D90 preview

L'équipe de Chase Jarvis joue avec le nouveau Nikon D90
merci pour le lien

Nikon D90 et Canon 50D

Les annonces pré Photokina commencent à se faire sentir. Nous attendons tous des révélations prochaines relativement aux prochains venus chez Canon et Nikon qui doivent maintenir la barre haute entre ces deux compétiteurs qui sont de plus en plus proches l'un de l'autre.

Canon a annoncé la 50D qui prétend à un ISO de 12800 pour répondre aux forts ISO de la Nikon D300 et D3 ainsi qu'un autofocus amélioré en Live View. Nikon, avec la D90, introduirait le premier slr qui possède un mode vidéo. Une vision d'un futur où les caméras hybrides professionnelles seront la norme pour répondre, entre autres, aux besoins du multiplateforme.

À suivre

Simons fait son mea-culpa aussi

Peter Simons, président des magasins Simons, a annoncé hier le retrait de son dernier catalogue qui, selon des courriels qu'il a reçus, présentait des modèles trop minces.

Un peu comme Nick Knight, une prise de conscience semble s'établir quant aux répercussions de l'imagerie utilisée dans le secteur de la mode.

Quelles sont les motivations sociales qui définissent ces créneaux d'esthétisme qui poussent les concepteurs à opter pour de tels modèles? Quel est le gain économique de valoriser de telles lignes? Est-ce l'aisance financière de nos sociétés industrialisées qui nous porte à conclure qu'un très faible taux de graisse n'est pas un indicateur de péril pour la santé? Pour avoir voyagé dans des pays moins nantis, on remarque que plus la population est pauvre, plus la référence de beauté est bien en chair. Retourner à des modèles plus "normaux" serait comme ne pas reconnaître notre succès économique?

Une question complexe à laquelle les stylistes pourraient nous aider à construire une réponse.

Lancement du MAP ce soir à la SAT

Le Mouvement Art Public (MAP) sera lancé ce soir à la Société des Arts et Technologies (SAT) à 17:00.

Le MAP a pour mission de sensibiliser les public à l'art en remplaçant périodiquement des espaces publicitaires par des oeuvres contemporaines.

L'exposition "Mouvement mécaniques - Try Harder" sera lancé ce soir 17:00, 1195 St-Laurent.

photo Daniela Edburg

Série de timbres canadien à la mémoire de Yousuf Karsh

Le Canada a émis une série de timbres pour célébrer le 100e anniversaire de la naissance du photographe canadien Yousuf Karsh.

Pour plusieurs d'entre nous qui admirions ses portraits dans les années 70, Karsh a été une inspiration en matière de contrôle de la lumière et du clair obscur. Il a fait connaître le Canada à l'étranger et l'expression se faire "karsher" en est même issue. J'ai toujours eu des sentiments partagés relativement à l'oeuvre de Karsh qui construisait des images puissantes de personnages et qui du même coup a aussi construit des images aux significations ambiguës comme le fameux portrait de John F. Kennedy les mains jointes en train de prier... J'ai aussi été surpris par la "minceur" du négatif 8x10 qu'il tient dans ses mains sur son autoportrait à droite de la série. C'était peut-être le secret de la profondeur de ses noirs.

Rôle des photojournalistes selon la FPJQ

source FPJQ

La police de Montréal doit rendre aux médias leurs images saisies

La Cour supérieure vient de donner raison aux médias qui ont contesté la saisie policière de leurs images des désordres qui ont suivi un match du Canadien en avril.

Le Service de police de Montréal devra remettre le matériel saisi à CBC, TVA, Radio-Canada, CTV et au Journal de Montréal. Les quotidiens La Presse et The Gazette, bien que visés par l’action policière, n’avaient pas remis leur matériel.

La FPJQ avait alors protesté, considérant inacceptable «(…) que les forces policières tentent d’étayer leur enquête sur les casseurs en ayant recours au matériel des journalistes. La FPJQ rappelle que les journalistes ne sont pas des auxiliaires de la police. Ce sont des observateurs des phénomènes sociaux et non des témoins à charge, ce qui compromettrait leur indépendance par rapport aux pouvoirs, leur crédibilité, leur sécurité lors des désordres violents et leur accès aux sources d’information.»

Alain Chagnon photographe pigiste lors de la Marche des travailleurs. photo Martin Benoit

Photographes et journalistes recherchés

source FPJQ

Offre de piges – journalistes et photographes - Groupe Espaces

Le Groupe Espaces est à la recherche de journalistes pigistes et photographes pigistes pour collaborer à un nouveau magazine spécialisé.

Les journalistes recherchés doivent avoir de l'expérience en journalisme magazine. Ils doivent être rigoureux, fiables et capables de s’adapter rapidement au style de cette nouvelle publication.

Les photographes doivent posséder une banque d’images qui pourront être licenciées pour divers besoins.

Le magazine PARABOLIK se consacrera aux sports de glisse (ski, planche à neige, télémark, hors-piste). Les 200 000 exemplaires des trois numéros de PARABOLIK seront encartés dans le quotidien La Presse.

Les personnes intéressées doivent nous faire parvenir rapidement un curriculum vitae et des copies d'articles publiés (pour les journalistes) ou un lien vers un portfolio (pour les photographes) au courriel suivant : christian.levesque@espaces.qc.ca

Travaux presque finis

Il reste encore des petites retouches et des installations pour que les travaux d'aménagements soient complètement terminés au département.

Tous travaillent comme des fourmis pour que les locaux soient utilisables dès la première semaine de cours.

photo Martin Benoit

Nick Knight et sa responsabilité envers le racisme

Le très réputé photographe de mode Nick Night, a réalisé un vidéo où il fait état de sa responsabilité pour la quasi-absence de modèle noire dans l'industrie de la mode.

Nick considère que son silence et son inaction ont contribué à la situation actuelle qui écarte la présence de modèle noire dans l'univers pictural de la mode. Il exprime sa tristesse et responsabilise aussi ceux qui tirent les ficelles de cette industrie.

Comme le mentionne le diction populaire: "The only thing necessary for evil to flourish is for good men to do nothing".

D'autre part, j'ai lu que la population noire féminine souffre moins des troubles de santé reliés à la quête de l'image corporelle idéale, car justement cette image est peu présente dans les magazines... (ça reste à être validé)

Le World Press de retour à Montréal

source Adrian Gonzalez, PR Movida

Montréal, le mercredi 2 juillet 2008 - Le Musée Juste pour rire accueillera, en grande primeur, la première édition de la Foire de l’image de Montréal. Du 28 août au 28 septembre 2008, seront réunies sous un même toit la prestigieuse exposition du World Press Photo 2008, l’EXPOCAPIC 2008 (la CAPIC célébrant cette année son 30e anniversaire) et une sélection des Photos Art contemporain.

L’édition du World Press photos 2008, cette exposition itinérante la plus réputée au monde, promet cette année encore des moments forts avec plus de 200 photos de reporters reconnus prises durant l’année 2007. Captées aux points chauds du globe, ces photos reproduisent souvent des scènes difficiles suscitant des émotions puissantes, souvent bouleversantes. Les meilleures images de presse de l'année 2007 seront exposées au 5e étage du Musée Juste pour rire du 28 août au 28 septembre.

Pour ses trente ans, la CAPIC (Association canadienne des photographes et illustrateurs en communication), quant à elle, invite ses membres à jeter un regard rétrospectif sur leur travail afin de faire une sorte somme des trois dernières décennies, en choisissant les clichés les plus marquants.

Le volet Photos Art contemporain, qui en sera à sa première édition, permettra de découvrir, à travers une sélection rigoureuse, ce qui se crée de plus pointu dans le secteur de la photo actuelle.

Prix d’entrée: 5$ pour étudiants et âge d’or (incluant les taxes et frais de service); 10$ pour adultes (incluant les taxes et frais de service).

vernissage 2007 de l'exposition du World Press au Musée Juste pour rire. photo Martin Benoit

Bon précédent

Radio-Canada annonce que le juge Fraser Martin a rendu le jugement que la police ne pourra pas utiliser ni consulter les médias saisis après les émeutes du printemps rue Ste-Catherine.

J'espère que cela lancera le message à la communauté que les photographes et caméramans ne sont pas les pantins des systèmes de justice.

Un oeil de boeuf comme objectif

À une époque où nous nous préoccupons d'asphéricité, de verres à faible taux de dispersion et de comportement apochromatique, d'autres explorent différentes avenues en utilisant le cristallin d'un oeil de boeuf pour faire des photos.

Une explication exhaustive sur le blogue de Giordano et Lagado est disponible.

Une discipline olympique vétuste

Pour un peu plus de légèreté, il semble que l'équilibre Nikon/Canon se soit quelque peu rétabli durant les olympiques. Une discipline pour photographes seulement avait été introduite lors des deux derniers olympiques. Cette discipline, "Spot the Nikon", faisait état de la disparition de la marque Nikon au sein de la communauté des "grands" (ceux qui sont accrédités pour aller aux olympiques). Une photo haute résolution faite récemment démontre les changements dans cette discipline et le retour de la marque historique à sa place. La venue du D3 y est surement pour quelque chose.

J'ai pris la peine de dénombrer les objectifs noirs vs les blancs et j'ai obtenu 42 noirs vs 33 blancs. Il faut se souvenir que Nikon offre ses grands téléobjectifs aussi en version blanche...

Tout le monde en parle

Les événements de dimanche soir et, en particulier l'agression envers le photographe Robert Skinner, ne laisse pas les photographes indifférents.

Voici quelques liens vers leurs diverses émotions:
Alain Décarie du Journal de Mtl
Gilles Renaud du Journal de Mtl
Album photo sur Cyberpresse
Benoit Pelosse du Journal de Mtl
Patrick Sanfaçon de La Presse
François Roy de La Presse
Francis Vachon pigiste

Caméras détruites et retrouvées

On m'apprend que les restes des caméras de Robert Skinner ont été retrouvés en mille morceaux.

Cette trouvaille pose une dramatique question et force à une observation: Robert n'a pas été agressé dans le but de vendre son matériel, mais plutôt dans le but de l'empêcher de faire ses photos et de les publier, ou encore de les transmettre aux forces de l'ordre. Pourquoi les photographes officiels des médias sont-ils perçus comme une menace? Ont-ils été des "collabos" dans le passé? La dernière fois qu'on a tenté de forcer les médias à donner leurs photos aux forces de l'ordre (lors des émeutes de la rue Ste-Catherine), les médias ont réussi à conserver leurs images. Reste que la diffusion à grande échelle de photos d'émeutiers peut aider la police à effectuer des arrestations.

Il en va de la liberté d'informer pour lutter contre les abus des diverses instances et simultanément de faire son travail sécuritairement, photographe pour un grand quotidien ou pour un petit média. L'information a toujours été un maillon de la désinformation et contribue à libérer les peuples des pires jougs et simultanément les médias peuvent contribuer à maintenir une société servile. Être intervenant dans les médias constitue une responsabilité et un risque. Peut-on imaginer un contexte où le métier serait plus sécuritaire? Comme disait un de mes collègues, on a besoin d'un bon film hollywoodien où le photographe sauve la planète pour changer l'image publique... Sérieusement, les médias n'ont plus la cote qu'ils avaient et quand s'installe le cynisme et la désillusion, que reste-t-il? Les médias alternatifs et indépendants? Sont-ils immunisés contre ce genre de "répression"? Ont-ils un agenda caché, eux aussi?

Patrick Sanfaçon, photographe à La Presse, commente l'événement sur son blogue.

photo Martin Benoit, 2006

Entrevue avec Robert Skinner

Courte entrevue audio où le photographe Robert Skinner décrit comment il a été agressé lors des émeutes de dimanche soir.

Le photographe Robert Skinner attaqué

Hier soir, le photographe de La Presse Robert Skinner, s'est fait attaquer et volé son équipement photo lors des émeutes à Montréal-Nord.

Que penser de cet événement? Les photographes ne sont plus des héros comme dans les années soixante et ne possèdent aucune immunité? Un photographe est un individu comme les autres, sujets aux mêmes risques de vols et d'agressions, voir même plus, car il trimbale souvent $20,000.00 d'équipement? Cet événement en est un extraordinaire et la logique habituelle ne s'applique pas?

J'espère que Robert s'en remettra et je suis curieux de savoir ce qu'il en conclura.

Le stock de Vincent pour les Olympiques

Ceux qui sont intéressés par le "minimum" qu'il faut apporter pour photographier les Olympiques, aimeront le site de Vincent Laforet qui décrit sa procédure de préparation avant le départ pour Pékin.

Il faut comprendre que Vincent est un des plus grands joueurs dans ce domaine et qu'il a accès à des ressources hors du commun. J'aimerais bien voir ce que Raynald du Journal de Montréal ou Bernard de La Presse ont apporté pour produire les photos que nous començons à voir aujourd'hui.

Deck et blogues

Je m'étais bien dit que je ne parlerais pas de mon deck sur ce blogue. La construction d'un deck, la photographie et les blogues ne font pas bon ménage. Je lisais sur le blogue de Hugo-Sébastien Aubert ses difficultés à marier blogue et construction de patio.

Je me suis dit qu'il fallait vous expliquer mon "absence" du blogue durant le mois de juillet. La construction d'un deck, c'est un peu comme la planification d'un gros shoot de pub. Il faut prévoir la température, les assistants, les accessoires, les vêtements de rechange, les matériaux requis, etc. Comme Sébastien, j'avais prévu 3 semaines et un certain budget et je me retrouve 8 semaines plus tard, le double du budget et un peu de découragement derrière la cravate. J'aurais dû engager Rodéo Production pour gérer le projet...

un des 900 plus biscuits que j'ai dû tailler dans du ipé pour joindre ces planches si exigeantes. photo Carole Bazinet

Nikon P6000

Nikon lance son P6000 qui constitue un autre joueur dans la catégorie des caméras de type "point and shoot" à performances "évoluées".

Situé dans la game de prix des $500, cette caméra compétitionnera avec les G9 de Canon et les Lumix LX3 dont j'ai parlé précédemment.

Ce modèle a la particularité d'incorporer un GPS qui permettra d'inclure dans le fichier la localisation de la prise de vue. Étrangement le format raw de cette caméra semble très exotique et compatible qu'avec certaines configurations sous Windows ainsi que l'usage d'ISO élevés semble réduire la résolution de 13,5 mégas pixels de la caméra à 3méga pixels...

Ce que j'accueille de ces caméras, c'est l'introduction de caractéristiques avancées jumelées à une performance au niveau de la qualité du fichier qui permettra de trimbaler une caméra compacte de sorte à capturer des images dans des situations où nous aurions tout simplement pas eut de caméra auparavant.

Il reste à voir la qualité réelle des fichiers produits par ces caméras. L'automne sera une saison occupée en particulier avec les annonces qui auront lieu lors de Photokina.

À quand votre prochain voyage dans le Sahara pour pouvoir jouir des fonctions GPS de la caméras?

photo Nikon USA

Super blogue des photographes aux olympiques

Voici un lien vers plusieurs blogues de photographes qui sont présentement aux Olympiques. Très intéressant de voir l'effervescence qui règne à cette date.

Étrangement la salle de presse (Main Press Center) semble équipée uniquement de Mac... Ils offrent aussi un service de développement de pellicule?...

photo par Zach Honig

Le Lumix LX3

Bientôt, nous verrons apparaître le Lumix LX3 sur les tablettes. Une caméra qui fait du RAW, des ISO élevés et qui a un stabilisateur en plus d'une optique plutôt grand-angulaire qui ouvre à 2,0 par Leica. Tout ça pour environ $500.

À qui s'adressent ces appareils? De plus en plus, on voit apparaître une succession au Leica M en version numérique. Le Sigma DP1, le Canon G9, le Leica M8, le Epson R-D1, le Leica D-Lux3 et le Digilux 3, le Lumix DMC-L1. Aucune de ces caméras n'a vraiment eu du succès auprès des professionnels à l'exception du Canon G9. Les faibles performances des fichiers et le prix souvent élevé de ces appareils en ont fait des animaux étranges pour des besoins très spécifiques. Le Lumix LX3 sera peut-être une révision de ces problématiques.

Depuis les dix dernières années, les professionnelles ont trimbalé des caméras de la taille et du poids de la Nikon D1, qui était de la taille de la Nikon F5, la plus grosse caméra fabriquée par Nikon. L'ergonomie et la non obstrusivitée semblent redevenir un besoin. Les photographes se souciant de leur santé posturale ainsi que l'attitude de la population envers les photographes peuvent justifier, dans certaines occasions, l'usage d'un appareil non intimidant qui produira des images publiables. En tant qu'ancien utilisateur de Leica, j'espère encore que cet appareil ne sera pas une source de déceptions. La technologie actuelle disponible sur le marché permet la réalisation d'un appareil ergonomique performant et peu encombrant, seule la volonté des manufacturiers doit être au rendez-vous. Avec des capteurs comme celui de la D3 et de la D300 et probablement ceux des nouvelles caméras Canon révélées à Photokina en septembre, on pourrait s'attendre à des prix et performances intéressantes.

Est-ce un marché intéressant pour les fabricants? En quoi satisfaire ce besoin spécifique de certains professionnels peut-il être lucratif?

À suivre

photo extraite du site web de Panasonic

Les travaux vont bon train

Les travaux d'aménagements du "nouveau" département de photographie vont bon train.

Hier, un des deux labos informatiques était presque complètement aménagé. Les locaux sont tellement neutres que je croyais avoir réglé ma caméra à noir et blanc au lieu de couleur. Éclairage normalisé D50, CRI 96, mobilier gris, murs pms 431, etc. Nous avons neutralisé le local pour des fins de gestions couleurs. Il ne nous restera qu'a poster un inspecteur à l'entrée pour s'assurer que les étudiants sont aussi vêtus de gris...

Finalement, l'impression est que les corridors sont plus étroits et que le département est un labyrinthe pour les initiés. J'espère que l'on pourra recréer un espace public où les étudiants pourront se retrouver librement, un peu comme était la salle de coupe qui constituait notre "piazza". La présence d'un grand nombre de grands écrans nécessitera le port de talons hauts par le prof s'il veut encore voir quelques visages. Ce sera un département stimulant où nous serons plus ensemble, moins éparpillés sur onze planchers et où la vie départementale, en particulier pour les premières années, sera plus unifiée.

labo informatique situé où était l'ancien magasin. photo Martin Benoit

Beau diaporama de Olivier Jean et Hugo Sébastien Aubert

Ces deux photographes du Journal de Montréal ont produit un diaporama illustrant les contextes de prises de vues autour des athlètes canadiens. Bel usage de la lumière portative et des environnements.

Le bug du grand-angulaire

Depuis l'introduction de la photographie numérique, la prise de vue grand-angulaire a été la grande perdante de cette révolution technologique.

La petite taille des capteurs associé au fait que les rayons lumineux émis par les objectifs grands-angulaires ne frappent pas les capteurs à 90 degrés sur les bords de l'image, constituent les restrictions qui ont fait de la photographie très grand angle une épreuve de force ces dernières années.

L'augmentation de la résolution, le perfectionnement des micros-lentilles sur les capteurs et l'augmentation de la taille des capteurs ont contribué à régler partiellement ces problèmes. Ceux qui ont connu les beaux jours du Hasselblad SWC ou encore de la Linhof Technorama et encore plus de l'Alpa Roto, connaissent les grandes possibilités de la pellicule en relation avec les grands-angulaires.

Schneider à mis au point une 24mm Digitar XL à grande couverture pour les nouveaux capteurs hautes résolutions de 50 mp plus comme le prochain venu de Leaf le AFi 10 de 56 mp. Mais comment utiliser ces super optiques sur des caméras conventionnelles qui ne permettent pas d'approcher suffisamment l'objectif du capteur tout en maintenant une possibilité de faire des mouvements pour corrections de perspectives? Silvestri, Seitz et Sinar ont tous trois des solutions adaptées à ce besoin via la Bicam, la Alpa Max et la arTec. Ces caméras, ou disons, ces portes objectifs, sont complètement adaptés aux limites normalement imposées par les caméras plus traditionnelles comme le Sinar P3 ou la Linhof M679sc.

La photographie architecturale est l'une des dernières à faire son entrée dans le monde numérique. Espérons que Photokina cet automne lui ouvrira ses portes toutes grandes.

caméra Bicam de Silvestri