Peter Simons, président des magasins Simons, a annoncé hier le retrait de son dernier catalogue qui, selon des courriels qu'il a reçus, présentait des modèles trop minces.
Un peu comme Nick Knight, une prise de conscience semble s'établir quant aux répercussions de l'imagerie utilisée dans le secteur de la mode.
Quelles sont les motivations sociales qui définissent ces créneaux d'esthétisme qui poussent les concepteurs à opter pour de tels modèles? Quel est le gain économique de valoriser de telles lignes? Est-ce l'aisance financière de nos sociétés industrialisées qui nous porte à conclure qu'un très faible taux de graisse n'est pas un indicateur de péril pour la santé? Pour avoir voyagé dans des pays moins nantis, on remarque que plus la population est pauvre, plus la référence de beauté est bien en chair. Retourner à des modèles plus "normaux" serait comme ne pas reconnaître notre succès économique?
Une question complexe à laquelle les stylistes pourraient nous aider à construire une réponse.
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