Il semble que l'offre dépasse la demande dans le secteur de la photographie au Québec. Je crois que c'est la même histoire un peu partout dans le monde occidental.
Serait-ce que les 6 écoles de photographie du Québec, le Vieux Montréal, Dawson, Matane, Marsan, Maurice-Barbeau et Bel-Avenir, forment trop de photographes? J'ai même ouï-dire qu'un nouveau DEP a ouvert à Montréal récemment.
Ensemble, ces écoles produisent environ 70 diplômés par année (les chiffres varient beaucoup d'une année à l'autre). Est-ce que la trop grande compétition (s'il y a une trop grande compétition) est causée par les étudiants de photos et les écoles devraient restreindre leur "production"?
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8 commentaires:
Pas nécessairement, restreindre. Bien expliquer au départ les enjeux économiques, la concurrence, les créneaux, les prix, les revenus réalistes et potentiels - un genre d'orientation au tout début, pour permettre aux futurs étudiants de bien comprendre dans quoi ils s'embarquent au-delà de la passion.
Expliquer en détail, aussi, l'impact de couper les prix dans différents créneaux pour se faire une place et les effets néfastes que cela aura pour un photographe qui veut vivre de la photo.
Il y a maintenant une AEC au collège LaSalle.
Après une petite recherche sur le web, je crois que c'est la commission scolaire Marguerite Bourgeois qui offre un DEP et non pas le collège LaSalle, un AEC. Si c'est le collège LaSalle, ce n'est pas mentionné sur leur site web?
voir:
http://www.apprendre-un-metier.ca/recherches/programmes.asp
J'ai trouvé, ce n'est pas le collège La Salle, mais le Conservatoire Lassalle qui offre un DEC en photographie-cinéma
voir:
http://www.colass.qc.ca/formation_dec.php?menu=photographie-et-cinema
une école de plus
Je pense que peu importe le nombre d'étudiants qui graduent chaque année, il y a de plus en plus de photographes, bons comme mauvais. Restreindre le nombre d'admissions serais d'après moi stupide puisque les écoles finiraient par accepter que les personnes aillant d'excellente note scolaire, ce qui n'a aucun rapport avec la motivation de la personne. Si on prend le vieux par exemple, aucun portfolio n'est demandé, donc on ne se fit qu'à la note, alors ça veut absolument rien dire sur la motivation et le talent des étudiants.
Monsieur Richard, descendre la tarification est d'après moi une chose très logique. Entre vous et moi, qui prendrais le jeune qui sort de l’école pour un contrat, lorsque le pro qui shoot depuis 20 ans charge le même prix? Il est bien normal que les prix soient de loin plus bas pour des nouveaux photographes. Je pense aussi qu'au cégep du Vieux-Montréal, on explique assé bien les enjeux et les complications qu'être photographe peut apporter.
Personnellement, je ne crois pas qu'il y est trop de photographe de former puisque la créativité demande de la compétition sinon on fait comme 90% des gens et on atteint un confort et on n'ose plus. La compétition crée l'évolution, l'amélioration et la découverte. C'est doc une élément sain dans notre monde.
Ce que je déplore à propos des nouveaux gradué sur le marché est leur manque de formation en marketing. La mise en marché de notre concept, branding et marketing est l'élément le plus important pour un bon départ. Je crois également que la plupart des gens ne comprennent pas les sacrifices nécessaires pour grandir en photographie.
Carl Antoine:
Oui c'est logique mais il ne faut pas exagérer sinon le danger est de se faire connaître pour notre bas prix et rester coincé dans ce créneau de prix.
Il faut aussi prendre en considération le vrai coût à produire un tel contrat. Trop de gens y vont à peu près sans vrai calcul de leur coût réel.
Tu dois penser à tout ce que tu utilises: Si tu touches à un produit pour réaliser le contrat, il devrai être comptabilisé dans ton coût. Ensuite, oublie pas tu aimerais payer ton loyer, manger et autres...
C'est normal que dans un programme, il faut regarder les notes pour selectionner les étudiants car le model Quebecois veut qu'un étudiant qui possède un DEC ressemble à un model de citoyen type. La motivation est importante oui, mais le model type passe avant si j'ai bien compris la philosophie au Quebec.
Quelqu'un qui a un DEC doit être capable d'entrer à l'université et de poursuivre s'il le désire, d'être capable d'écrire sans faire des fautres d'ortho. graves.
D'avoir une certaine culture, littérature, philosophie, santé...
Un médecin doit ressembler à un autre médecin...les deux doivent être sensiblement identiques. C'est pourquoi les notes déterminent certaines choses. Alors que la motivation parfois se perd, il ne sera pas sage de selectionner uniquement sur la motivation.
Concernant l'offre et la demande, je crois que les CEGEP comme les universités se trompent.
La demande est très forte, mais c'est toujours une question d'horaire. Un travailleur qui travaille de 9 à 5 et qui doit chercher les enfants à la garderie, qui a des créanciers (hypothèques, voitures, hydro), ne peut pas suivre des cours le jour. Les 6 à 10 ne répondent pas toujours pour ces personnes.
Solution, créer des horaires de cours adaptés pour ces gens.
How much? $$$$$ debate
Yes, the big debate about pricing for wedding photography.
How do I justify such a price? What service should I offer? How much should I ask for such a task?
The greatest fallacy of digital photography is that many enthusiasts feel expensive camera = professional photography. There is absolutely no relationship between the two. Camera’s have reached such a high level that people can just point and shoot and get good results. That simply isn’t true. Sure the picture will be in focus and probably exposed correctly, but that is about it. The camera is not located in the photographer’s hand it is located in the photographer’s head.
To put it bluntly, a lot of people in the photography business are no good. They are not functional at a professional level and they are people still grasping with the basics. Photography is an art. If you see it as simply a recording device, you have no idea how artibtrary your work is.
This is basically an excerpt from a wedding pricing guide by Stacy Reeves. If you determine your cost of running the business and that includes:
•studio rent
•studio bills
•marketing
•office supplies
•equipment repairs
•purchases
•workshops and seminars
•computers
•software
•accounting and legal fees
•websites
•bridal fairs
•association dues
•sample items
•travel for business
•website membership fees
then add a portion your cost of living if you depend on photography money at all to live!
•rent
•utilities
•bills
•student loans
•food
•health insurance
•car payments
•gas
•etc.
Add the “cost to run a business” to your “cost of living”, let’s give a conservative estimate and say it is $10,000. If you plan on shooting 10 weddings, you end up with a $1,000 per wedding in overhead. You need to make this much to break even!
It doesn’t mean you have to do weddings for $600, but maybe expanding your business into other areas or including additional low cost items in the wedding packages that take little time to produce. So people who are charging $1000 and including the digital files probably are terrible at business (they don’t understand the true cost of operating) or they do not live from their art or creativity.
To overcome the good camera=pro photography section of the market, not the clients but the photographers who charge for crisp, well-exposed snapshots, is going to take an education of the public of the cardinal rule: you get what you pay for. Quality then comes into the equation. How do you value your time and work?
What do you think? How do new photographers on the market get business if not by pricing?
What do you offer that makes your business or product different from others?
What are brides looking for when shopping for a wedding photographer? here is a great article http://www.bridaltweet.com/profiles/blogs/3-things-brides-consider-when
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