores de peau et des fins détails était impressionnante. Du très beau noir et blanc 35mm (je croyais que c'était du 70mm la précision étant tellement belle). Tout ça pour dire que l'individu moyen va bientôt être habitué avec une définition élevée et s'attendra à cette définition dans tout son environnement visuel.
Ceux qui ont été témoin du passage au CD audio, en provenance du vinyle, se souviendront comment rapidement la très grande majorité des auditeurs ont apprécié la qualité audio des CD et sont vite devenus intolérants à l'égard de la piètre qualité d'une cassette ou d'un vinyle en mauvais état, lu sur une mauvaise platine.
Je crois qu'à moyen long terme, cela aura une répercussion sur la photographie, en ce sens que la grande impression de netteté sera prise pour acquis et toutes images « molles », seront perçues comme défectueuses. Fini les fichiers pas exactement dessus, il faudra le justifier plus longtemps...
Oui, le HD n'est l'équivalent que de 2 mégas pixels (1920 x 1080), mais quand il est bien exploité et que les téléviseurs sont de qualité, l'impression est d'une grande netteté.
La photographie préméditée des photographes professionnels a toujours rencontré ces standards et plus encore, mais plein de secteurs, moins exigeants, ont souvent acceptés des images inférieures, car le lecteur n'était pas toujours aussi critique envers le piqué. C'est ce sens critique qui s'aiguisera chez le lecteur moyen, entraînant des attentes supérieures.
Comme toujours, le photographe professionnel doit rester à la recherche d'une grande qualité et la venue du HD ne fera que maintenir cet objectif.
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