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Le Bertram Electro Bewi Standard. photo Martin Benoit |
Un des posemètres qui m'a pris le plus de temps à comprendre est cette version allemande du
Electro-Bewi. Un posemètre d'après-guerre (1946) complètement en allemand utilisant les degrés Scheiner comme unités de sensibilité de film.
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détail du Bertram. photo Martin Benoit |
Ce posemètre utilise une cellule au sélénium comme beaucoup de posemètres de l'époque. Il n'y a aucune batterie dans le posemètre car la cellule produit sa propre électricité. C'est un posemètre écoresponsable... Comme particularités intéressantes, on remarque un cône télescopique qui sert de par-soleil afin d'éviter de mesurer la lumière latérale ainsi qu'un second posemètre à extinction à l'arrière. Le cône télescopique qui s'ouvre lorsque l'on déplie de posemètre, sert à éviter que la cellule lise trop la lumière latérale et le petit trou d'aiguille à l'arrière du posemètre, sert à y mettre son oeil quand il fait trop sombre et que le posemètre ne lit rien du tout. À travers ce petit trou, on peut y lire des chiffres. Le chiffre le plus gros que l'on réussi à lire est reporté sur le tableau avant et on obtient des réglages pour notre appareil.
Cette technologie de mesure de la lumière par "extinction" a surtout été populaire dans les
posemètres Leudi que l'on retrouvait quelques fois construits à même certains appareils photo. Un système sans cellule qui n'utilise qu'une panoplie de filtres neutres.
La mesure de la lumière reste une problématique propre au fait que ces calculs doivent être faits avant que la photo soit prise de sorte à bien régler l'appareil. Aujourd'hui, avec les mirrorless qui sont constamment en train de prendre une photo pour nous montrer le cadrage, le problème en n'est plus, car nous pouvons évaluer en temps réel sur écran le résultat de nos réglages. Il n'y a que la photographie au flash en studio qui constitue encore une "surprise" pour le capteur.
On verra comment les flashmètres réussissent cette acrobatie de calculer la puissance et la durée d'un éclair.
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