dimanche 16 décembre 2018

Le Sekonic Studio Deluxe II n'impresionne pas les lutins

   
Sekonic Studio Deluxe II. photo Martin Benoit
Ce posemètre Sekonic est peut-être le posemètre dont la popularité a perduré le plus longtemps. Fabriqué depuis 1957 avec l'incarnation du L-28, il est toujours disponible en magasin.

Un posemètre au sélénium (cellule qui génère sa propre électricité sans batterie), avec toutes les qualités de cette technologie et ses défauts. Dans le cas du Studio Deluxe II L-398M, la cellule étant environ la taille d'un 5 cents, nous nous retrouvons avec un posemètre qui est très peu sensible à l'intérieur. Par contre, sa précision et versatilité d'emploi (cinéma et photo) en on fait un posemètre de choix pour celui qui avait un petit budget. Ce posemètre a toujours coûté environ le quart de ses contreparties "professionnelles" comme le Spectra. Pour un quart du prix vous aviez un posemètre qui répondait bien, mais qui nécessitait un peu de manipulations et de calculs. Le Spectra affichait directement l'ouverture de diaphragme pour 1/48e (24 ips) pour n'importe quel film (des grilles perforées pour tous les ISO étaient fournies de sorte à obtenir des lectures directes en f ).

Relativement petit et bon marché, c'est probablement le meilleur rapport qualité/prix/longévité. Comme tous les posemètres, le secret du succès (bonne exposition) est de bien connaître le comportement du posemètre pour une pellicule donnée. La grande majorité des posemètres décents exposent très bien quand on a pris la peine d'explorer les limites et le comportement de l'appareil pour une pellicule/révélateur/etc.

Aucun commentaire: