C'est présentement la grande messe des rencontres photojournalistiques internationales de Visa pour l'image à Perpignan en France.
Un des grands thèmes des débats concerne la sur utilisation légitime ou non de la retouche électronique sur les images à caractères photojournalistiques.
Les points de vues s'opposent et sont bien étoffés de chaque côté. Le quotidien Le Temps a publié un résumé de l'argumentation de part et d'autre.
La problématique semble résider entre le besoin de séduction du lecteur et la fidélité du reportage. Étant inondé d'images dans les médias, comment fera-t-on pour que notre image soit remarquée et qu'elle intéresse le lecteur de poursuivre son investigation sur le sujet? Une image « bien Photoshoppée » aura, semble-t-il plus de chance d'être remarquée, voir publiée, qu'une image « fidèle » d'où l'importance de bien jouer du pinceau électronique. Une potentielle conséquence évoquée de cette sur utilisation du pinceau magique est la perte de crédibilité auprès des lecteurs qui découvriront ces subterfuges. Si la profession perd totalement ce qui lui reste de crédibilité, tout le monde est perdant. Où se situe l'équilibre?
Je questionnais mes étudiants la semaine dernière dans mes cours de reportages à savoir quels sont les médias dans lesquels ils croient et j'ai assisté à beaucoup d'émotions quand la question des mensonges sur Facebook a émergé. Les étudiants sont plus déçus d'un mensonge sur Facebook que dans un grand média officiel... Ce n'est pas documenté scientifiquement, mais je crois que l'on est peut-être sur une piste.
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2 commentaires:
Ça me rappelle cet article:
« "Sans retouche". Histoire d'un mythe photographique »
http://etudesphotographiques.revues.org/index1004.html
Qui connais Salgado...
http://www.google.ca/images?client=safari&rls=en&q=salgado&oe=UTF-8&redir_esc=&um=1&ie=UTF-8&source=univ&ei=R-d-TMqCK4Kdlgffn_nsAw&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=5&ved=0CD0QsAQwBA&biw=1289&bih=802
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