source FPJQ
Lundi de la pige
Le point sur la situation de la photographie de presse au Québec. Peut-on encore en vivre à la pige? La FPJQ vous propose une soirée qui expose les réalités du photojournalisme, sans détour. Quelles sont les avenues possibles? Est-ce que la vidéo est maintenant incontournable? Agences, banques de photos, évolution du métier, clients potentiels…
Venez discuter de ces questions avec trois photographes de presse pigistes: François Pesant, Rogerio Barbosa et Caroline Hayeur
Animation: Ivanoh Demers, photographe de presse, La Presse
Lundi 18 octobre, 19h à 21h, à Montréal
Membres : gratuit non-membres : 10$
Inscriptions obligatoires 514 522-6142
jeudi 30 septembre 2010
mercredi 29 septembre 2010
Photokina et les nouveaux cossins
Photokina, la plus grande foire photo au monde qui revient aux 2 ans, vient de se terminer en fin de semaine. Le méga show photo présente les nouveautés et les prototypes à venir. Je n'ai pas fini mon analyse des annonces et présentations, mais cette année ne semble pas en être une charnière en terme de technologies et tendances.
À noter, entre autre, la nouvelle SD1 de Sigma qui utilise le capteur de technologie Foveon, cette fois-ci à une résolution native de 14 mp sur une surface de capteur APX-C (Nikon D2). Le communiqué de presse la décrit comme une caméra de 46 mp, car ils ne font pas de démosaïcage pour construire l'image RGB pour Photoshop, ce qui en augmente la résolution apparente. Étrangement, ils sont les seuls a utiliser cette façon de définir la résolution de leur caméra. Phase One et Leaf ont certains dos numériques sans démosaïquage et ils ne changent pas l'appellation de leurs dos pour autant...
Tout le monde souhaite voir cette technologie de capture sur un appareil qui a du potentiel et tout le monde espère que la qualité des fichiers soit des plus acceptables. 14 mp sur une si petite surface est des plus exigent pour les optiques que l'on utilise et seulement les meilleurs optiques de Sigma seront capables de fournir le piqué requis pour que cette résolution soit vraiment utilisable. On se souviendra de la difficulté à exploiter la résolution des capteurs de facteurs 1,5x et 1,6x de 10 mp et plus.
La bonne nouvelle est que la technologie Foveon est toujous vivante et on verra peut-être un jour une superbe utilisation de cette technologie. Ce qui serait intéressant, est que ce nouveau capteur soit disponible dans une petit appareil compact du genre DP2 à objectifs interchangeables pour en faire une sorte de Leica moderne très performant et non obstrusif.
À noter, entre autre, la nouvelle SD1 de Sigma qui utilise le capteur de technologie Foveon, cette fois-ci à une résolution native de 14 mp sur une surface de capteur APX-C (Nikon D2). Le communiqué de presse la décrit comme une caméra de 46 mp, car ils ne font pas de démosaïcage pour construire l'image RGB pour Photoshop, ce qui en augmente la résolution apparente. Étrangement, ils sont les seuls a utiliser cette façon de définir la résolution de leur caméra. Phase One et Leaf ont certains dos numériques sans démosaïquage et ils ne changent pas l'appellation de leurs dos pour autant...
Tout le monde souhaite voir cette technologie de capture sur un appareil qui a du potentiel et tout le monde espère que la qualité des fichiers soit des plus acceptables. 14 mp sur une si petite surface est des plus exigent pour les optiques que l'on utilise et seulement les meilleurs optiques de Sigma seront capables de fournir le piqué requis pour que cette résolution soit vraiment utilisable. On se souviendra de la difficulté à exploiter la résolution des capteurs de facteurs 1,5x et 1,6x de 10 mp et plus.
La bonne nouvelle est que la technologie Foveon est toujous vivante et on verra peut-être un jour une superbe utilisation de cette technologie. Ce qui serait intéressant, est que ce nouveau capteur soit disponible dans une petit appareil compact du genre DP2 à objectifs interchangeables pour en faire une sorte de Leica moderne très performant et non obstrusif.
samedi 25 septembre 2010
Low tech glamour
Un photographe du Los Angeles Times publie une série de portraits de célébrités exécutés à l'aide d'une Holga et d'une Lomo considérées comme des "caméras-jouets".
Gerano Molina, le photographe, précise qu'il se "protège" en faisant une série à l'aide de son Hasselblad numérique à 50k$. Il mentionne qu'il retrouve son enfant en lui-même lorsqu'il travail ainsi et qu'il cré un intérêt chez son sujet de par sa démarche singulière.
Tout ceux qui ont utilisé de telles caméras pour un contrat professionnel savent que c'est tout un travail de planification et de grande compréhension photographique pour ne pas tout ruiner. C'est d'ailleurs plus difficile de réussir une photo à l'aide de ces caméras qu'à l'aide d'un appareil moderne professionnel, d'où le backup numérique.
Ce qui n'est pas mentionné dans l'article, et que je soupçonne, c'est le caractère organique des résultats qui séduit, même si de tels effets sont possibles avec Photshop. Les photos présentées sont souvent des expositions multiples, des croisements de courbes causés par des distorsions de développement (E6-C41), des dominantes importantes et des piqués propres à ces optiques.
La question que je nous pose est la suivante: Est-ce que c'est images auraient autant de valeurs si elles étaient le résultat de manipulations à l'aide de Photoshop™ et trouverait-on un article dans le LATimes décrivant les tribulations du photographes pour y arriver , que si elles étaient réalisées avec un appareil argentique dit primitif?
Si vous explorez la série, remarquez les anneaux de Newton en haut de la photo de Jamie Foxx causés par la numérisation du film. Défauts argentiques par dessus défauts numériques...
Gerano Molina, le photographe, précise qu'il se "protège" en faisant une série à l'aide de son Hasselblad numérique à 50k$. Il mentionne qu'il retrouve son enfant en lui-même lorsqu'il travail ainsi et qu'il cré un intérêt chez son sujet de par sa démarche singulière.
Tout ceux qui ont utilisé de telles caméras pour un contrat professionnel savent que c'est tout un travail de planification et de grande compréhension photographique pour ne pas tout ruiner. C'est d'ailleurs plus difficile de réussir une photo à l'aide de ces caméras qu'à l'aide d'un appareil moderne professionnel, d'où le backup numérique.
Ce qui n'est pas mentionné dans l'article, et que je soupçonne, c'est le caractère organique des résultats qui séduit, même si de tels effets sont possibles avec Photshop. Les photos présentées sont souvent des expositions multiples, des croisements de courbes causés par des distorsions de développement (E6-C41), des dominantes importantes et des piqués propres à ces optiques.
La question que je nous pose est la suivante: Est-ce que c'est images auraient autant de valeurs si elles étaient le résultat de manipulations à l'aide de Photoshop™ et trouverait-on un article dans le LATimes décrivant les tribulations du photographes pour y arriver , que si elles étaient réalisées avec un appareil argentique dit primitif?
Si vous explorez la série, remarquez les anneaux de Newton en haut de la photo de Jamie Foxx causés par la numérisation du film. Défauts argentiques par dessus défauts numériques...
vendredi 24 septembre 2010
Photographe DOP pour Vuitton
Pour ceux qui ne l'avaient pas encore visionné, voici la version longue de la pub vidéo pour Vuitton par le photographe Bruno Aveillan.
dimanche 19 septembre 2010
Un regard vers un certain futur
Ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours eu un faible pour les idées avant-gardistes d'Olympus. L'histoire semble démontrer que leurs innovations ne pénètrent pas toujours le marché via leurs appareils, mais influence le design des autres appareils après quelques années.
Leur dernière mouture est le E-5, qui succède au E-3, qui lui, succédait au fameux E-1. Qu'est-ce qu'il y a de novateur dans cet appareil; un ensemble de caractéristiques que les boîtiers pros devraient adopter d'ici quelques années selon moi.
Un écran LCD orientable afin de pouvoir cadrer en vidéo dans des postures confortables. Un stabilisateur d'image interne qui stabilise tous les objectifs, un filtre ultrason pour réellement nettoyer le capteur, un vrai « weather proofing » qui résiste à se faire verser un litre d'eau sur la tête sans inquiétude, un auto-focus qui continue à fonctionner en vidéo et un flash incorporé. La grande raison justifiant l'absence d'un flash incorporé sur les boîtiers pros était la difficulté à assurer l'étanchéité du boîtier dans le mécanisme du flash. Il semble que Olympus ait réussi en intégrant le tout dans un boîtier de magnésium léger et robuste.
Je soupçonne que les ISO élevées laissent à désirer en comparaison avec les D3 et mark IV de ce monde, aussi que le son de l'obturateur est parmi les plus silencieux du marché, si je me fie à ses prédécesseurs, à cause de la petite taille du miroir. Selon les spécifications, le volet vidéo ne fait pas du 24p ce qui pourrait décevoir les réalisateurs indy.
Il me reste à m'en faire prêter une pour valider ces projections.
Leur dernière mouture est le E-5, qui succède au E-3, qui lui, succédait au fameux E-1. Qu'est-ce qu'il y a de novateur dans cet appareil; un ensemble de caractéristiques que les boîtiers pros devraient adopter d'ici quelques années selon moi.
Un écran LCD orientable afin de pouvoir cadrer en vidéo dans des postures confortables. Un stabilisateur d'image interne qui stabilise tous les objectifs, un filtre ultrason pour réellement nettoyer le capteur, un vrai « weather proofing » qui résiste à se faire verser un litre d'eau sur la tête sans inquiétude, un auto-focus qui continue à fonctionner en vidéo et un flash incorporé. La grande raison justifiant l'absence d'un flash incorporé sur les boîtiers pros était la difficulté à assurer l'étanchéité du boîtier dans le mécanisme du flash. Il semble que Olympus ait réussi en intégrant le tout dans un boîtier de magnésium léger et robuste.
Je soupçonne que les ISO élevées laissent à désirer en comparaison avec les D3 et mark IV de ce monde, aussi que le son de l'obturateur est parmi les plus silencieux du marché, si je me fie à ses prédécesseurs, à cause de la petite taille du miroir. Selon les spécifications, le volet vidéo ne fait pas du 24p ce qui pourrait décevoir les réalisateurs indy.
Il me reste à m'en faire prêter une pour valider ces projections.
samedi 18 septembre 2010
Les étudiants photographient une manif
Une des « beautés » du programme de photographie du cégep du Vieux Montréal, est le fait que ce cégep possède une association étudiante des plus militantes, ce qui nous garantit une ou deux manifs par semestre. Pour un prof de Reportage et Photojournalisme, c'est une occasion en or de faire travailler les étudiants dans des situations photographiques réelles à la portée de la main.
J'ai donc envoyé mon groupe de jeudi dernier photographier une manif étudiante qui tente de récupérer l'infirmière perdue du collège.
Pour plusieurs c'était leur première manif. J'espérais qu'il y ait plus de manifestants que de photographes et ce fut le cas, plusieurs centaines de militants pour une quinzaine de photographes. De plus, la police et les étudiants se sont bien comportés de sorte qu'il n'y a pas eu d'arrestations au bonheur du prof et aux malheurs de certains...
Une des grandes difficultés dans l'enseignement est de faire vivre de vraies situations afin de développer le « savoir-être ». En reportage et en photojournalisme, ce sont des qualités importantes et uniquement des situations réelles permettent d'ouvrir une discussion sur des émotions auxquelles ils peuvent se référer.
J'ai donc envoyé mon groupe de jeudi dernier photographier une manif étudiante qui tente de récupérer l'infirmière perdue du collège.
Pour plusieurs c'était leur première manif. J'espérais qu'il y ait plus de manifestants que de photographes et ce fut le cas, plusieurs centaines de militants pour une quinzaine de photographes. De plus, la police et les étudiants se sont bien comportés de sorte qu'il n'y a pas eu d'arrestations au bonheur du prof et aux malheurs de certains...
Une des grandes difficultés dans l'enseignement est de faire vivre de vraies situations afin de développer le « savoir-être ». En reportage et en photojournalisme, ce sont des qualités importantes et uniquement des situations réelles permettent d'ouvrir une discussion sur des émotions auxquelles ils peuvent se référer.
Nina Godbout, étudiante en Reportage, tente de capturer un manifestant, photo Martin Benoit
vendredi 17 septembre 2010
Poste de photographe pour le SPVM
Objet : affichage de poste à la ville
Bonjour Martin,
il y a un poste temporaire qui s'ouvre à la ville comme photographe pour le SPVM et je me demandais si tu pouvais faire le lien avec tes élèves/anciens élèves. Le poste est ouvert depuis aujourd'hui et ce pour 5 jours seulement (jusqu'à jeudi je crois) Le poste n'a pas été affiché dans les écoles (pê par manque de temps...!?) mais les gens peuvent consulter le lien sur le site de la ville de Montreal / offres d'emploi / cols blancs.
Merci et bonne journée !
Julie
Bonjour Martin,
il y a un poste temporaire qui s'ouvre à la ville comme photographe pour le SPVM et je me demandais si tu pouvais faire le lien avec tes élèves/anciens élèves. Le poste est ouvert depuis aujourd'hui et ce pour 5 jours seulement (jusqu'à jeudi je crois) Le poste n'a pas été affiché dans les écoles (pê par manque de temps...!?) mais les gens peuvent consulter le lien sur le site de la ville de Montreal / offres d'emploi / cols blancs.
Merci et bonne journée !
Julie
mardi 14 septembre 2010
jeudi 9 septembre 2010
Stéphane Najman lance son blogue
Stéphane Najman, photographe montréalais qui se fait souvent voir sur les pages couvertures du VOIR, entre autres, lance son blogue photo.
Le blogue nous présente l'arrière-scène de diverses sessions de photos avec plusieurs personnalités du Québec.
Si vous n'êtes pas familier avec ce photographe, c'est une bonne porte d'entrée pour mieux le connaître.
Le blogue nous présente l'arrière-scène de diverses sessions de photos avec plusieurs personnalités du Québec.
Si vous n'êtes pas familier avec ce photographe, c'est une bonne porte d'entrée pour mieux le connaître.
Nelly Arcand, auteure décédée, photographiée pour la couverture du VOIR par ©Stéphane Najman
mardi 7 septembre 2010
lundi 6 septembre 2010
samedi 4 septembre 2010
Neil Burgess a déclaré le moment de la mort du photojournalisme à 11.12 GMT le 1er août 2010
Neil Burgess, grand bonze du photojournalisme depuis plus de 40 ans, ancien directeur de Magnum photo à New York et à Londres, « chairman » du World Press, propriétaire de l'agence NB Pictures qui représente entre autres Sebastião Salgado, a déclaré la mort du photojournalisme dans un article publié par EPUK (Editorial Photographers United Kingdom & Ireland).
Pour avoir vu et participé à l'évolution de la profession depuis 1958, il considère que le financement pour le vrai photoreportage n'existe pratiquement plus au sens propre du mot.
Une publication paiera beaucoup plus pour la publication d'une photo unique d'une célébrité que pour un photo reportage de 8 pages, incluant une page couverture...
La convergence des médias, Internet, les reporters-citoyens ne sont que quelques composantes de la situation actuelle. Il mentionne, entre autres que sept photographes britanniques ont remportés des prix au World Press et qu'aucun d'entre eux n’était financé par un organisme de presse britannique. Il ne considère pas que des photographes ayant des démarches photojournalistiques n'existent plus, mais que le financement pour de telles démarches n'est plus présent d'où la mort de l'institution.
Peut-être que cette institution, le photojournalisme, développera une autre structure de financement avec le temps, mais reste que les grands médias ont appris, depuis les années soixante, que le photojournalisme « sincère » est une arme à deux tranchants et qu'elle doit-être « encadrée » de très près.
Il reste des organismes comme Media Storm qui tentent de raviver la profession dans un nouveau millénaire. Faisons-nous face à la désillusion d'un individu qui est nostalgique d'une forme spécifique de photojournalisme ou à une réalité? Contrairement à Neil Burgess qui quittait ses couches ne 1958, j'étais moi-même en train de porter mes premières couches cette même année. Combien de grands scandales ont été mis à jour grâce à la photographie durant ces décennies relativement à une période similaire aujourd'hui?
La grande différence tiens peut-être que les photos ayant servies à faire avancer la conscience sociale de l'époque avaient été en très grande partie produites par des professionnels tandis qu'aujourd'hui, la démocratisation du médium fait que beaucoup d'images sont produites par des « amateurs ». Par exemple, les photos d'Abu Ghraib, beaucoup du 11 sept 2001, etc.
La structure de la profession change, mais la photographie est toujours un outil de conscientisation pour de bonnes ou mauvaises causes.
Pour avoir vu et participé à l'évolution de la profession depuis 1958, il considère que le financement pour le vrai photoreportage n'existe pratiquement plus au sens propre du mot.
Une publication paiera beaucoup plus pour la publication d'une photo unique d'une célébrité que pour un photo reportage de 8 pages, incluant une page couverture...
La convergence des médias, Internet, les reporters-citoyens ne sont que quelques composantes de la situation actuelle. Il mentionne, entre autres que sept photographes britanniques ont remportés des prix au World Press et qu'aucun d'entre eux n’était financé par un organisme de presse britannique. Il ne considère pas que des photographes ayant des démarches photojournalistiques n'existent plus, mais que le financement pour de telles démarches n'est plus présent d'où la mort de l'institution.
Peut-être que cette institution, le photojournalisme, développera une autre structure de financement avec le temps, mais reste que les grands médias ont appris, depuis les années soixante, que le photojournalisme « sincère » est une arme à deux tranchants et qu'elle doit-être « encadrée » de très près.
Il reste des organismes comme Media Storm qui tentent de raviver la profession dans un nouveau millénaire. Faisons-nous face à la désillusion d'un individu qui est nostalgique d'une forme spécifique de photojournalisme ou à une réalité? Contrairement à Neil Burgess qui quittait ses couches ne 1958, j'étais moi-même en train de porter mes premières couches cette même année. Combien de grands scandales ont été mis à jour grâce à la photographie durant ces décennies relativement à une période similaire aujourd'hui?
La grande différence tiens peut-être que les photos ayant servies à faire avancer la conscience sociale de l'époque avaient été en très grande partie produites par des professionnels tandis qu'aujourd'hui, la démocratisation du médium fait que beaucoup d'images sont produites par des « amateurs ». Par exemple, les photos d'Abu Ghraib, beaucoup du 11 sept 2001, etc.
La structure de la profession change, mais la photographie est toujours un outil de conscientisation pour de bonnes ou mauvaises causes.
jeudi 2 septembre 2010
Haïti à vif, intense et populaire
Ce soir avait lieu les vernissages des expositions Haïti à vif (un collectif montréalais) et World Press, édition 2010 (une compétition internationale).
La première au 5e étage du Musée Juste pour Rire et l'autre au 3e étage du même musée.
Étrangement, il m'a semblé (et mes photos le confirment aussi) que l'affluence était plutôt au 5e qu'au 3e.
Les spectateurs ont semblé préférer aller voir le travail de leurs confrères montréalais, qui relatait de drame haïtien qui nous touche par la présence de la très grande diaspora haïtienne à Montréal. La très grande majorité des photographes-exposants étaient présents ainsi que plusieurs de leurs confrères de différents médias.
On a pu voir des images non publiées assez percutantes qui ne seront peut-être jamais publiées dans les quotidiens d'ici. Même si ces images sont dérangeantes, elles sont peut-être nécessaires à "désasepsiser" notre environnement visuel protecteur et nous confronter à la réalité de ces événements.
La première au 5e étage du Musée Juste pour Rire et l'autre au 3e étage du même musée.
Étrangement, il m'a semblé (et mes photos le confirment aussi) que l'affluence était plutôt au 5e qu'au 3e.
Les spectateurs ont semblé préférer aller voir le travail de leurs confrères montréalais, qui relatait de drame haïtien qui nous touche par la présence de la très grande diaspora haïtienne à Montréal. La très grande majorité des photographes-exposants étaient présents ainsi que plusieurs de leurs confrères de différents médias.
On a pu voir des images non publiées assez percutantes qui ne seront peut-être jamais publiées dans les quotidiens d'ici. Même si ces images sont dérangeantes, elles sont peut-être nécessaires à "désasepsiser" notre environnement visuel protecteur et nous confronter à la réalité de ces événements.
Une visiteuse devant une photo prise par Patrick Sanfaçon de La Presse de corps empilés dans un stationnement résultant du débordement de la morgue de l'Hôpital universitaire de Port-au-Prince. photo Martin Benoit
mercredi 1 septembre 2010
Le débat Photoshop™ bat son plein à Perpignan
C'est présentement la grande messe des rencontres photojournalistiques internationales de Visa pour l'image à Perpignan en France.
Un des grands thèmes des débats concerne la sur utilisation légitime ou non de la retouche électronique sur les images à caractères photojournalistiques.
Les points de vues s'opposent et sont bien étoffés de chaque côté. Le quotidien Le Temps a publié un résumé de l'argumentation de part et d'autre.
La problématique semble résider entre le besoin de séduction du lecteur et la fidélité du reportage. Étant inondé d'images dans les médias, comment fera-t-on pour que notre image soit remarquée et qu'elle intéresse le lecteur de poursuivre son investigation sur le sujet? Une image « bien Photoshoppée » aura, semble-t-il plus de chance d'être remarquée, voir publiée, qu'une image « fidèle » d'où l'importance de bien jouer du pinceau électronique. Une potentielle conséquence évoquée de cette sur utilisation du pinceau magique est la perte de crédibilité auprès des lecteurs qui découvriront ces subterfuges. Si la profession perd totalement ce qui lui reste de crédibilité, tout le monde est perdant. Où se situe l'équilibre?
Je questionnais mes étudiants la semaine dernière dans mes cours de reportages à savoir quels sont les médias dans lesquels ils croient et j'ai assisté à beaucoup d'émotions quand la question des mensonges sur Facebook a émergé. Les étudiants sont plus déçus d'un mensonge sur Facebook que dans un grand média officiel... Ce n'est pas documenté scientifiquement, mais je crois que l'on est peut-être sur une piste.
Un des grands thèmes des débats concerne la sur utilisation légitime ou non de la retouche électronique sur les images à caractères photojournalistiques.
Les points de vues s'opposent et sont bien étoffés de chaque côté. Le quotidien Le Temps a publié un résumé de l'argumentation de part et d'autre.
La problématique semble résider entre le besoin de séduction du lecteur et la fidélité du reportage. Étant inondé d'images dans les médias, comment fera-t-on pour que notre image soit remarquée et qu'elle intéresse le lecteur de poursuivre son investigation sur le sujet? Une image « bien Photoshoppée » aura, semble-t-il plus de chance d'être remarquée, voir publiée, qu'une image « fidèle » d'où l'importance de bien jouer du pinceau électronique. Une potentielle conséquence évoquée de cette sur utilisation du pinceau magique est la perte de crédibilité auprès des lecteurs qui découvriront ces subterfuges. Si la profession perd totalement ce qui lui reste de crédibilité, tout le monde est perdant. Où se situe l'équilibre?
Je questionnais mes étudiants la semaine dernière dans mes cours de reportages à savoir quels sont les médias dans lesquels ils croient et j'ai assisté à beaucoup d'émotions quand la question des mensonges sur Facebook a émergé. Les étudiants sont plus déçus d'un mensonge sur Facebook que dans un grand média officiel... Ce n'est pas documenté scientifiquement, mais je crois que l'on est peut-être sur une piste.
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