Un photographe du Los Angeles Times publie une série de portraits de célébrités exécutés à l'aide d'une Holga et d'une Lomo considérées comme des "caméras-jouets".
Gerano Molina, le photographe, précise qu'il se "protège" en faisant une série à l'aide de son Hasselblad numérique à 50k$. Il mentionne qu'il retrouve son enfant en lui-même lorsqu'il travail ainsi et qu'il cré un intérêt chez son sujet de par sa démarche singulière.
Tout ceux qui ont utilisé de telles caméras pour un contrat professionnel savent que c'est tout un travail de planification et de grande compréhension photographique pour ne pas tout ruiner. C'est d'ailleurs plus difficile de réussir une photo à l'aide de ces caméras qu'à l'aide d'un appareil moderne professionnel, d'où le backup numérique.
Ce qui n'est pas mentionné dans l'article, et que je soupçonne, c'est le caractère organique des résultats qui séduit, même si de tels effets sont possibles avec Photshop. Les photos présentées sont souvent des expositions multiples, des croisements de courbes causés par des distorsions de développement (E6-C41), des dominantes importantes et des piqués propres à ces optiques.
La question que je nous pose est la suivante: Est-ce que c'est images auraient autant de valeurs si elles étaient le résultat de manipulations à l'aide de Photoshop™ et trouverait-on un article dans le LATimes décrivant les tribulations du photographes pour y arriver , que si elles étaient réalisées avec un appareil argentique dit primitif?
Si vous explorez la série, remarquez les anneaux de Newton en haut de la photo de Jamie Foxx causés par la numérisation du film. Défauts argentiques par dessus défauts numériques...
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