mercredi 2 juin 2010

J'ai encore faim

Hier soir avait lieu la conférence sur les médias sociaux et la photographie au CVM.

Je suis resté sur mon appétit (j'ai quitté un peu avant la fin il faut dire). Nous avons découvert les grandes plateformes comme Flickr, YouTube, Linkedin, Twitter et les blogues, mais comment les utiliser efficacement dans un contexte de mise en marché photographique?

Twitter, le nouveau venu en croissance exponentielle, a été mal expliqué dans notre contexte. La conférencière nous a avoué qu'elle avait pris un an à comprendre Twitter, mais qu'est-ce qu'elle a compris? Il fallait nous le dire clairement si cette plateforme est si importante.

Les 5 photographes qui sont sortis en haut sur Google pour "Montreal corporate photographers" sont-ils ceux qui prospèrent le mieux à Montréal dans ce domaine ou sont-ils ceux qui sont le mieux répertoriés? Il y a-t-il un lien direct entre le référencement et le succès en affaires photographique à Montréal. C'est certain que ce n'est pas mauvais d'être en haut sur Google.

Ce que j'ai retenu, c'est qu'il faut fournir du contenu dans tous ces systèmes. Il faut donner, pas juste faire son auto-promotion. Les gens référeront à vous si quelque part vous êtes généreux et que votre compétence est évidente. Il faut donc la montrer cette compétence et la partager. Si vous suivez des sites ou des blogues, il faut laisser des commentaires qui dénotent de votre compétence et qui réfèrent à votre site de sorte à inviter les lecteurs de ces commentaires à référencer votre site ou du moins à le visiter.

Elle a aussi mentionné (mais pas assez insisté) que les sites Flash sont très mauvais pour Google, qui ne peut pas envoyer son robot explorer les "liens" et les répertorier. Flash est une technologie à bannir pour celui qui veut améliorer son référencement via son site. Il devra utiliser une autre façon d'envoyer les gens vers son site Flash. Google valorise les liens référencés par les gens de l'extérieur du site. Photoshelter avait publié un très excellent guide sur comment améliorer son référencement sur Google en tant que photographe.

J'aurais aimé assister à l'ensemble de la présentation, mais des impératifs m'en empêchaient. Si votre perception est différente ou complémentaire, n'hésitez pas à commenter, vous ferez d'une pierre deux coups.

6 commentaires:

chrlsvrck a dit...

Ma connaissance du e-marketing est un peu pauvre. Ceci dit, pour avoir habité pendant près d'un an avec un professionnel qui oeuvre dans une boîte de marketing informatique, j'ai pu apprendre sur le fonctionnement du référencement par google.

Cette personne est embauchée, reçoit un salaire de professionnel, uniquement pour trouver des stratégies de référencement via google. C'est-à-dire que des compagnies, peu importe lesquelles, paient des spécialistes qui, en plus de leur créer une publicité google (les google adds), leur fourni des outils pour les aider à monter aux premières lignes d'une recherche google.

Il y a donc, de ce que j'ai pu comprendre, des gens formés en marketing informatique qui ne font uniquement que des structures stratégiques pour les sites internet et les recherches sur google.

Ça prouve encore davantage que google peut faire une recherche "intéressée"; une recherche où le meilleur l'emporte. Le meilleur étant celui qui réussi à avoir le plus de références. On est loin du produit fini si on parle de photographe.

Je crois que graduellement, google l'emporte sur les classiques "stratégies de mise en marché". Du pareil au même? Le plus cher payeur sera le plus référencé?

Il en va de même pour les médias sociaux: si on paie un employé qui met à jour les différentes plate-formes (twitter, facebook, le blog maison, le site web, flickr, picasa) la présence d'une "entité" web est forte, les gens la reconnaissent et sont plus à même de s'y intéresser...

Anonyme a dit...

Flash est une technologie à bannir tout court. La paranoia du copyright a brainwashé les photographes qui en riposte obligent tout le monde à naviguer des sites poches et moins fonctionnels, et surtout moins accessibles.

Nathalie Quirion Photographe a dit...

Il est vrai que ce sujet est un peu "overwhelming" comme disent les chinois, mais Michelle Sullivan a su nous aiguiller sur les étapes à suivre pour augmenter notre présente sur le web 2.0. Dommage que tu n'ais pas pu rester jusqu'à la fin, je crois que tu en serais ressorti un peu plus "nourri". Merci.

Martin Benoit a dit...

Je sentais que j'étais pour manquer de quoi, même si il ne restait que 20 minutes. Si la vie avait été autrement, je serais resté et j'aurais mieux compris.

Est-ce que quelqu'un peut résumer la façon d'arrimer ces outils pour leur donner du levier?

Yves Marcoux a dit...

Effectivement, les 20 dernières minutes m'ont mieux éclairé. Il y a eu plusieurs questions et j'ai retenu qu'un blog sur la page du site d'un photographe est très bien et de l'alimenter. Aussi, j'ai retenu qu'il est très bien de s'inscrire sur LinkedIn, ce qui est simple. Pour ceux qui en veulent plus, il y a des consultants dans le domaine pour vous faire monter dans la toile.

Michelle Sullivan a dit...

Bonjour! Et merci pour le feedback - toujours vraiment très apprécié.

Je me permets d'apporter une nuance à ceci:

"La conférencière nous a avoué qu'elle avait pris un an à comprendre Twitter"

Il faut savoir que je me suis inscrite sur Twitter il y a 3 ans, bien avant que l'outil devienne populaire auprès du grand public. À ce moment là, toutes les applications qui sont maintenant disponibles et qui facilitent l'utilisation de Twitter n'existaient pas.

Si j'ai précisé, en toute humilité, que ça m'avait pris du temps avant de saisir le potentiel de Twitter, c'est que je sais que ceux qui l'essayent se sentent souvent dépassés par le volume de messages qui passent. Ma 'confession' se voulait un mot d'encouragement.

Twitter est un excellent outil pour ceux qui veulent faire du B2B, surtout. Facile a repérer, suivre et interagir avec des membres de notre 'tribu' et avec des clients potentiels.

Au plaisir d'une prochaine rencontre!

Michelle