Trois grandes analyses sur le futur des journaux ont été diffusées ces dernières semaines :
L'une par l'agence AFP (Agence France Presse) qui relate les propos du magnat de la presse Robert Murdoch qui prédit « un avenir sombre pour les journaux » causé par la baisse des recettes publicitaires qui périclitent de façon régulière.
Une seconde, par La Presse qui relate un rapport de AMJ (Association Mondiale des Journaux) qui fait état de la montée globale des journaux à travers le monde depuis les cinq dernières années.
Enfin, une troisième, par VDL2, qui expose le fait qu'« Internet a gagné, les médias ne seront plus jamais les mêmes ». Ils soulignent une donnée spectaculaire qu’« Au Québec, Facebook attire plus d'internautes que Radio-Canada et Blogger en rejoignent plus que Cyberpresse et Le Devoir réunis"...
Comment interpréter ces analyses qui semblent suggérer que le nerf de la guerre pour les journaux est la publicité et que la publicité se déplaçant, leur survie est donc en péril? Tous ne s'entendent pas pour spécifier où va la publicité et dans quels ratios. Sont-ils en train de préparer l'opinion publique et en particulier les journalistes à ne pas négocier des augmentations de salaire en faisant un portrait sombre de leur futur de sort à leur faire accepter leur sort?
Quoi qu'il en soit, nous les photographes devons être à l'affut de ces changements de paradigme, car ultimement, les déplacements de la publicité affectent plusieurs de nos marchés. Encore une fois, je fais référence au bouquin RESET de l'agence Cossette qui observe ces variables et a déjà mis en marche des stratégies autres d'approche publicitaire. La grande question est Qui croyons et pourquoi? En répondant à cette question, nous allons pouvoir faire le portrait du futur des stratégies publicitaires et voir où la photographie se positionne dans ce contexte.
mercredi 4 juin 2008
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