vendredi 30 décembre 2011

Question mystère numéro 2

Je vois que mon objet mystère numéro 1 était trop facile...

Voici la question mystère numéro 2. C'est une question photo qu'Antoine Désilet avait posée dans sa chronique photo des années 70 dans La Presse ou Le Jour, je ne me souviens plus.

La question va comme ça: Quel est le dispositif photographique qui permet de prendre des photos à n'importe quelles vitesses d'obturation et de bouger la caméra sans que les photos soient floues?

Vite, allez à La Grande Bibli consulter les microfilms de La Presse et Le Jour. Vous pouvez toujours téléphoner à Antoine, mais c'est un peu tricher.

Studio4Fun en difficulté, il reste 4 jours

source Hai Au Bui

Le service de location de studios, Studio4fun, est en difficulté et il tente de ramasser 35 k$ afin d'assurer sa survie.

Si vous êtes intéressé à faire un don, vous pouvez le faire via ce site.

jeudi 29 décembre 2011

Objet mystère numéro 1

Je vais publier la photo de divers objets mystères de l'époque argentique en cette nouvelle année à venir.

Certains seront faciles à deviner pour ceux qui auront connu l'époque, d'autres seront de vrais mystères comme ce premier objet qui m'a mystifié quand on me l'a donné il y a une trentaine d'années parmi divers équipements Leica.

À quoi sert cet objet?
N'importe qui, qui utilise une caméra 35mm, peut s'en servir.
Il est fabriqué par E. Leitz.
Un très beau morceau de machinerie qui ne doit pas être bon marché.

Cliquer sur l'image pour en consulter une version à plus haute résolution.

Le texte gravé sur l'objet est "Schichtseite, Coated side, Côté émulsionné"

lundi 26 décembre 2011

Qu’a apporté Steve Jobs à la photographie?

Selon la biographie de 550 pages de Steve Jobs, par Walter Isaacson, que je viens de terminer, Steve Jobs aurait popularisé les interfaces graphiques des ordinateurs domestiques qui eux, ont permis de démocratiser la PAO (publication assistée par ordinateur, Photoshop, Quark, etc.).

Il faut se souvenir qu’avant le Mac, et ensuite Windows, la PAO se faisait sur des machines dédiées de haut niveau et haut prix réservées aux maisons de pré-impression. On se souviendra des systèmes Scitex, Quantel Paintbox, Hell Chromacom, Crossfield et Dainippon Screen. Pour les plus jeunes ces marques ne peuvent rien signifier, mais pour avoir fréquenté ces maisons, à la fin des années 80, et début 90, leurs prix et l’expertise nécessaire des opérateurs rendaient ces systèmes qu’accessibles à une minorité.

Selon ceux qui en possédaient et contrôlaient une partie du marché, c’était bien mieux comme ça.
Le jour où Photoshop a commencé à faire de vrais jobs, les anciens pros disaient que la qualité produite n’était vraiment pas à la hauteur de la qualité produite par les « vrais » systèmes des dix dernières années. Le temps démontra leur erreur de lecture et Photoshop devint le standard de production de l’industrie avec ses défauts et ses qualités.

Selon Steve Jobs, Apple aurait contribué à mettre Adobe sur la carte à une époque où Adobe n’écrivait que pour la plateforme Macintosh. L’interface graphique conviviale et robuste du Mac a contribué à rendre accessible la PAO. Lorsque quinze années plus tard, quand la photographie numérique est devenue accessible à l’amateur, les ordinateurs domestiques étaient utilisables pour gérer les images.

Imaginons que nous soyons restés sous MS-DOS (pré Windows) et que la photo numérique arrive en 2000. Les amateurs auraient pris des photos avec leurs appareils et les auraient apportés à la pharmacie qui les aurait pris en charge pour leur produire des impressions et peut-être leur remettre un CD pour des frais supplémentaires. Peut-être que ce CD aurait été visionnable sur un téléviseur équipé d’un lecteur DVD approprié. Les ordinateurs n’ayant pas inondé les résidences, car leur utilisation aurait été réservée à des « experts du prompt C\ : ». La photo numérique se serait démocratisée et aurait remplacé la pellicule, car le geste aurait été le même, click-pharmacie-tirage.

La très grande différence est que sans les ordis domestiques utilisables par le commun des mortels, l’Internet prend un autre sens, le partage des photos prend un autre sens ainsi que leur distribution. Le phénomène Flickr et cie et les conséquences sur le marché photographique de la banque d’image.
Est-ce que Jobs, en popularisant l’interface graphique et la convivialité, a nui au marché photographique en accélérant la démocratisation de l’image?

Quand on dit que le marché photo n’est plus ce qu’il était et que c’est plus difficile aujourd’hui qu’avant d’en vivre, à quoi fait-on réellement allusion? Chose certaine, le web a augmenté les besoins d’images et ça, ça devrait être bon pour les photographes ou du moins générer plus d’emplois.
La démocratisation de l’informatique et de la photographie a fait perdre un certain « secret professionnel » du photographe. Certains s’ennuient du certain « calme » de l’époque argentique et de son flux de production et d’intervenants. La très grande majorité ne reviendrait pas en arrière pour des fins professionnelles.

La profession s’est mutée en un autre paradigme, un peu comme l’apparition de l’automobile qui a perturbé l’économie des chevaux et des maréchaux ferrants. Cette nouvelle industrie a par contre généré toute une pléthore d’emplois d’une autre nature. Doit-on accuser Henry Ford d’avoir nui aux maréchaux ferrants et apprécions-nous l’autonomie que la voiture a créé?

L’impact de Jobs est de cette nature sur la photographie, il n’est pas seul dans cette révolution technologique, mais sans les interfaces graphiques conviviales, la courbe de pénétration des ordinateurs domestiques aurait été différente et nous en serions ailleurs, un peu en arrière de plusieurs années.

Un ouvrage que j’ai dévoré en 4 jours et qui m’a permis de comprendre l’arrière scène des petites guerres intestinales entre Adobe et Apple et Flash et Androïde et que Jobs et moi ne nous serions jamais entendu. J’ai quand même écrit ce billet sur un Mac...

Opérateur d'une station de retouche Crosfield Studio chez Opticoulour dans l'ouest de Montréal en 1990. L'opérateur en sarrau est en train de détourer, à fort grossissement, la griffe porte-flash d'une caméra pour l'insérer dans un catalogue sur fond blanc. On remarque le fort vignettage à 1,0 de l'objectif Noctilux. photo Martin Benoit

mardi 20 décembre 2011

Concours Rodéo pour étudiants

source CAPIC

La CAPIC organise sa 4e édition annuelle du concours de la photographie et d'illustration étudiant Rodéo4 ! Ce concours récompense les jeunes innovateurs dans les professions de la photographie et l'illustration. 
  
Les étudiants à travers le pays s'inscrivent pour avoir la chance de gagner des prix dans les catégories de photographie et l'illustration, ainsi que la reconnaissance dans cette industrie. Les gagnant(e)s du concours Rodéo4 verront leur travail affiché sur le site Web de la CAPIC et au cours du gala des prix.  

Aidez la CAPIC à promouvoir les talents et la créativité des étudiants, et transmettez cette information à vos réseaux d'étudiants!

Le concours débute le 12 décembre 2011.
La date limite pour les soumissions est le 1 février 2012 à 12h00
  
 
Il y a des opportunités de promotion variées dans l'industrie pour tous les six gagnants, en plus de : 

Premier prix :        500 $ + une tablette graphique professionnelle de Wacom Intuos4
Deuxième prix :     500 $ + une adhésion a Agency Access
Troisième prix :     250 $ + un certificat cadeau de Kubota Image Tools de 100 $
  
Les 30 premiers gagnants seront mises en vedettes sur le site Web de la CAPIC et lors de la Cérémonie de remise des prix.

vendredi 9 décembre 2011

Le copyright et la loi C-11

Hier, je participais à une conférence sur le projet de loi C-11 qui devrait passer incessamment.

Pour les enseignants, ça semble être une bonne nouvelle, car il y aurait, en théorie, moins de paperasse à faire et moins d'autorisations à demander. L'éducation serait considérée comme une « utilisation équitable ». Pour les créateurs, ça semble être une moins bonne nouvelle globalement...

Comme le mentionnait le conférencier, Georges Azzaria, professeur à la faculté de droit de l'Université Laval à Québec, il faudra probablement une dizaine d'années afin que les juges clarifient l'interprétation du texte de 60 pages, entre-temps on sera un peu dans un flou artistique comme l'est l'affaire Duclos. Tant qu'il n'y a pas poursuites et jugements, il est difficile de bien comprendre l'interprétation de cette loi.

Parallèlement, Jean-Robert Bisaillon, vice-président de l'Association des Auteurs-Compositeurs Canadiens, expliquait sur le site de TorrentFreak, l'intérêt des compositeurs à autoriser le partage des fichiers musicaux gratuitement sur le web. Lui-même compositeur (on se souviendra de son succès Je me souviens, avec les French B), il évoque la structure de la mise en marché et qui sont souvent les vrais gagnants.

Quand je combine les dernières tendances en droit d'auteur et en « droit de copie » (copyright), je ne peux pas visualiser comment le modèle traditionnel pourra survivre. Dans un billet précédent, portant sur une conférence de Stephen Mayes, les chances de gagner des poursuites contre les contrevenants sur le web semblaient très minces selon lui. « Tu fais retirer une image sur un site pour qu'elle réapparaisse sur 10 autres sites »...

Les points de la rencontre qui m'ont le plus impressionné sont le fait que la culture anglo-saxonne a une approche quasi opposée à celle de la culture française en terme de droit d'auteur versus droit de copie. Les principes fondamentaux ne se rejoignent pas à l'exception qu'ultimement les gens cherchent à faire de l'argent. Une question fondamentale que le conférencier a posée: Est-ce que toutes les oeuvres ont de la « valeur » et méritent-elles d'être protégées?

Le Copyright est né de l'apparition de l'imprimerie et de la possibilité de dupliquer une oeuvre. C'est la réponse à la conséquence de l'apparition d'une technologie de reproduction spécifique. Le web et le numérique permettent une diffusion et une reproduction sans précédent, il faut peut-être revoir les prémisses du droit d'auteur. Ce que j'observe au Québec est que le débat sur le droit d'auteur coïncide avec la baisse du marché photographique dans le secteur de la publicité.

La vraie question que j'aurais du poser est, à qui profite cette nouvelle loi et pourquoi y a-t-il lobby dans cette direction? Quand on comprend à qui profite une loi, on comprend souvent le sens profond de la loi.

Il semble que ce projet de loi est un copié/collé du projet C-32 dont la CAPIC a beaucoup parlé. Il reconnaîtrait entre autres le fait que le photographe est le premier propriétaire d'une image et non pas le client qui paie pour. C'est en soi révolutionnaire. La semaine dernière, une ex-étudiante qui gère une grosse compagnie de portraits me mentionnait qu'une cliente réclamait les fichiers originaux d'une photo de père Noël invoquant la loi, car elle payait pour la prise de vue. Ce que j'ai compris de ce dilemme et ce que je lui ai recommandé, c'est de tout mentionné par écrit sur la facture/contrat de sorte à éviter les aprioris. Nous sommes « victimes » d'une mécompréhension de la profession et des ressources sous-jacentes et ce qu'elles impliquent. Des fois ça nous sert, des fois ça nous nuit. Dans ce cas, la simplicité apparente de l'acte photographique semble donner un droit à celui qui paie.

Les lois sont définitivement vétustes, et ce en profondeur. Mais quelles devraient être les nouvelles lois de sorte à être vraiment équitable envers tous?

lundi 5 décembre 2011

Une poursuite intéressante au USA

Un photographe se fait poursuivre pour $28 millions un usage inapproprié d'une de ses photos sur une collection de t-shirts par les parents de la modèle qui était mineure au moment de la prise de vue.

Le détail de la poursuite et la séquence des événements sont décrits sur le site de A Photo Editor.

À qui sert le droit d'auteur et qui gagne vraiment dans ce genre de situation. Le photographe propose une conclusion intéressante citant son propre cas.

dimanche 4 décembre 2011

Les prix photo du congrès FPJQ

Pour ceux qui n'ont pas suivi la scène de remise des prix photo du dernier congrès de la FPJQ, voici la liste des récipiendaires:

Les divers prix Antoine-Desilets:
Bernard Brault de La Presse dans la catégorie Nouvelles
Daniel Desmarais pigiste dans la catégorie Portrait
Bernard Brault de La Presse dans la catégorie Photoreportage
François Pesant, pigiste, dans la catégorie Vie quotidienne
Bernard Brault, de La Presse, dans la catégorie Sports
Martin Leblanc et Isabelle Hachey, de La Presse, dans la catégorie Multimédia
Valerian Mazataud, pigiste, dans la catégorie Relève

Valerian Mazataud remporte la bourse Arthur-Prévost
Olivier Jean remporte une bourse Nord-Sud

Il est toujours intéressant de constater les migrations et l'évolution des photographes.
C'était la deuxième année pour la catégorie Multimédia qui devient de plus en plus un incontournable.


samedi 3 décembre 2011

6 à 8 CAPIC de Noël

C'est ce mercredi le 7 décembre qu'aura lieu le dernier 6-8 des photographes au Bar de la Cinémathèque rue Maisonneuve dès 18 h. Tous sont les bienvenus.

vendredi 25 novembre 2011

Atelier vidéo au congrès de la FPJQ

Aujourd’hui, je participais à un atelier d’une journée montrant comment réaliser un topo vidéo pour le web. Cet atelier était donné par Tristan Péloquin, journaliste à l’écrit, pour le quotidien La Presse. Il se tenait dans le cadre du congrès annuel de la FPJQ (Fédération Professinonelle des Journalistes du Québec).

Ce que j’ai apprécié de cet atelier, et j’ai participé à plusieurs ateliers sur le sujet, c’est le pragmatisme dans le contexte actuel de la situation des journaux au Québec.

En insérrant une mini capsule promotionnelle en début du topo, les publicitaires peuvent rejoindre un public cible qui a désertés les médias traditionnels.
Ce n’est pas que la photo statique est morte, c’est que l’argent de la pub se déplace. Par le même fait, les employeurs demandent de plus en plus à leurs photographes et journalistes de se recycler à la vidéo afin de séduire les publicitaires. Est-ce une tendance temporaire ou une qui perdurera, le temps le dira.

Du côté matériel, Tristan à réaffirmé que les DSLR sont de bonnes caméras pour faire des plans de coupe et des «beauty shots» au look documentaire, mais de mauvaises caméras pour gérer le son, faire la mise au point, zoomer, etc. L’ensemble des complaintes dont les reporters, qui doivent générer rapidement du matériel «lisible», se plaignent depuis leur apparition. D’autre part, Tristan a encouragé les participants à faire le saut à la vidéo et à structurer leur narration de façon très compacte et efficace. Le photographe-reporter-vidéaste-journaliste possède encore un avantage sur les équipes de télé en étant plus léger et ayant un flux de production beaucoup plus rapide. Étonnamment, durant l’atelier, nous avons pu voir en direct, les diverses versions du topo sur l’évacuation des indignés du Square Victoria apparaître successivement sur le site de Cyberpresse. Une première version réalisée et expédiée directement d’un iPhone et plus tard une version plus léchée réalisée avec du matériel plus lourd.

C’est un métier en évolution dans un contexte où les impératifs financiers évoluent rapidement et dictent la forme à adopter. Je persiste à croire que nous ne sommes qu’à l’aube de cette révolution médiatique aux frontières du journalisme citoyen et du reporter professionnel.

Tristan Péloquin au Château Frontenac. photo Martin Benoit

samedi 19 novembre 2011

Enfin une femme teckie sur le web



Je viens de découvrir Oliviatech, une série de vidéos sur Vimeo et YouTube, qui discutent de technologie photo, animés par Olivia Speranza.

Ce qui est intéressant, entre autres, c'est qu'Olivia s'intéresse à du matériel souvent bon marché et présente une analyse simplifiée des produits dans de très courtes capsules vidéos. Ça sent souvent la promotion et l'enthousiasme excessif, mais on reste dans la production indy qui souvent fascine nos étudiants et moi-même.

Je sais que plein de femmes sont des teckies, mais souvent elles n'osent pas trop l'exhiber et c'est ce qui est hors de l'ordinaire dans le cas d'Olivia.

mercredi 16 novembre 2011

Hésitations sur le statut professionnel

Ce matin, on pouvait lire dans les journaux que la ministre St-Pierre est hésitante à passer une loi visant à établir un statut professionnel pour les journalistes (ce qui inclurait les photographes qui travaillent pour des médias). Une question juridique relative à qui administrerait ce titre, rend frileuse la FPJQ.

En parallèle, la FECQ (Fédération étudiante collégiale du Québec) recommandait la création d'un tel titre.

Pour ma part, je crois que dans un contexte où il y a de plus en plus de travailleurs autonomes dans ce secteur ainsi que dans un contexte de concentration des médias, il est souhaitable, afin de maintenir une diversité dans l'information, de laisser ce titre ouvert. La situation contraire sous-entendrait faire une grande confiance aux conglomérats de presse qui souffrent depuis plusieurs années d'une crise de crédibilité.

vendredi 11 novembre 2011

Adobe Flash, les mobiles et les photographes

Adobe annonçait l'abandon du développement de la plateforme Flash sur les appareils mobiles au profit de HTML 5.

Pour les photographes, qui sont souvent des gros utilisateurs du format Flash pour leurs sites web, c'est une variable importante à considérer.

Dans une grande majorité des secteurs photographiques, les sites sont souvent et de plus en plus consultés à l'aide d'appareils portables. Sans mentionné les iPad, iPod Touch et iPhone de ce monde, qui ne peuvent afficher ces sites, je crois que de continuer à se publiciser à l'aide de cette technologie limitera sa visibilité. Je constate depuis la dernière année une hausse constante de la fréquentation de cet humble blogue à l'aide d'appareils mobiles.

dimanche 6 novembre 2011

Hybride photo/vidéo

Les photographes Jamie Beck et Kevin Burg font un bel usage de la "vielle" technique d'animation gif pour simuler une boucle vidéo d'une parcelle de vie.

Une stratégie très légère sur le web et de bonne qualité, si on fait abstraction des sauts d'images (peu d'images par seconde).

Un peu comme le peintre Vermeer, ils ont recherché des moments où le temps se déroule subtilement et où la vie semble statique et arrêtée temporairement. Est-ce un moment vidéogénique ou photogénique.

Une servante, ou sa femme, s'affairant à une tâche domestique temporairement statique. peinture par Johannes Vermeer

vendredi 4 novembre 2011

Le héros photographe

Une étudiante m'a fait parvenir cette collection de bandes dessinées où les héros sont des photographes. Ces bandes dessinées avaient été créées afin de promouvoir chez les jeunes leur intérêt pour la profession.

Considérant l'abondance d'étudiants et le contingentement dans les écoles de photographies ces dernières années, serions-nous dans une position de promouvoir cette orientation professionnelle?

De plus, il est intéressant de constater que la profession s'adressait aux femmes (le héros étant souvent une femme). Il y a plus de 50 ans que cette "campagne" a été lancée et les hommes sont toujours majoritaires dans ce secteur. Par contre, depuis les vingt dernières années, les femmes sont majoritaires en tant qu'étudiantes, et ce dans la très grande majorité des écoles occidentales.

Pourquoi les femmes ne semblent-elles pas persister dans cette profession?

mercredi 26 octobre 2011

Le salaire des photographes de mariages toujours en hausse

Le 6 mars 2008, je publiais un billet sur le salaire des photographes où l'on pouvait voir une statistique américaine qui évaluait le salaire moyen des photographes de mariages à 77k$/an. C'était le salaire moyen le plus élevé des divers secteurs de la photographie.

Trois années plus tard, le salaire des photographes de mariage est toujours le plus élevé et la moyenne se situerait à 226k$/an, ce qui est un saut énorme. Ma mère, qui s'est mariée en 1954, me faisait remarquer que le prix normal sans fla-fla pour de la photographie de mariage en 54 était de 500$...

Que valent ces statistiques et s'appliquent-elles au Québec?

mercredi 19 octobre 2011

Peut-être dans le prochain Photoshop™

Une future fonction pour restaurer les "images floues". Remarquez que ce sont des bougés et non pas des hors foyer.

mardi 18 octobre 2011

Canon 1DX

Je ne sais plus combien de courriels j'ai reçu ce matin à ce sujet et mon Netvibes clignotait d'avertissements de nouveaux billets concernant cette caméra. Ça doit-être hot...

Après avoir lu brièvement les infos disponibles à ce sujet, j'ai l'impression que la caméra est la réponse attendue des utilisateurs Canon contre les superbes ISO des Nikon D3 et D3s. Nikon/Sony va devoir se relever les manches une fois de plus.
Pour ce qui est de la résolution de 18 mp, c'est discutable, mai un beau 18 mp c'est mieux qu'un moyen 22 mp.
La question du fait que c'est un full frame et comment les utilisateurs de 1D (1,3x) seront contents: si la caméra produit une cadence élevée et que le "buffer" fourni et que le 18 mp est beau, on pourra toujours recadrer avant d'investir dans une 400 ou une 600 mm...

Ce qui me préoccupe, et que je ne sais pas encore, concerne le vidéo, à défaut d'avoir un "tilt screen", le port HDMI émet-il en full HD et peut-on se débarasser du point rouge d'enregistrement ce qui permettrait d'enregistrer le vidéo sur des dispositifs externes plus performants?

Si vous connaissez ces réponses, n'hésitez pas à les laisser dans la section commentaires.

samedi 15 octobre 2011

À quand la dominante magenta?

 Au début des années 90, j'enseignais comment simuler la dominante verte des publicités Gucci à l'aide de Photoshop™ version 4. Un espèce de croisement de courbes de dominantes qui devait imiter le comportement de la pellicule photo quand on fait une prise de vue sous "mauvais tubes fluorescents".

Durant les premières 15 années de ma carrière en photographie, la dominante à éviter était la verte. On pouvait être un peu jaune, bleu, mais jamais vert, car le vert avait des référents négatifs: hôpitaux, industrie, maladie, etc. Les dominantes jaunes ou bleues étaient plutôt associées à divers moments de la journée et pouvaient être acceptables ou du moins constituer une "interprétation psychologique" de la scène.

Aujourd'hui, la dominante la plus répandue et la plus provoquée est justement celle que l'on fuyait il n'y a pas si longtemps. Ce "maudit" vert-cyan est devenu ce merveilleux vert-cyan. La liste des publicités, des séries télé, des films et des applications de téléphones qui provoquent ces dominantes est interminables. Que s'est-il passé? Comment une couleur maudite devient-elle si recherchée?

On pourrait invoquer la tendance rétro-vintage et l'influence du look Polaroïd. Mais est-ce que les photos des années 60-70 étaient vraiment de cette couleur ou sont-elles vraiment devenues de cette couleur. Quand je regarde dans mes vieux albums j'en trouve que très peu sauf mes vieux tests Polaroïd 2 1/4 et 4x5 qui ont des ombres des ces valeurs. Dans quelle mesure le grand public a-t-il été confronté à ces dominantes. Je peux aussi trouver une grande quantité de diapos qui sont tournées rouges, des photos sépia, des photos trop roses des pellicules Agfa des années 60. Pour moi ces dominantes me rapellent les photos de club sandwich décolorées dans les vitrines des mauvais casse-croute. Je me rééduque et je commence à apprécier la saveur du jour.

Les défauts d'une génération deviennent les qualités d'une autre. Sommes-nous en train de valoriser le désespoir comme les pubs de mode des années 90 ont valorisé le look toxicomane?

À quand la dominante magenta?

South Beach Miami, photo Martin Benoit

jeudi 13 octobre 2011

Belle collection d'autoportraits de photographes

Voici une belle collection d'autoportraits de photographes de diverses époques.

Enfin des photographes qui acceptent de se photographier. Avez-vous remarqué la gêne que les photographes ont souvent à se faire photographier?

Chez mes étudiants, c'est la majorité?...


Nadar par Félix Tournachon dit Nadar. Merci Hubert.

vendredi 30 septembre 2011

Coup de coeur Fuji X10

Au Salon d-clic, j'ai pu jouer avec un prototype de la nouvelle mini version de la fameuse Fuji X100, la X10.

600 $, plus petit capteur, un boîtier tout noir, un objectif équivalent à une 24-112mm f2 à f2,8.

Ce qui m'a le plus impressionné est le faible bruit à 6400 ISO qui utilise un stratagème développé par Fuji qui baisse la résolution de la caméra à 6 mp afin de regrouper des pixels pour diminuer le bruit. Est-ce une façon de dissimuler le bruit en espérant que tous les pixels du regroupement n'aient pas le même bruit ou... De toute façon, ça fonctionne et on se retrouve avec une image utilisable ce qui est acrobatique considérant la taille du capteur et la résolution. J'ai aussi apprécié le vrai viseur optique très clair qui zoom en synchronisation avec l'objectif. Si le modèle de production est encore plus performant, ce peut-être un appareil de voyage à considérer très discret et à peine plus gros que la Lumix Lx5. Petit point négatif, l'appareil est un peut lent à réagir aux diverses commandes en une ère ou la rapidité de mise en marche est un critère comme s'en vante Nikon avec sa nouvelle Nikon 1 qui était elle aussi présente au salon.

La course des "mirrorless cameras" va bon train. À suivre.

Salon d-clic édition 2011

Aujourd'hui débutait le Salon de la photo et vidéo d-clic au Palais des Congrès.

Faits à remarquer, plus d'exposants, des représentants des manufacturiers et non pas des magasins sur place et quelques appareils prototypes ou en présortie disponible pour prendre en main.

J'apprécie toujours parler au manufacturier, ou du moins un employé du manufacturier, qui connait vraiment très bien son produit.

Le fait saillant était définitivement la présence de compagnies qui se spécialisent en matériel vidéo, Anton/Bauer en étant un bon exemple. Tout ça démontre la forte pénétration du marché de la vidéo dans le secteur photo.
Conférencier expliquant les caractéristiques des diverses caméras vidéos. photo Martin Benoit

La Lumix Lx5 après quelques mois

Je suis passé à une Panasonic Lx5 après quelques années de satisfaction avec la Lx3.

Prise en main améliorée qui ne requiert plus de gaffer tape pour ne pas l'échapper. De nouveaux boutons mieux placés et d'utilisation plus ergonomique. D'autres trucs subtils, mais en gros c'est la même caméra.

Ce qui me préoccupait le plus était la qualité des fichiers à ISO élevés. Je considère maintenant que le 1600 ISO est utilisable et que son bruit est plus organique et gérable avec Lightroom 3. Donc f2.0, 1600 ISO et un stabilisateur, ça permet de faire des photos un peu partout. Si vous avez de la lumière, baissez l'ISO et le fichier est vraiment exploitable.

Des nouveaux éléments que j'apprécie bien, est le fait qu'un viseur électronique orientable peut être ajouté dans la griffe porte accessoire. Ce viseur vous permet de choisir un autre "geste" photographique. Vous n'avez plus à viser à bout de bras au besoin. Vous pouvez viser votre oeil contre la caméra ou, encore plus intéressant, vous pouvez basculer le viseur et adopter la position d'un viseur poitrine qui est pour plusieurs une position très intéressante issue de l'ère des twin lens.

Quelques reproches, et je ne sais pas si c'est propre à mon appareil ou s'ils font tous ça, lors de fortes surexpositions en vidéo, on obtient on dominante parasite magenta et du streaking vertical? Le streaking vertical me semble plus dérangeant que dans la Lx3, mais ça serait à analyser en profondeur.

Finalement, comme dirait Chase Jarvis, la meilleure caméra, est la caméra que vous avez sur vous et dans ce domaine la Lx5 reste une très petite, sinon, la plus petite de sa catégorie.

Étude nocturne sur les déserts insoupçonnés du Québec qui nécessite un bon contrôle de toutes les fonctions normalement automatiques de ces caméras. Photo Martin Benoit

mardi 27 septembre 2011

Nouvelle catégorie relève au Prix Antoine-Desilets

source FPJQ

Le Prix Antoine-Desilets en photojournalisme s'est doté cette année d'une nouvelle catégorie "Relève".
Cette catégorie s'adresse aux membres de la FPJQ, professionnels ou associés qui ont moins de trois ans d'expérience en photojournalisme.

Le prix est un stage rémunéré en photojournalisme visuel à La Presse.

plus d'infos et date limite du 3 oct.

vendredi 23 septembre 2011

Démo collodion humide le 1er oct

Le samedi 1er octobre, de 13 h à 16 h 30, René Bolduc fera une démonstration de la méthode du  collodion humide au 458, rue Notre-Dame Est (coin Berri). Droits d'entrée : 7,80 $.


L'an dernier, j'ai assisté à cette démonstration qui m'a beaucoup plu, en particulier l'effet pictural des optiques qu'il utilise. Apportez-vous du papier et un crayon pour prendre des notes, car ce procédé est plein de particularités qui sont faciles à oublier si vous voulez vous y mettre un jour.

 J'ai toujours été freiné par le fait que cette version du procédé utilise des solutions de cyanures de potassium comme fixateur. Une solution létale pour l'utilisateur si mal gérée. L'effet, par contre, ne peut être reproduit par Photoshop et a une signature d'un romantisme unique.

démonstration de l'an dernier avec René Bolduc. photo Martin Benoit


vendredi 16 septembre 2011

Jodi Bieber et les hommes

Mardi soir dernier au Dawson College, avait lieu une table ronde autour de Jodi Bieber grande gagnante de la photographie de l'année au World Press.
Jodi nous a présenté son parcours et a discuté de son approche photographique. En gros, cette quasi-autodidacte a développé son style au cours de ces années tourmentées que furent les années 90 en Afrique du Sud. Son travail au sein d'un grand média et la révolution sociale qui se déroulait autour d'elle lui a permis de développer une sensibilité et une préoccupation militante. Son style de reportage, tenant plus de la démarche artistique aujourd'hui, lui a valu d'être engagée par le Time magazine pour faire une série sur la situation de la femme qui lui a fait finalement faire sa fameuse photo de Aisha (l'Afghane aux nez et oreilles coupées).

Jodi a souligné de façon intéressante la très grande différence entre l'approche masculine et féminine en photographie documentaire. Cette thématique l'intéresse et sera le sujet d'un prochain travail. L'animateur (Denis Trudeau) et Stephen Mayes furent très intéressés et ont corroboré certaines de ses observations.

Jodi et les hommes photographes, une aventure à suivre.

Jodi Bieber, Denis Trudeau et Stephen Mayes. photo Martin Benoit


Stephen Mayes et le nouveau paradigme de la mise en marché

Lundi soir dernier, Stephen Mayes donnait une conférence au Dawson College sur sa vision de la mise en marché des photos dans le contexte actuel.

Stephen Mayes est incontestablement quelqu'un qui connait très bien le secteur considérant qu'il est directeur de l'Agence VII et qu'il a travaillé pour Getty Image et autres réseaux importants de mise en marché d'images.

Stephen a fait état de l'importante baisse des prix pour l'achat d'une photo. Il a aussi parlé de la vétusté de vendre des licences d'utilisation et la quasi-disparition du droit d'auteur et de l'idée de poursuivre les utilisateurs illégaux. Un portrait financier assez sombre pour les pessimistes. Par contre, il a raconté son expérience à vendre une nouvelle valeur et découvrir de nouveaux marchés. Dans le cas de l'agence VII, ils ont décidé de vendre de l'intégrité et de vendre cette intégrité à des organismes qui achètent de l'intégrité, comme la Croix Rouge ou encore des compagnies désireuses de véhiculer une image intègre comme LG. Ils ont trouvé une valeur ajoutée à leur produit et vendent cette valeur ajoutée.

Stephen a aussi parler de la puissance du petit producteur qui a de la facilité à ajuster son tire par opposition à une grosse organisation lourde et de l'importance d'utiliser les leviers des divers réseaux sociaux pour devenir un diffuseur diffusé et créer un momentum.

Ce que j'ai le plus retenu est que "If you have something to say" on a plus d'avenues qu'auparavant et une possibilité de contrôler ou d'aiguiller notre diffusion, mais il faut avoir quelque chose à dire.

Stephen Mayes lors de la conférence, photo Martin Benoit

mercredi 14 septembre 2011

Appel de dossiers Cédez le passage

Cédez    le    Passage    invite    les    photographes    émergents    à    soumettre    un    dossier pour sa programmation 2011-2012. Tous types de proposition, tant celles à    caractère    social,    documentaire    ou    conceptuel,    seront    considérés.    L’objectif étant de présenter des projets variés, aux thèmes et démarches multiples.
Votre dossier doit comprendre:
*    Entre 12 et 20 images (format jpeg max 500ko chacune) constituant une série proposant un sujet ou un thème donné. Les portfolios ne seront pas considérés.
*    Une brève description du projet (max 300 mots). *    Un curriculum vitae permettant de vérifier votre éligibilité.
Vous devez nous faire parvenir votre dossier par courriel à l’adresse suivante: soumission@cedezlepassage.com
Date de tombée: 15 octobre 2011 Tous les détails à: www.cedezlepassage.com/appels-de-dossiers/cedez.php

dimanche 11 septembre 2011

La Tilt and Shift de Schneider bientôt analysée sur ce blogue

Bientôt, j'analyserai la 50 mm Tilt and Shift de Schneider en comparaison avec la 45 mm T-S de Canon. Deux objectifs importants dans le secteur de photographie industrielle et d'architecture.

Différences ergonomiques, performances optiques, séquence de travail, la Schneider est souvent oubliée ou méconnue. Quels sont ses points forts et ses points faibles. Donnez-moi encore un peu de temps et je vous fais un distillat de 500 mots.


Rodrigo et la bête, photo Martin Benoit

Stephen Mayes et Jodi Bieber au Collège Dawson lundi et mardi

source Production Foton

En collaboration avec le World Press, le programme de photographie du collège Dawson présente deux conférenciers de très haut calibre lundi et mardi soir à la Room 5B16 au 3040 Sherbrooke Ouest à 18 h 30.

Deux conférences gratuites pour le grand public.


Lundi
Stephen Mayes discutera de stratégies à adopter par les jeunes photojournalistes qui essaient de se bâtir une réputation et de gagner leur vie dans ce domaine. Il commentera aussi la signification des changements technologiques en photographie et les nouvelles tendances en multimédia, incluant la vidéo.
Cette conférence sera suivie d’une rétrospective de 10 ans de photographie à la VII Photo Agency. La naissance de l’agence est liée de façon inextricable à l’attaque du 11 septembre 2001 par Al Qaida.


Mardi
Jodi Bieber parlera de ses expériences en tant que femme photoreporter. Elle expliquera son engagement comme photographe de la violence à l’égard des femmes.
Table ronde animée par Dennis Trudeau
Madame Bieber et Stephen Mayes demeureront sur place pour de plus amples discussions sur les femmes dans le domaine du photoreportage.


photo de l'année du World Press 2010 par Jodi Bieber

jeudi 8 septembre 2011

3 pour 1 hier au World Press

Hier soir avait lieu le vernissage de l'exposition World Press édition 2011 au Marché Bonsecours.

Deux autres expositions de photographies ont aussi lieu à la mezzanine de cette salle.
Le  projet C-41 qui met de l'avant la relève photographique québécoise et AnthropoGraphia qui présente des reportages sociaux.

Une fois de plus, ce vernissage s'adressait qu'aux personnes invitées, ce qui, à mon sens, diminue la "grande messe" de cet événement.

Jolianne Lallier-Matteau et Alexandre Chabot, photographes émergents de l'expo C-41, devant leur reportage sur la culture floridienne. photo Martin Benoit

samedi 3 septembre 2011

Le Making Of de Bang Bang Club

Je me suis finalement acheté le DVD du film « Bang Bang Club » afin de l'étudier d'avantage et d'évaluer l'impact que son contenu pourrait avoir dans mes classes de Reportage.

Ma découverte a été le Making Of de 46 minutes où l'on voit les photographes personnifiés, guider les acteurs dans leur façon de faire et penser. Les vrais Greg Marinovich et João Silva ont participé au tournage pour guider et expliquer les divers contextes reconstruits dans le film.

Comme je mentionnais, dans un billet antérieur, je ne connaissais pas assez l'histoire de ces photographes pour juger de la fidélité historique. Maintenant, je constate le soin qui a été apporté à rester fidèle au climat de l'époque et à l'attitude des photographes dans ce contexte. Le film n'en est que plus intéressant et pertinent.

João Silva (à gauche) guidant Ryan Philippe (à droite) et Frank Rautenbach au centre. image extraite du Making Of.

jeudi 1 septembre 2011

La haute saison des expos et Privacy de Leda

La haute saison des expos de photos est amorcée. Le Mois de la Photo, le World Press et la multitude d'expos en parallèle bat son plein.

Leda expose, depuis un certain temps, sa série Privacy sur la place Émilie-Gamelin en face d'Archambault. Cette série constitue un excellent exemple du gauchissement d'un style à une fin (Style Bending for a Purpose). Les extérieurs sombres à la tombée du jour nous révèlent des intérieurs intimes sur une autre réalité. Pour le lecteur néophyte, ces images peuvent sembler être des prises de vues candides réalisées par un amateur témoin privilégié. Ces mise en scènes sophistiquées nous font réfléchir sur la frontière entre la vie privée et l'univers de la publication, allant du légitime à l'illégitime.

Une belle réflexion artistique-sociale en ces temps où le flou artistique règne dans ce domaine de la redéfinition du droit à la vie privée.
photo Martin Benoit

dimanche 28 août 2011

Témérité et innocence

Le numéro de mai de News Photographer a consacré onze pages à réfléchir sur le décès de deux photographes en Libye le mois précédent.

Un article de fond sur la question comme j'en ai rarement lu sur le sujet.

News Photographer est la publication officielle de la NPPA (National Press Photographers Association) et fait l'éloge de la profession pour ses membres.

Ce qui m'a surpris dans cet article est la sévérité avec laquelle la situation actuelle de la photographie de guerre a été jugée. Il semble que plus fréquemment qu'auparavant, on retrouve en zone de combat des photographes pigistes non expérimentés qui prennent des risques sans fondement qui ne sont que le résultat de leur inexpérience et par le fait même mette en péril la vie de leurs collègues plus expérimentés. L'incompréhension des conflits est la raison pour laquelle ces photographes « verts » se mettent en positions périlleuses. Le phénomène de regroupement derrière les « vétérans » croyant faire ce qu'il faut faire, mettant en danger la vie même de ces vétérans. Comme dit James Nachtwey dans le film War Photographer, il faut faire ses devoirs avant d'aller se lancer dans une zone dangereuse (interprétation libre).

Enfin beaucoup d'innocence et de témérité mal placée. On croirait que les scènes du Bang Bang Club, qui pouvaient sembler caricaturales, se produisent vraiment sur le terrain.

Un autre commentaire troublant, est la critique de photographes qui se filment sur ces scènes ou filment ces scènes avec leur iPhone. L'auteur commente que ce n'est pas un terrain pour faire de l'art considérant les enjeux et la mission du reporter de guerre...

Un article très sévère à l'égard de plusieurs photographes incluant les décédés. Il porte à réflexions qui se résument mal ici en quelques paragraphes, mais qui laisse à songer, à savoir si le photographe héroïque n'est pas de retour dans l'imaginaire de quelques-uns.

mardi 16 août 2011

Quand The New York Times parle du HDR

Il y a quelques jours, le prestigieux, très populaire quotidien, The New York Times, a voué un article au HDR.

Le débat réside en la valeur artistique de telles images versus leur fidélité.

Il devient évident que cette approche de combiner plusieurs images pour en réaliser un composite, gagne en popularité, tant chez l'amateur que chez les pros.

Est-ce une stylistique de passage ou traversera-t-elle l'usure du temps? On peut facilement imaginer qu'à court-moyen terme, la dynamique des capteurs, ou des stratégies de capture sera telle, que la possibilité de travailler une image possédant plus de crans de latitude que nécessaire sera monnaie courante. C'est un peu comme les discussions qui rodent ces temps-ci dans le secteur de la cinématographie relativement à la grande dynamique de la pellicule négative qui peut enregistrer jusqu'à 14 crans versus les capteurs qui ont des latitudes moindres.

Il devient de plus en plus évident que l'oeil ne décode pas la lumière comme la pellicule ou les capteurs numériques. Quoi qu'il en soit, le photographe aura pour un certain temps le rôle de choisir quelle portion de la scène photographiée est pertinente au message qu'il veut communiquer.

merci Normand

samedi 13 août 2011

Où se situent nos caméras HDSLR en relation avec les caméras pros

Si vous voulez avoir une meilleure compréhension des performances de nos caméras qui font du HD, relativement aux caméras pros, ce site présente un bon vidéo qui fait une analyse technique et subjective accompagnée de critiques du monde de l'industrie.

Du point de vue uniquement technique, nos caméras offrent souvent des résultats surprenants pour le prix. Au niveau de l'ergonomie, de la souplesse d'exploitation ultérieure des fichiers et des fonctionnalités, il reste encore beaucoup de travail.

merci Ognian

vendredi 5 août 2011

Peter Lick et l'art du marketing

Lors d'un séjour à Miami Beach cet été, j'ai découvert le phénomène Peter Lick. Un photographe de paysages qui fait son autopromotion et mise en marché en utilisant les grands moyens.

J'ai premièrement découvert une galerie qui lui appartenait et qui lui était entièrement dédiée sur la Lincon Road. La grande artère des magasins chics de Miami Beach. Une galerie très bien décorée avec du bois naturel de bon goût et des grands panoramas mis en valeur.

En discutant un peu avec le « gérant » de la galerie, qui était surpris qu'en tant que photographe je ne connaisse pas ce prodige, j'ai découvert qu'il avait gagné tout ce qu'il y a de prestigieux en tant que prix et qu'il possédait treize galeries situées dans plusieurs grandes villes.

Adepte du format 6x17 cm il photographie les plus beaux endroits et en fait de très grands tirages. Ce qui m'a le plus impressionné c'est la machine de marketing derrière le produit. Cette machine lui a permis de vendre pour plus de 200 millions de $ de tirages...

Doit-on nommer cette stratégie du super microstock, de l'art autopropulsé? De toute façon Lick a vraiment du talent si l'on mesure son succès financier.

Désert et flash

Normand G. nous propose une série de portraits nocturnes des personnages sahariens avec accents au flash.

Une belle façon de réaliser des portraits évocateurs mis en scène. Cette stratégie contribue à créer une ambiance magique sans prétention de faire autrement.

Le lecteur ne se sent pas berné, mais plutôt charmé.

lundi 1 août 2011

Humour britannique décapant

Normand G. nous propose David Steward, un photographe britannique possédant un humour particulier.

Des séries d'images qui valent la peine d'être explorées aux subtilités inquiétantes à l'occasion.

dimanche 26 juin 2011

De retour en août

C'est le temps des vacances et cette année je ralentirai les billets sur ce blogue afin de revenir en août avec une vision reposée. Eh oui, les profs ont aussi besoin de vacances à l'occasion.

Cet été Montréal est rempli d'opportunité photographique sur le plan culturel. Si on contourne les trafic et les travaux en vélo, la ville est agréable et dynamique.

Diverses expositions photo se déroulent présentement et au retour nous aurons une autre édition du World Press et du Mois de la Photo.

QMI a engagé plein de nouveaux photographes à en croire les bas de vignettes de leurs diverses publications.

Hasselblad ont annoncé leur caméra de 200 mp par l'intermédiaire d'expositions succLienessives, à la façon des PhaseOne, EyeLike et autres dos numériques d'il y a 10 ans.

Lytro annonce sa technologie qui permet de refaire la mise au point après la prise de vue.

Une autre année excitante en photographie comme il y en aura bien d'autres à venir. Je ne crois pas que nous verrons une accalmie technologique ou sociale d'ici peu.

Bonnes vacances
14th Street, Miami, photo Martin Benoit


lundi 20 juin 2011

Une icône en devenir

Vous avez probablement vu la photo de Rich Lam des « amoureux des émeutes de Vancouver ». La photo a fait le tour du monde en très peu de temps.

Deviendra-t-elle une icône de la photographie? Une image qui traverse le temps et dont une très grande majorité de la population se souvient. Un peu comme « les amoureux de l'hôtel de ville », « le garçon et les chars d'assaut » de la place Tianamen.

Ce qui détermine si une image deviendra une icône est un phénomène incontrôlable de la part du photographe généralement. La très grande majorité des images qui en sont devenues ne se destinaient pas à cette grande reconnaissance. Une reconnaissance bien sûr, mais rarement de l'ampleur obtenue. On n'a qu'à penser à la photo du Che faite par Korda.

Il y a un an ou deux, un groupe a discuté de cette question en compagnie de Reza au café Laïka de Montréal (un jour, je mettrai en ligne cette vidéo que j'ai faite de la rencontre, mais qu'il me reste à étalonner...). Il y a quelques moi, Jacques Bertrand de l'émission La tête ailleurs m'interviewait sur ce même sujet.

Je crois en cette photo et contrairement à d'autres qui ont des origines à l'occasion douteuses, je me plais à croire en son authenticité. C'est peut-être les circonstances qui l'entourent, le récit des parents des amoureux, la lumière, etc. C'est quand même étrange qu'aucun autre photographe n'ait saisi cette scène ou un moment proche de cette scène. Je n'y étais pas, mais ce devait être remarquable. Chance du photographe, très certainement. De plus, le moment n'a pas dû durer, car la fille était blessée et elle devait « dégager ».

Si cette photo ne devient pas une icône, ce sera, car le hockey et Vancouver ne représentent pas grand-chose au niveau international. Si la photo est si exceptionnelle, elle transcendera ce phénomène. En espérant que le photographe la proposer au maximum de concours.

Bonne chance.

mardi 14 juin 2011

Démo Phase One


Aujourd'hui, PhaseOne présentait sa dernière mouture de Capture One 6 ainsi que leurs derniers dos à 80 mp de la série IQ chez Photo Service.

Ce que je constate est une intégration des diverses technologies que l'on retrouve un peu partout ailleurs, mais dans un seul forfait. L'écran magnifique des iPhone 4 avec toutes les manoeuvres tactiles qui sont en train de devenir un standard. La diffusion sans fil des images capturées sur iPod, iPad et iPhone pour permettre aux « spectateurs » de voir le shoot en évolution. Une amélioration des ISO élevés pour s'approcher des performances des DSLR (quel paradoxe). Une plage dynamique encore améliorée à 12 1/2 crans ainsi qu'une rapidité de capture de 1,4 fps.

Ce que j'ai le plus retenu, c'est la qualité de l'éclairage produit par un immense ring flash de 1 m de la compagnie Hensel, qui servait à la démonstration effectuée par Michel Cloutier. Une compagnie de flash allemande qui utilise des piles de dernières générations ultras compactes et robustes. Une lumière difficilement atteignable autrement qu'avec ce genre de source axiale qui possède ses caractéristiques propres. Contrairement aux ring flash conventionnels de faible diamètre, ce ring flash, de forts diamètres, produit une ombre d'arrière-plan douce tout en maintenant sur le sujet les caractéristiques hautes lumières luisantes sur une plus grande surface.

cliquez sur l'image pour en voir les détails, photo Martin Benoit

dimanche 12 juin 2011

Shaun Best de Reuters meurt hier à 44 ans

Samedi soir, Shaun Best, photographe pour Reuters Montréal, est décédé à l'âge de 44 ans.

Il avait fait ses débuts à Winnipeg et est arrivé à Montréal vers le milieu des années 90.

Le Winnipeg Sun pour lequel il a travaillé en début de carrière honore sa mémoire.

Shaun Best lors d'un match des Allouettes, photo Martin Benoit

jeudi 9 juin 2011

Conférence historique hier soir


Hier soir, avait lieu aux bureaux de la FPJQ, une conférence que je considère historique. Elle réunissait quatre représentants de la police de Montréal, un photographe, un avocat et une vingtaine de photographes, vidéastes et journalistes.

Le but de la rencontre était de comprendre comment photographier une manifestation violente sans se faire arrêter.

Le contexte ne pouvait pas être plus à propos. Après les événements de mardi (un itinérant tué par la police et un passant tué par une balle perdue), le climat était palpable. De plus, la conférence commençait à 19 h juste avant une manifestation contre la brutalité policière qui devait débuter au square Berri vers 21 h. Les représentants de la police avaient hâte de quitter pour aller gérer cette manif et le conférencier, Jacques Nadeau, était assigné par son quotidien, Le Devoir, pour aller couvrir cette même manif.

Les questions fusaient de partout de la part de l’audience envers les représentants médias de la police, Jacques Nadeau et un avocat spécialisé dans le droit à l’image, Christian Leblanc.
Cette conférence a été initiée après les tentatives infructueuses de Brian Miles, président de la FPJQ, de trouver, conjointement avec le SPVM, une façon de rendre le travail de documenter les manifestations du 15 mars (manifestations annuelles contre la brutalité policière) plus sécuritaire.

La question est complexe, trouver l’équilibre entre rétablir l’ordre et respecter le droit à l’information en particulier dans le cas des photographes/vidéastes qui ont besoin d’être près de l’événement. Comment reconnaître un « vrai » photographe compte tenue de la démocratisation de la profession qui a pour conséquence que l’équipement photo n’est plus un indicateur de qui est là pour les bonnes raisons. Comment et qui accréditer officiellement, etc. ?

Les représentants de la police ayant quitté, nous avons eu droit à une relecture par Jacques Nadeau de leur approche et quelques conseils de base, comme faire preuve d’anticipation et optimiser son positionnement relativement à sa propre sécurité ainsi que le sens des images produites. Une fois que Jacques a quitté, c’est l’avocat qui répondit aux multiples inquiétudes légales de l’audience. La loi et la jurisprudence sont très mal comprises dans ce domaine du droit à l’image. Finalement, plusieurs ont quitté et sont allés rejoindre la manif du square Berri pour mettre en pratique leurs nouvelles connaissances acquises.


Commandant André Besner lors de la rencontre, photo Martin Benoit

6 à 8 CAPIC un franc succès

Ce mardi avait lieu le premier 6 à 8 CAPIC au bistro de la Cinémathèque. Une soirée chaude où plusieurs se sont présenté membres ou non-membres. Une soirée entre photographes de toutes catégories où l'ouverture d'esprit et la passion de la photo étaient au rendez-vous.

La CAPIC espère en faire une tradition le lieu étant excellent permettant d'être à l'extérieur sur une terrasse si la température est clémente ou à l'intérieur. Un endroit peu connu, mais accueillant.

D'autres photos sont disponibles sur la page Facebook de CAPIC Montréal.

photo Martin Benoit

Ce blogue en version mobile

Si vous utilisez un lecteur mobile, comme un iPhone ou autre, pour lire ce blogue, il sera dorénavant affiché de façon compacte et plus lisible. Le téléchargement devrait être plus rapide et utiliser moins de bande passante pour vous laisser de la bande passante pour d'autres usages et diminuer votre facture de débordement.

Si je cumule les pourcentages des lecteurs utilisant des mobiles, c'est presque 1 %, soit environ 45 visiteurs uniques par mois des 4500 en moyenne. Seul le fil des billets sera diffusé par contre, il faudra recourir à un lecteur traditionnel afin d'avoir accès aux menus périphériques.

Toujours à l'affut d'être écoresponsable et d'économiser les ressources cybernétiques de la planète, je proclame donc ce blogue un peu plus vert ou un peu moins magenta :)

lundi 6 juin 2011

Renaud Philippe, premier prix AJIQ

Jeudi dernier, Renaud Philippe a remporté le premier prix, dans la catégorie Photographie de presse, lors du Gala des Grands prix du journalisme indépendant de l'Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ). François Pesant et Michel Huneault faisaient aussi partie des finalistes.

Renaud s'est mérité ce prix pour ses photos du séisme en Haïti qui furent publiées dans le MacLean's. Le Soleil, La Presse, Gente (Italie), Le Figaro (France), Métro Montréal et le GlobalPost.com (États-Unis).

photo Alexandre Albert

vendredi 3 juin 2011

Les mardis des photographes le 7 juin

source CAPIC

Avec le retour du beau temps, c'est le retour de nos rencontres mensuelles!
Parce que le monde de la photo est tout petit, trinquons mes amis!

Soyez là dès la première édition:
mardi prochain le 7 juin dès 18h
au Café-bar de la Cinémathèque
335, boul. de Maisonneuve Est.

On répétera la formule tous les premiers mardis du mois.

dimanche 29 mai 2011

Entre le JPG et le RAW en vidéo


Depuis l’introduction des HDSLR, et en particulier la Canon 5D mkII, les photographes/vidéastes ont commencé à constater les limites d’utilisation des fichiers pondus par ces caméras. Les limites de la bande passante dans ces caméras imposent un taux de compression très élevé qui se traduit par une dégradation de l’image une fois des modifications appliquées à cette dernière.

C’est pourquoi de nouveaux enregistreurs numériques vidéo à faible taux de compression apparaissent comme des champignons sur le marché.

Parmi les plus populaires, on retrouve les AJA, NanoFlash, Ninja d’Atomos, Sound Devices, Hyper Deck Shuttle de BlackMagic, etc. Ces dispositifs enregistrent à partir du port HDMI de la caméra, et selon la qualité du signal généré par ce port, ils peuvent sauvegarder une version beaucoup moins compressée et plus maléaables en post production. Une forme d’intermédiaire entre le raw et le JPEG très compressé.

Une fois l’excitation de la grande résolution et du peu de profondeur de champ passée, on découvre rapidement les limites d’exploitation de ces fichiers et l’on envie les caméras qui sauvegardent en raw ou en des formats moins compressés.

Ces dispositifs baissants toujours de prix (certains coûtent aussi peu que 360 $) il devient tentant de s’en procurer pour des situations plus préméditées où l’ajout d’un tel accessoire reste acceptable dans le flux de production.

D’ici peu, nos caméras ressembleront à des arbres-de-Noël, tant il y aura d’accessoires à ajouter afin de faire des captures décentes. Viseurs, microphones, préamplificateurs, enregistreurs audio et vidéo parallèles, follow focus, etc. Le prix de l’ensemble de ces dispositifs rejoindra le prix des caméras vidéos semi-pro sans toute fois atteindre leur ergonomie. Sommes-nous en train de réinventer la roue ?

Le métier de photographe et le rêve américain

Un fidèle lecteur, toujours à l'affut des points de vue exotiques et troublants, ma fait parvenir cet article sur la structure financière et les erreurs de conceptions financières relatives au secteur de la photographie de mariage.

C'est le paradoxe de la structure financière du photographe versus sa passion et souvent son mauvais sens des affaires. La photographie a tellement évolué ces dernières années qu'une confusion ou un égarement s'est installé sur les bonnes marches à suivre en affaire. Les marchés évoluent, les équipements, etc.

Conclusions : équipement minimum, qualité photo maximum et attitude personnelle maximum.

Merci Will.

Encan photo bénéfice aujourd'hui


À Drummondville aujourd'hui, encan bénéfice pour le Musée populaire de la photographie.


Voir les détails en cliquant sur l'affiche

vendredi 27 mai 2011

Prof de photo recherché au Cégep de Matane

Le Cégep de Matane est à la recherche d’une enseignante ou d’un enseignant dans la discipline suivante pour l’année scolaire 2011/2012 :

Photographie (concours 17-2011/2012)

Qualifications requises:

Charge complète pour l’année 2011/2012
570-116-MT traitement numérique 1 (automne 2011)
570-315-MT Prise de vue studio (automne 2011)
570-216-MT Traitement numérique II(hiver 2012)
570-406-MT Mise en scène (hiver 2012)

Diplôme terminal de premier cycle universitaire dans la discipline concernée.
Nous souscrivons à un programme d’accès à l’égalité.
Les personnes intéressées doivent soumettre leur candidature accompagnée de leur curriculum vitae et des pièces attestant de leur scolarité (relevés de notes, diplômes, etc) avant le 7 juin 2011, à l’adresse suivante: Service des ressources humaines, Cégep de Matane, 616 St-Rédempteur, MATANE (Québec), G4W 1L1. Télécopieur : (418) 566-2115 et courriel : dirreshum@cgmatane.qc.ca
Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées

mercredi 25 mai 2011

Demain soir jeudi, vernissage de procédés anciens


Demain, jeudi le 26 mai, Nathalie Ampleman et Claude Bouchez exposent des gommes bichromatées et des cyanotypes à L'espace contemporain 5175 ave Papineau Montréal.


Voir leur blogue
.

Nathalie AMPLEMAN poursuit depuis plusieurs années une démarche en photographie originale et personnelle. Elle produit une collection d’images qui emprunte divers courants photographiques des 150 dernières années. Dans ses projets photographiques, elle utilise la gomme bichromatée qui est un procédé d’impression photographique datant de 1855, peu connu et pratiqué, utilisant la séparation des couleurs. Sa photographie, tout en ...étant fondée du réel, invente son propre univers. Elle brouille la frontière entre la réalité et la fiction. La technique se met au service de son image, elle-même soumise à celle de son instinct, révélant sur son support l’éclat des couleurs pigmentées. Il en résulte des images oniriques et uniques s’apparentant au subjectif processus d’estampe. Photographe d’expérience, Nathalie Ampleman est en début de carrière dans le monde des arts visuels.

Claude BOUCHEZ habite à Saint-Georges-sur-Cher dans le centre de la France. Autodidacte de profession, il enseigne dans des collèges, des lycées et des regroupements d’artistes depuis de nombreuses années les différents procédés de prise de vue et de tirage ancien de photographie. Depuis 1983, il expose régulièrement son travail dans des centres et manifestations artistiques. Artiste d’expérience, il est reconnu par ses pairs pour son implication dans l’avancée du mouvement de la photographie artistique contemporaine en permettant à plusieurs procédés anciens, par l’enseignement et la pratique, de connaître une nouvelle jeunesse en les intégrant dans l’art contemporain. Recherchant des passages entre le dessin et la photographie, ses images sont des reflets de notre époque, faites d’informations reçues et passées par le filtre de ses sensibilités.