mardi 1 septembre 2009

Quand il ne reste que le journalisme-citoyen

Lors des dernières élections en Iran, l'accès des médias traditionnels a été fortement restreint et contrôlé. Il n'est resté que Twitter afin de savoir "partiellement" ce qui est vraiment arrivé.

Certains parlent de la "révolution Twitter" comme un peu le cas des textos, lors de la chute du gouvernement de Suharto en Indonésie, qui avait permis une mobilisation soudaine des populations.

Quel est le sens de ces images impressionnistes? L'intention de ces reporters-citoyens? En quoi ces images diffèrent-elles de celles des médias officiels en terme d'intentions? Quand la résolution des cellulaires sera meilleure, comment les interprèterons-nous?

image en provenance d'un téléphone cellulaire lors des élections en Iran

1 commentaire:

Patrick Sanfaçon a dit...

Je peux citer ici un exemple concret d'intervention d'un citoyen-journaliste.
Le 21 août dernier, un homme a été assasiné dans un parking de restaurant, en plein jour, tiré à bout portant dans le dos.
Cette journée-là, j'étais comme d'habitude affecté à la patrouille de faits divers pour Cyberpresse/La Presse.
Même avec tous les moyens technologiques à ma disposition (scanners, véhicule, GPS pour trouver l'endroit, cameras et lentilles pro), je n'ai pas pu rivaliser avec un homme qui a été témoin de la scène. Il a photographié la victime de tous les côtés avec son iPhone, de loin, comme de proche. Il nous a donné (oui, donné) les images. L'une d'elle a été publiée sur Cyberpresse et le landemain dans La Presse. Ce qui est étonnant dans ces images, c'est qu'on n'aperçoit aucun service d'urgence, de policiers, de cordons de sécurité... Il avait l'avantage que je n'aurai probablement jamais: être LÀ QUAND ÇA ARRIVE.