Martin Tremblay, directeur de la division photo à La Presse, me faisait la prévision que nous allons retourner aux photographes des années 60, c’est à dire, équipés beaucoup plus léger avec une approche plus simple.
Sur le coup je n’ai pas vu les avantages d’un tel retour en arrière, mais en réfléchissant bien je me suis souvenu que j’avais été ce genre de photographe.
Pendant plus de 20 ans, un grand-angulaire était pour moi une 28mm, un télé, une 105mm et une normale, une 50 f1,4. Je shootais sur du HP5 à 800 iSO. Ma vie commençait et se terminait là et mon portefeuille ne s’en portait que mieux... J’avais de 17mm à 500mm sur mes tablettes, mais je n’utilisais pas vraiment les autres objectifs. C’est il y a 6 ans, quand j’ai commencé à me numériser sérieusement que j’ai embarqué dans ce Rat Race vers les performances matérielles.
Oui, le numérique nous permet de prendre beaucoup plus de photos (souvent trop), de valider ce que nous photographions au fur et à mesure et par le fait même d’augmenter le taux de bonnes photos. Quand je pars léger et que je suis en compétition contre personne, j’apporte ma 20D avec une 30 F1,4 ou ma E1 avec un 14-54 f2,8. La première solution lumineuse, la seconde versatile, très légère et robuste.
L’accélération de la vitesse à laquelle les images sont requises et la compétition entre les médias nous donne souvent l’impression que si nous n’avons pas le summum en tant qu’équipement, nous somme en désavantage. Je n’ose pas photographier du soccer sans une 300 ou 400 2,8. Est-ce qu’il s’est fait de bonnes photos de soccer avant ces objectifs?
Il faut dire que ce que la technologie a apporté, c’est, d’augmenter la chance de faire une photo spectaculaire. Plus personne n’est impressionné quand il voit une photo de la rondelle qui vient juste d’entrer dans le filet. Quand Speed Graphic et GE ont introduit leur obturateur à rideau synchronisé avec la combustion d’une lampe-éclair au magnésium, ce fut une révolution dans la photographie de hockey. On pouvait enfin photographier, avec une caméra de reportage 4x5, une photo plus ou moins arrêtée d’un joueur de hockey sur du Super XX.
Qu’est-ce qui constitue une photo qui va passer à l’histoire et qui est significative en terme de narration photojournalistique? L’habitude qu’ont les lecteurs de voir le moment «invisible» est telle que l’on a l’impression que si on ne le produit pas, la photo est manquée ou non significative. Ces attentes ont mis la barre très haute en photos sportives et dans d’autres domaines où la performance technique est responsable de l’image. Est-ce que les éditeurs sont prêts à publier autre chose que le moment techniquement rare quand la compétition aura publié ce moment?
Madame Renaud lors de la parade de la St-Jean Baptiste. photo Martin Benoit
samedi 28 juin 2008
mercredi 25 juin 2008
Phil, l'homme orchestre
Hier, j'ai rencontré Phil Carpenter, photographe à The Gazette, avec son attirail d'homme bi-plateformes (photo/vidéo).
C'est la première fois que je rencontrais un pro sur le terrain avec tout son kit. Phil est un des pionniers de l'implantation du bi-plateforme. The Gazette a commencé l'automne dernier à former ses photographes et mettre en pratique les talents requis pour pouvoir couvrir un événement avec les deux médiums.
Je crois que The Gazette est le premier grand quotidien syndiqué au Québec à avoir fait le virage au bi-plateforme. Aujourd'hui, le Journal de Montréal et La Presse suivent le pas.
J'ai l'impression que la concession que Phil a faite, est de ne plus traîner deux boîtiers photo, mais un seul et la caméra vidéo. Peut-être qu'il laisse sa 300 2,8 dans la voiture et peut-être sa 70-200? Il avait par contre une batterie externe pour son flash dans sa pochette; élément très utile lors d'une parade en contre-jour. Vers la fin du défilé de la St-Jean, il ne semblait pas plus exténué que les autres photographes.
J'ai fait, en 3 h 30, 1082 photos et 2 bandes audio. Je suppose que Phil en a fait un peu moins et je l'ai observé faire diverses séquences vidéos.
Ultimement, il n'y a que 24 heures dans une journée et un photographe ne peut pas se dédoubler.
C'est la première fois que je rencontrais un pro sur le terrain avec tout son kit. Phil est un des pionniers de l'implantation du bi-plateforme. The Gazette a commencé l'automne dernier à former ses photographes et mettre en pratique les talents requis pour pouvoir couvrir un événement avec les deux médiums.
Je crois que The Gazette est le premier grand quotidien syndiqué au Québec à avoir fait le virage au bi-plateforme. Aujourd'hui, le Journal de Montréal et La Presse suivent le pas.
J'ai l'impression que la concession que Phil a faite, est de ne plus traîner deux boîtiers photo, mais un seul et la caméra vidéo. Peut-être qu'il laisse sa 300 2,8 dans la voiture et peut-être sa 70-200? Il avait par contre une batterie externe pour son flash dans sa pochette; élément très utile lors d'une parade en contre-jour. Vers la fin du défilé de la St-Jean, il ne semblait pas plus exténué que les autres photographes.
J'ai fait, en 3 h 30, 1082 photos et 2 bandes audio. Je suppose que Phil en a fait un peu moins et je l'ai observé faire diverses séquences vidéos.
Ultimement, il n'y a que 24 heures dans une journée et un photographe ne peut pas se dédoubler.
Phil Carpenter, photographe à The Gazette lors du défilé de la St-Jean. photo Martin Benoit
mardi 24 juin 2008
Migrant Mother et le droit à l'image
Cinq des six images faites par Dorothea Lange dans le cadre de son travail sur les travailleurs migrants. photo du domaine public par Dorothea Lange, Librairie du Congrès 1936
Beaucoup a été écrit sur le contexte de réalisation de cette fameuse image qui a été le sommet de la carrière de Dorothea Lange. Aujourd'hui, son petit-fils a même un site web pour donner sa version des faits. Tous y vont de leur lecture et Wikipédia résume un peu la situation.
Est-ce que cette photo serait admissible au Québec en 2008? Passerait-elle le test "du droit à l'image", de "l'intérêt public", du "respect de la vie privée"?
-Dorothea Lange a pris ces 6 six photos sur le terrain "privé" du campement de Mme Thompson.
-Dorothea Lange n'a pas demandé le nom des sujets
-Dorothea Lange a même promis au sujet que les images ne seraient pas diffusées
-Les sujets photographiés ont été blessés par l'usage de cette image
-Cette image a généré de l'intérêt public pour la cause des travailleurs migrants et leur a apporté de l'aide.
-Aujourd'hui, cette image constitue une icône de la dépression aux États-Unis
Avec le recul, il semble évident de l'importance de la diffusion de cette image, mais dans quelle mesure construit-on une carrière sur le dos des autres comme le mentionnait James Natchwey à la fin du documentaire War Photographer?
Est-ce que cette photo serait admissible au Québec en 2008? Passerait-elle le test "du droit à l'image", de "l'intérêt public", du "respect de la vie privée"?
-Dorothea Lange a pris ces 6 six photos sur le terrain "privé" du campement de Mme Thompson.
-Dorothea Lange n'a pas demandé le nom des sujets
-Dorothea Lange a même promis au sujet que les images ne seraient pas diffusées
-Les sujets photographiés ont été blessés par l'usage de cette image
-Cette image a généré de l'intérêt public pour la cause des travailleurs migrants et leur a apporté de l'aide.
-Aujourd'hui, cette image constitue une icône de la dépression aux États-Unis
Avec le recul, il semble évident de l'importance de la diffusion de cette image, mais dans quelle mesure construit-on une carrière sur le dos des autres comme le mentionnait James Natchwey à la fin du documentaire War Photographer?
samedi 21 juin 2008
Hany Farid et l'analyse légale des photos
Dans le dernier numéro de Scientific American (juin 2008), Hani Farid présente les dernières percées en terme de méthodes de validation d'images numériques. Il est de plus en plus facile de falsifier une photo numérique et des stratégies de plus en plus complexes sont nécessaires pour détecter les traces de manipulations. (n'hésitez pas à suivre les liens pdf qui expliquent ses recherches)
Cette facilité d'altérer les photos de façons imperceptibles a contribué à diminuer la crédibilité des photos modernes envers une population de plus en plus sceptique. L'efficacité des techniques du Dr Farid et ses applications dans des contextes légaux contribueront peut-être à rendre la photo acceptable comme évidence légale.
Canon a développé une technologie de certification de leurs fichiers RAW. Le Original Data Security Kit OSK-E3 permet de s'assurer que le fichier n'a pas été altéré et est bien celui produit par le capteur d'origine. Qui sont les acheteurs de cette technologie?
Cette facilité d'altérer les photos de façons imperceptibles a contribué à diminuer la crédibilité des photos modernes envers une population de plus en plus sceptique. L'efficacité des techniques du Dr Farid et ses applications dans des contextes légaux contribueront peut-être à rendre la photo acceptable comme évidence légale.
Canon a développé une technologie de certification de leurs fichiers RAW. Le Original Data Security Kit OSK-E3 permet de s'assurer que le fichier n'a pas été altéré et est bien celui produit par le capteur d'origine. Qui sont les acheteurs de cette technologie?
The Big Picture
Le Boston Globe a lancé un nouveau site de diffusion d'images impressionnantes The Big Picture.
Immersion multimédia
La NPPA organise des sessions d'immersions en multimédia pour ceux qui désirent passer dans l'univers du multiplateforme. Photographes et journalistes se mélangent et s'initient au langage de l'image en mouvement ou à l'impact du son et des diaporamas.
À Montréal, les grands quotidiens ont démarré ce processus l'automne passé et ce printemps. Alain Décarie présente sur son blogue un bel exemple d'intégration des divers médias agrémenté des commentaires d'Antoine Désilet. Alain fait un résumé entre les particularités qui différencient un photoreporter et un photographe de presse. Cette présentation réussit à faire l'éloge des qualités requises et des mérites du photographe de presse souvent sous-estimés.
À Montréal, les grands quotidiens ont démarré ce processus l'automne passé et ce printemps. Alain Décarie présente sur son blogue un bel exemple d'intégration des divers médias agrémenté des commentaires d'Antoine Désilet. Alain fait un résumé entre les particularités qui différencient un photoreporter et un photographe de presse. Cette présentation réussit à faire l'éloge des qualités requises et des mérites du photographe de presse souvent sous-estimés.
matériel audio pour photographe. photo Martin Benoit
vendredi 20 juin 2008
Vernissage "8 secondes" ce soir. Impressions sur acier innoxidable
source Nicolas Ruel
Vous êtes cordialement invités au dévoilement de quelques-unes des photographies du Projet 8 secondes.
Ces oeuvres sont présentées dans le cadre d'une exposition collective de photographies à la Galerie Orange.
Un cocktail se tiendra le vendredi 20 juin de 18 h à 21 h à la
Galerie Orange au 81 St-Paul est, 514.396.6670.
Vous êtes cordialement invités au dévoilement de quelques-unes des photographies du Projet 8 secondes.
Ces oeuvres sont présentées dans le cadre d'une exposition collective de photographies à la Galerie Orange.
Un cocktail se tiendra le vendredi 20 juin de 18 h à 21 h à la
Galerie Orange au 81 St-Paul est, 514.396.6670.
jeudi 19 juin 2008
Salaires, reporters et publicité
Jean-François Leroy, organisateur du très grand rassemblement de photoreporters "Visa pour l'image" de Perpignan, fait état de la piètre situation salariale des photoreporters qui se dégrade toujours . Il fait remarquer que contrairement à il y a quelques décades, les publications ne trouvent plus l'argent pour financer adéquatement les reportages à l'étranger en particulier en terrain difficile. Par contre, il semble que les grandes publications ont toujours des sommes de plus en plus extraordinaires pour payer de forts prix pour obtenir des photos de célébrités...
Il faut le reconnaître, le "people" vend et en ces périodes de baisse importante de publicité dans les journaux, on regarde les chiffres de plus près. Le New York Times a encore réalisé des pertes de revenues en publicité pour sa version papier de 13% relativement à l'an dernier tandis que sa cyber version à enregistré un gain de 14% pour la même période. Évidemment, la pub se déplace, et ce de façon régulière et irréversible. Les journaux papier sont à revoir leur formule de fonctionnement et les journalistes et photographes écopent entre temps.
Qu'arrivera-t-il quand la pub prendra une forme qui n'impliquera plus l'image mais plutôt une forme d'influence réseautée comme le "wom" (word of mouth ou mouse)?
Il faut le reconnaître, le "people" vend et en ces périodes de baisse importante de publicité dans les journaux, on regarde les chiffres de plus près. Le New York Times a encore réalisé des pertes de revenues en publicité pour sa version papier de 13% relativement à l'an dernier tandis que sa cyber version à enregistré un gain de 14% pour la même période. Évidemment, la pub se déplace, et ce de façon régulière et irréversible. Les journaux papier sont à revoir leur formule de fonctionnement et les journalistes et photographes écopent entre temps.
Qu'arrivera-t-il quand la pub prendra une forme qui n'impliquera plus l'image mais plutôt une forme d'influence réseautée comme le "wom" (word of mouth ou mouse)?
Florence Owens Thompson photographiée par Dorothea Lange en 1936
mercredi 18 juin 2008
Deux événements ce soir
Ce soir, on va au vernissage de Marie-Reine Mattera et Emmanuel Joly ou à la soirée créative de la CAPIC où on présente les films de Carl Valiquette et Izabel Zimmer?
On peut aussi faire les deux en commençant par la Galerie SAS à 17 h 30 avec Marie-Reine et vers 18 h15 on remonte vers le 4060 St-Laurent au #107 pour le Mercredi Créatif qui aura commencé son Vins et fromages à 18 h 00. La projection des deux films aura lieu vers 20 h.
Carl Valiquette présentera son film Sang Encens de 18 minutes sur des rituels de Bali et Izabel Zimmer son film de 20 minutes "À tout bout d'champs...des gens de rivière" sur la relation entre des habitants de la Mauricie et leur rivière. 15$ membres et 25$ non-membres (confirmez avec Yves Beaulieu à yves@beaulieuphoto.com)
On peut aussi faire les deux en commençant par la Galerie SAS à 17 h 30 avec Marie-Reine et vers 18 h15 on remonte vers le 4060 St-Laurent au #107 pour le Mercredi Créatif qui aura commencé son Vins et fromages à 18 h 00. La projection des deux films aura lieu vers 20 h.
Carl Valiquette présentera son film Sang Encens de 18 minutes sur des rituels de Bali et Izabel Zimmer son film de 20 minutes "À tout bout d'champs...des gens de rivière" sur la relation entre des habitants de la Mauricie et leur rivière. 15$ membres et 25$ non-membres (confirmez avec Yves Beaulieu à yves@beaulieuphoto.com)
dimanche 15 juin 2008
Marie-Reine Mattera mercredi soir à la Galerie SAS
source Galerie SAS
Née en Algérie, Marie-Reine Mattera grandit en France et vit à Montréal. Ses photos sont publiées internationalement en édition ,en mode et en publicité. Emmanuel Joly a passé une partie de sa jeunesse au Québec pour ensuite revenir en France, son pays natal. Il y réalise ses premiers reportages. De retour au Québec, il travaille pour des publications et des institutions nationales et internationales.
En effectuant des recherches pour un projet sur la folie, Marie-Reine Mattera et Emmanuel Joly tombent sur l’Institut Doréa. Cet ancien internat de rééducation pour personnes classées déficientes intellectuelles a également servi de maison d’accueil à quelques enfants parmi les orphelins de Duplessis. L’endroit, désormais vide, ressemble à un décor de cauchemar. Saisis par le lieu, ils vont y pénétrer et le lire.
Y pénétrer, c’est retrouver les ombres et les terreurs de l’enfance. C’est surtout entrer dans un monde tragique. Les deux photographes témoignent certes de cette tragédie dont ils relèvent les traces, mais leur regard se tourne instinctivement vers les issues. Ils vont photographier les ouvertures, la lumière du dehors, ils vont indiquer, en souvenir des enfants enfermés, un chemin vers la liberté. L’enfer de l’intérieur n’en est que plus terrible, jonché d’objets trop vivants pour ce cimetière, hanté par de grands personnages flous dont on discerne mal s’ils sont inquiétants ou inquiets. Tortionnaires ou victimes, gardiens ou détenus. La prise de vue, proche du sol, modifie notre perception de l’échelle; la lumière est sombre, presque noire. Elle nous montre un monde d’angoisse, de cauchemars et de violence Surgit le spectre concentrationnaire, le carrelage évoque le laboratoire, pire la morgue. Et puis on se rappelle les douches d’Auschwitz. Elles sont dans l’imaginaire collectif à la fois comme des repères maléfiques et comme des hantises.
Le duo appelle le diptyque. On est frappé par la correspondance des images, par leur intimité au-delà de la disparité des prises de vue, un dialogue rare dans l’univers de la photographie plutôt peuplé de solitaires. Il fallait peut-être être deux pour supporter ces lieux maudits, pour arriver à y rester le temps d’une prise, le temps de penser comment en témoigner. Doréa trace un parallèle entre la violence faite à l’enfant et la violence du monde adulte, entre les abus envers les enfants et les abus de nos sociétés, dominées par la standardisation. D’un séjour entre ces murs, on ne sort sûrement pas indemne.
Comment oublier le ici tu meurt des murs de Dorea et la distance magistrale de cette photo… Comme s’il était impudique d’approcher.
Doréa est une œuvre forte qui montre toute la violence et les renoncements auxquels nous devons faire face pour arriver à la véritable liberté.
Vernissage mercredi le 18 juin à 17:30
Espace 1 de la galerie [sas] du 18 juin au 30 août 2008
372 rue Sainte-Catherine Ouest, espace 416
Née en Algérie, Marie-Reine Mattera grandit en France et vit à Montréal. Ses photos sont publiées internationalement en édition ,en mode et en publicité. Emmanuel Joly a passé une partie de sa jeunesse au Québec pour ensuite revenir en France, son pays natal. Il y réalise ses premiers reportages. De retour au Québec, il travaille pour des publications et des institutions nationales et internationales.
En effectuant des recherches pour un projet sur la folie, Marie-Reine Mattera et Emmanuel Joly tombent sur l’Institut Doréa. Cet ancien internat de rééducation pour personnes classées déficientes intellectuelles a également servi de maison d’accueil à quelques enfants parmi les orphelins de Duplessis. L’endroit, désormais vide, ressemble à un décor de cauchemar. Saisis par le lieu, ils vont y pénétrer et le lire.
Y pénétrer, c’est retrouver les ombres et les terreurs de l’enfance. C’est surtout entrer dans un monde tragique. Les deux photographes témoignent certes de cette tragédie dont ils relèvent les traces, mais leur regard se tourne instinctivement vers les issues. Ils vont photographier les ouvertures, la lumière du dehors, ils vont indiquer, en souvenir des enfants enfermés, un chemin vers la liberté. L’enfer de l’intérieur n’en est que plus terrible, jonché d’objets trop vivants pour ce cimetière, hanté par de grands personnages flous dont on discerne mal s’ils sont inquiétants ou inquiets. Tortionnaires ou victimes, gardiens ou détenus. La prise de vue, proche du sol, modifie notre perception de l’échelle; la lumière est sombre, presque noire. Elle nous montre un monde d’angoisse, de cauchemars et de violence Surgit le spectre concentrationnaire, le carrelage évoque le laboratoire, pire la morgue. Et puis on se rappelle les douches d’Auschwitz. Elles sont dans l’imaginaire collectif à la fois comme des repères maléfiques et comme des hantises.
Le duo appelle le diptyque. On est frappé par la correspondance des images, par leur intimité au-delà de la disparité des prises de vue, un dialogue rare dans l’univers de la photographie plutôt peuplé de solitaires. Il fallait peut-être être deux pour supporter ces lieux maudits, pour arriver à y rester le temps d’une prise, le temps de penser comment en témoigner. Doréa trace un parallèle entre la violence faite à l’enfant et la violence du monde adulte, entre les abus envers les enfants et les abus de nos sociétés, dominées par la standardisation. D’un séjour entre ces murs, on ne sort sûrement pas indemne.
Comment oublier le ici tu meurt des murs de Dorea et la distance magistrale de cette photo… Comme s’il était impudique d’approcher.
Doréa est une œuvre forte qui montre toute la violence et les renoncements auxquels nous devons faire face pour arriver à la véritable liberté.
Vernissage mercredi le 18 juin à 17:30
Espace 1 de la galerie [sas] du 18 juin au 30 août 2008
372 rue Sainte-Catherine Ouest, espace 416
Travaux et nostalgie
Les travaux de transformation du département vont bon train afin de convertir l'ancienne chambre noire couleur en une salle informatique.
Ceux, qui ont connu notre dernière mouture de laboratoire couleur, reconnaîtront sur le plancher les plages ocre associées aux cubicules d'agrandissement.
Ces dernières années, nous avions installé des postes informatiques dans ces cubicules comme solution temporaire. Peut-être que cette semi-réclusion permettait un climat de travail et de création dont on s'ennuiera.
Ceux, qui ont connu notre dernière mouture de laboratoire couleur, reconnaîtront sur le plancher les plages ocre associées aux cubicules d'agrandissement.
Ces dernières années, nous avions installé des postes informatiques dans ces cubicules comme solution temporaire. Peut-être que cette semi-réclusion permettait un climat de travail et de création dont on s'ennuiera.
Ancienne configuration des postes numériques. photo Sébastien Bédard
Claude Levac au milieu des vestiges du labo couleur. photo Martin Benoit
vendredi 13 juin 2008
La réforme sur le droit d'auteur fait de grands pas
source CAPIC
Toronto, le 12 juin 2008: André Cornellier, Président du Comité pour le droit d'auteur, nous informe que le gouvernement du Canada a inclus les photographes dans le Projet de loi C-61, Projet pour amender la Loi sur le droit d'auteur, en première lecture à la Chambre des communes aujourd'hui.
Depuis plus de 12 ans, CAPIC et PPOC (Professional Photographers of Canada) ont travaillé ensemble pour supprimer les Sections 10 et 13(2) de la Loi sur le droit d'auteur. Ces sections traitaient les photographes différemment des autres créateurs en accordant le droit d'auteur sur les travaux à contrat aux personnes ou organismes ayant engagé le photographe.
Dans le Projet de loi C-61 les Sections 10 et 13(2) sont révoquées, ce qui accorde par défaut le droit d'auteur au photographe plutôt qu'à la personne l'ayant engagé. CAPIC est heureuse de voir que le gouvernement du Canada a entendu notre message et a pris les mesures nécessaires pour corriger la situation.
Qu'arrive-t-il maintenant?
Après une deuxième lecture, le Projet de loi sera référé au Comité. Après consultations avec les parties concernées, le Comité retournera le Projet de loi au Parlement avec ses recommandations sur la formulation finale. Si le Projet de loi est approuvé en troisième lecture, il sera envoyé au Sénat où il subira le même processus. Une fois approuvé par le Sénat, le Projet de loi est signé par le Gouverneur général et devient Loi.
Que pouvez-vous faire?
Nous aurons probablement besoin de votre aide dans les prochains mois pour envoyer lettres et courriels à différents Membres du Parlement. Nous sommes heureux d'être si près de notre but, mais nous avons encore besoins de fonds pour mener notre mission à bon terme. Si vous n'avez pas déjà contribué au Fonds légal de CAPIC, ou si vous voulez le faire une autre fois, suivez ce lien.
Ewan Nicholson
Président
CAPIC
Toronto, le 12 juin 2008: André Cornellier, Président du Comité pour le droit d'auteur, nous informe que le gouvernement du Canada a inclus les photographes dans le Projet de loi C-61, Projet pour amender la Loi sur le droit d'auteur, en première lecture à la Chambre des communes aujourd'hui.
Depuis plus de 12 ans, CAPIC et PPOC (Professional Photographers of Canada) ont travaillé ensemble pour supprimer les Sections 10 et 13(2) de la Loi sur le droit d'auteur. Ces sections traitaient les photographes différemment des autres créateurs en accordant le droit d'auteur sur les travaux à contrat aux personnes ou organismes ayant engagé le photographe.
Dans le Projet de loi C-61 les Sections 10 et 13(2) sont révoquées, ce qui accorde par défaut le droit d'auteur au photographe plutôt qu'à la personne l'ayant engagé. CAPIC est heureuse de voir que le gouvernement du Canada a entendu notre message et a pris les mesures nécessaires pour corriger la situation.
Qu'arrive-t-il maintenant?
Après une deuxième lecture, le Projet de loi sera référé au Comité. Après consultations avec les parties concernées, le Comité retournera le Projet de loi au Parlement avec ses recommandations sur la formulation finale. Si le Projet de loi est approuvé en troisième lecture, il sera envoyé au Sénat où il subira le même processus. Une fois approuvé par le Sénat, le Projet de loi est signé par le Gouverneur général et devient Loi.
Que pouvez-vous faire?
Nous aurons probablement besoin de votre aide dans les prochains mois pour envoyer lettres et courriels à différents Membres du Parlement. Nous sommes heureux d'être si près de notre but, mais nous avons encore besoins de fonds pour mener notre mission à bon terme. Si vous n'avez pas déjà contribué au Fonds légal de CAPIC, ou si vous voulez le faire une autre fois, suivez ce lien.
Ewan Nicholson
Président
CAPIC
jeudi 12 juin 2008
Vidéo du photographe qui a gagné le pulitzer au Myanmar
Le photographe Adrees Latif explique le contexte dans lequel il a réalisé la photo qui lui a valu un Pulitzer.
mardi 10 juin 2008
Le photographe terroriste
Le quotidien The Guardian d'Angleterre vient de publier un article sur la montée croissante de la perception que les photographes peuvent être considérés comme des terroristes.
Depuis le 11 septembre 2001, on utilise toutes sortes de techniques basées sur la peur ou le besoin de sécurité pour faire marche arrière en terme de liberté d'expression. La liberté d'expression a toujours été un vecteur de ralentissement à l'implantation de politiques conservatrices.
Dans plusieurs pays, on retrouve de petits guides miniatures que les photographes peuvent conserver dans leur portefeuille mentionnant leurs droits photographiques qu'ils peuvent utiliser au besoin pour rappeler à un intervenant ses droits.
Ce serait une bonne solution de posséder un tel guide spécifique au Québec qui a ses lois particulières en matière de droit photographique et droit à l'image. Si vous avez des suggestions de qui serait un bon candidat pour élaborer un tel guide, communiquez avec moi de sorte que l'on puisse monter une petite équipe de rédaction.
Depuis le 11 septembre 2001, on utilise toutes sortes de techniques basées sur la peur ou le besoin de sécurité pour faire marche arrière en terme de liberté d'expression. La liberté d'expression a toujours été un vecteur de ralentissement à l'implantation de politiques conservatrices.
Dans plusieurs pays, on retrouve de petits guides miniatures que les photographes peuvent conserver dans leur portefeuille mentionnant leurs droits photographiques qu'ils peuvent utiliser au besoin pour rappeler à un intervenant ses droits.
Ce serait une bonne solution de posséder un tel guide spécifique au Québec qui a ses lois particulières en matière de droit photographique et droit à l'image. Si vous avez des suggestions de qui serait un bon candidat pour élaborer un tel guide, communiquez avec moi de sorte que l'on puisse monter une petite équipe de rédaction.
menaçant photographe équipé de son arme de destruction massive photographié par Partick Lamarche
vendredi 6 juin 2008
États financiers de Francis
Francis Vachon, photojournaliste pigiste de Québec, partage sur son blogue l'évolution de sa situation financière et la provenance de ses revenus.
Un document rare qui démontre l'importance de la diversification des sources de revenus dans ce secteur de la photographie.
Merci Francis
Un document rare qui démontre l'importance de la diversification des sources de revenus dans ce secteur de la photographie.
Merci Francis
La gestion couleur selon Andrew Rodney
Andrew Rodney, auteur de Color Management for Photographer, donnait une conférence hier soir au studio de Pierre Arsenault.
Andrew a simplifié le flux de production dans un contexte d'impression Fine Art de sorte à pouvoir exploiter au maximum les performances des nouvelles imprimantes sur les nouveaux supports.
La qualité de cette présentation résidait dans la grande capacité de Andrew à vulgariser rapidement et efficacement des notions abstraites qui en rebutent plusieurs.
Andrew avait passé la journée à former les profs du département de photographie de Dawson et nous a très généreusement stimulés suite à cette longue journée épuisante.
Étant frais et dispo, j'aurais aimé que les réalités de l'impression 4 couleur, auxquelles les photographes sont confrontés, soient couvertes davantage de sorte à éviter les imbroglios entre les divers intervenants qui manipulent nos fichiers.
Une aventure à suivre.
Andrew a simplifié le flux de production dans un contexte d'impression Fine Art de sorte à pouvoir exploiter au maximum les performances des nouvelles imprimantes sur les nouveaux supports.
La qualité de cette présentation résidait dans la grande capacité de Andrew à vulgariser rapidement et efficacement des notions abstraites qui en rebutent plusieurs.
Andrew avait passé la journée à former les profs du département de photographie de Dawson et nous a très généreusement stimulés suite à cette longue journée épuisante.
Étant frais et dispo, j'aurais aimé que les réalités de l'impression 4 couleur, auxquelles les photographes sont confrontés, soient couvertes davantage de sorte à éviter les imbroglios entre les divers intervenants qui manipulent nos fichiers.
Une aventure à suivre.
Andrew, à droite, et deux participants. photo Martin Benoit
Conférence Aperture 2 chez Photo Service
Hier après-midi, avait lieu chez Photo Service la présentation du logiciel Aperture 2 par Apple.
Nous sommes en pleine course afin de capturer une part du marché dans le domaine des fureteurs-catalogueurs-éditeurs RAW.
Adobe Lightroom 2 et Aperture2 sont quasi identiques et font course côte à côte.
La présentation a permis de voir le potentiel du logiciel, lorsqu'opéré par un utilisateur avancé et confortable. Comme tous les produits de la famille Apple, l'intégration au sein de la famille des logiciels iLife est transparente. J'ai particulièrement aimé la possibilité de cloner et réparer des défauts au sein du logiciel. Le volet mise en page complexe (créer un bouquin) est particulièrement performant et rapide d'exécution.
De plus en plus, on se dirige vers des logiciels qui éditent les métadonnées des fichiers plutôt que les pixels eux-mêmes. Plus tard dans la soirée, Andrew Rodney nous a présenté des similitudes chez Lightroom. Tranquillement nous allons retourner à l'esprit du feu logiciel Live Picture...
Nous sommes en pleine course afin de capturer une part du marché dans le domaine des fureteurs-catalogueurs-éditeurs RAW.
Adobe Lightroom 2 et Aperture2 sont quasi identiques et font course côte à côte.
La présentation a permis de voir le potentiel du logiciel, lorsqu'opéré par un utilisateur avancé et confortable. Comme tous les produits de la famille Apple, l'intégration au sein de la famille des logiciels iLife est transparente. J'ai particulièrement aimé la possibilité de cloner et réparer des défauts au sein du logiciel. Le volet mise en page complexe (créer un bouquin) est particulièrement performant et rapide d'exécution.
De plus en plus, on se dirige vers des logiciels qui éditent les métadonnées des fichiers plutôt que les pixels eux-mêmes. Plus tard dans la soirée, Andrew Rodney nous a présenté des similitudes chez Lightroom. Tranquillement nous allons retourner à l'esprit du feu logiciel Live Picture...
David Morrow de Apple et un participant. photo Martin Benoit
mercredi 4 juin 2008
Conférence sur le droit photographique
Hier soir se tenait, au restaurant Le Parchemin, une conférence sur le droit photographique donnée par Me Diane Bellavance avocate spécialisée en droit des affaires et en propriété intellectuelle. Cette rencontre, organisée par QuébecPhoto.ca, visait à introduire les membres de ce forum aux concepts de base des grandes questions du droit d'auteur et des questions légales reliées à la pratique de la photographie.
J'y suis allé comptant éclaircir quelques flous gaussiens relativement à l'interprétation et la mise en pratique de la jurisprudence que l'affaire Duclos (arrêt Aubry vs Vice Versa) a causée. Je dois reconnaître que je n'ai pas reçu réponses à mes questions. On se questionne encore sur la définition de: Quel est le sujet de la photo?, comment définit-on que quelqu'un est reconnaissable et identifiable?", c'est quoi un lieu public? etc. Évidemment, du point de vue d'un avocat qui veut protéger son client, la prudence est de mise. Mais jusqu'où la prudence devient-elle une béquille et fini par créer des moeurs photographiques qui laissent croire à la population que leur image est sacro-sainte de façon erronée?
Pour le nouveau venu, la conférence était riche en notions de base en terme de distinction entre les diverses composantes du droit d'auteur et les différences entre les structures d'entreprise.
Comme dit Gilbert Duclos, nous avons besoin d'un autre grand procès qui mettra en cause le droit à l'image versus l'intérêt public afin d'éclaircir ces points.
Qui veut s'offrir sur l'autel du sacrifice photographique?
J'y suis allé comptant éclaircir quelques flous gaussiens relativement à l'interprétation et la mise en pratique de la jurisprudence que l'affaire Duclos (arrêt Aubry vs Vice Versa) a causée. Je dois reconnaître que je n'ai pas reçu réponses à mes questions. On se questionne encore sur la définition de: Quel est le sujet de la photo?, comment définit-on que quelqu'un est reconnaissable et identifiable?", c'est quoi un lieu public? etc. Évidemment, du point de vue d'un avocat qui veut protéger son client, la prudence est de mise. Mais jusqu'où la prudence devient-elle une béquille et fini par créer des moeurs photographiques qui laissent croire à la population que leur image est sacro-sainte de façon erronée?
Pour le nouveau venu, la conférence était riche en notions de base en terme de distinction entre les diverses composantes du droit d'auteur et les différences entre les structures d'entreprise.
Comme dit Gilbert Duclos, nous avons besoin d'un autre grand procès qui mettra en cause le droit à l'image versus l'intérêt public afin d'éclaircir ces points.
Qui veut s'offrir sur l'autel du sacrifice photographique?
photo de spectateurs lors du Festival de Jazz qui selon le droit à l'image ne serait pas diffusable. photo Martin Benoit
Qui dit vrai?
Trois grandes analyses sur le futur des journaux ont été diffusées ces dernières semaines :
L'une par l'agence AFP (Agence France Presse) qui relate les propos du magnat de la presse Robert Murdoch qui prédit « un avenir sombre pour les journaux » causé par la baisse des recettes publicitaires qui périclitent de façon régulière.
Une seconde, par La Presse qui relate un rapport de AMJ (Association Mondiale des Journaux) qui fait état de la montée globale des journaux à travers le monde depuis les cinq dernières années.
Enfin, une troisième, par VDL2, qui expose le fait qu'« Internet a gagné, les médias ne seront plus jamais les mêmes ». Ils soulignent une donnée spectaculaire qu’« Au Québec, Facebook attire plus d'internautes que Radio-Canada et Blogger en rejoignent plus que Cyberpresse et Le Devoir réunis"...
Comment interpréter ces analyses qui semblent suggérer que le nerf de la guerre pour les journaux est la publicité et que la publicité se déplaçant, leur survie est donc en péril? Tous ne s'entendent pas pour spécifier où va la publicité et dans quels ratios. Sont-ils en train de préparer l'opinion publique et en particulier les journalistes à ne pas négocier des augmentations de salaire en faisant un portrait sombre de leur futur de sort à leur faire accepter leur sort?
Quoi qu'il en soit, nous les photographes devons être à l'affut de ces changements de paradigme, car ultimement, les déplacements de la publicité affectent plusieurs de nos marchés. Encore une fois, je fais référence au bouquin RESET de l'agence Cossette qui observe ces variables et a déjà mis en marche des stratégies autres d'approche publicitaire. La grande question est Qui croyons et pourquoi? En répondant à cette question, nous allons pouvoir faire le portrait du futur des stratégies publicitaires et voir où la photographie se positionne dans ce contexte.
L'une par l'agence AFP (Agence France Presse) qui relate les propos du magnat de la presse Robert Murdoch qui prédit « un avenir sombre pour les journaux » causé par la baisse des recettes publicitaires qui périclitent de façon régulière.
Une seconde, par La Presse qui relate un rapport de AMJ (Association Mondiale des Journaux) qui fait état de la montée globale des journaux à travers le monde depuis les cinq dernières années.
Enfin, une troisième, par VDL2, qui expose le fait qu'« Internet a gagné, les médias ne seront plus jamais les mêmes ». Ils soulignent une donnée spectaculaire qu’« Au Québec, Facebook attire plus d'internautes que Radio-Canada et Blogger en rejoignent plus que Cyberpresse et Le Devoir réunis"...
Comment interpréter ces analyses qui semblent suggérer que le nerf de la guerre pour les journaux est la publicité et que la publicité se déplaçant, leur survie est donc en péril? Tous ne s'entendent pas pour spécifier où va la publicité et dans quels ratios. Sont-ils en train de préparer l'opinion publique et en particulier les journalistes à ne pas négocier des augmentations de salaire en faisant un portrait sombre de leur futur de sort à leur faire accepter leur sort?
Quoi qu'il en soit, nous les photographes devons être à l'affut de ces changements de paradigme, car ultimement, les déplacements de la publicité affectent plusieurs de nos marchés. Encore une fois, je fais référence au bouquin RESET de l'agence Cossette qui observe ces variables et a déjà mis en marche des stratégies autres d'approche publicitaire. La grande question est Qui croyons et pourquoi? En répondant à cette question, nous allons pouvoir faire le portrait du futur des stratégies publicitaires et voir où la photographie se positionne dans ce contexte.
dimanche 1 juin 2008
Laëtitia Jourdan, One roupie, one picture?
Laëtitia Jourdan, infirmière-photographe-voyageuse présentera une exposition de photographies intitulées One roupie, one picture?
Cette exposition, en partenariat avec L'aide international pour l'enfance, aura lieu du 6 au 15 juin 2008 au Café Havana au 6562 boul. St-Laurent.
Vernissage de 5 à 7 ke 6 juin
Cette exposition, en partenariat avec L'aide international pour l'enfance, aura lieu du 6 au 15 juin 2008 au Café Havana au 6562 boul. St-Laurent.
Vernissage de 5 à 7 ke 6 juin
photo par Laëtitia Jourdan
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