Depuis l’introduction des HDSLR, et en particulier la Canon 5D mkII, les photographes/vidéastes ont commencé à constater les limites d’utilisation des fichiers pondus par ces caméras. Les limites de la bande passante dans ces caméras imposent un taux de compression très élevé qui se traduit par une dégradation de l’image une fois des modifications appliquées à cette dernière.
C’est pourquoi de nouveaux enregistreurs numériques vidéo à faible taux de compression apparaissent comme des champignons sur le marché.
Parmi les plus populaires, on retrouve les AJA, NanoFlash, Ninja d’Atomos, Sound Devices, Hyper Deck Shuttle de BlackMagic, etc. Ces dispositifs enregistrent à partir du port HDMI de la caméra, et selon la qualité du signal généré par ce port, ils peuvent sauvegarder une version beaucoup moins compressée et plus maléaables en post production. Une forme d’intermédiaire entre le raw et le JPEG très compressé.
Une fois l’excitation de la grande résolution et du peu de profondeur de champ passée, on découvre rapidement les limites d’exploitation de ces fichiers et l’on envie les caméras qui sauvegardent en raw ou en des formats moins compressés.
Ces dispositifs baissants toujours de prix (certains coûtent aussi peu que 360 $) il devient tentant de s’en procurer pour des situations plus préméditées où l’ajout d’un tel accessoire reste acceptable dans le flux de production.
D’ici peu, nos caméras ressembleront à des arbres-de-Noël, tant il y aura d’accessoires à ajouter afin de faire des captures décentes. Viseurs, microphones, préamplificateurs, enregistreurs audio et vidéo parallèles, follow focus, etc. Le prix de l’ensemble de ces dispositifs rejoindra le prix des caméras vidéos semi-pro sans toute fois atteindre leur ergonomie. Sommes-nous en train de réinventer la roue ?