lundi 31 décembre 2007
Diaporama sonore de la mort de Benazir Bhutto
Il a créé ce diaporama sonore décrivant sa démarche avant, durant et après l'assasinat de Benazir Bhutto.
Un bel exemple de l'état d'esprit qu'un photographe peut adopter pour capturer et simultanément se protéger dans ce genre de contexte imprévisible.
Un cas aussi où, l'usage du son et d'explications, donne une autre perspective sur un événement.
Une autre version chez CNN et une autre chez MSNBC.
dimanche 30 décembre 2007
Chantal et ses deux D3
Nouvellement équipée de ses deux Nikon D3 à ISO élevés de qualité. Elle n'utilisait aucun flash tandis que Pascal travaille encore au flash.
Plusieurs choses à remarquer ici: nous sommes dans une soirée de lutte et nous avons deux femmes photographes (il y en avait deux autres aussi); l'imagerie au flash permet une grande qualité technique d'images, mais une ambiance souvent détruite à moins que l'ambiance existante soit vraiment nulle; travailler sans flash permet d'être plus léger et plus rapide sans être obstrusif. Contrairement à ma photo, on évite les premiers plans "blastés" et les ombres portées surtout quand le premier plan est très blanc... Ne vous inquiétez pas, j'ai des photos où la robe est parfaite. (C'est quoi cette idée de se marier en blanc contre un fond noir, on ne pense pas aux photographes...)
jeudi 27 décembre 2007
Prédictions 2008
Avant que l'année se termine, je vous laisse avec mes prédictions pas trop sérieuses à la JoJo Savard™ pour l'année 2008.
Le droit d'auteur
Le droit d'auteur continuera à s'étioler et il faudra justifier de plus en plus le pourquoi de charger des sommes pour des publications supplémentaires. La tendance sera au "Buy Out" (tendance déjà amorcée). Remarquez la nouvelle loi aux Pays-Bas qui force les organismes gouvernementaux à utiliser des logiciels libres de droit. Le phénomène Radio Head et l’évolution de la notion du “Fair Use”.
(suite et autres prédictions)
dimanche 23 décembre 2007
Étienne Boisvert s'expose
Photo District News fait sa propre analyse du phénomène Hilary
vendredi 21 décembre 2007
Bande audio des ateliers du congrès de la FPJQ
Hillary Clinton dernière victime de la tyrannie du paraître
par Normand Grégoire
Il est à la fois fascinant et hautement déprimant de constater l’orage médiatique provoqué par la publication d’une photo de la candidate démocrate aux présidentielles 2008 américaines.
Il est inhabituel que des images peu flatteuses de femmes politiques passent les filtres des agences. Pourtant dans ce cas, cette image nous montre une femme dans la soixantaine qui mène un train d’enfer pour devenir la première, première dame des USA. Elle n’est pas jeune, elle n’est pas ‘’Botoxée’’, elle n’a pas été ‘’Photoshopée’’, bref elle est fatiguée et c’est normal. Et ça dérange, on n’est plus capable de voir des femmes autrement que belles, jeunes, riches et pimpantes le sourire aux lèvres avec comme seule fonction d’être charmante. Cette femme dans la soixantaine travaille d’arrache-pied et elle a le droit d’être fatiguée.
Il est évident qu’une image semblable d’un candidat masculin aurait démontré à la fois sa détermination - il travaille sans relâche - et son humanité - il est fatigué - et le tout eût été porté de façon positive à son bilan.
Dommage pour Hillary et dommage pour toutes les femmes.
prise par Jim Cole de l'Associated Press
Les photographes de La Presse font une revue de l'année
MSNBC a aussi monté son site de photos de l'année. Remarqué l'usage du son et du montage diaporama.
jeudi 20 décembre 2007
Tout savoir sur les lutins !
http://www.photoman.ca/toutsavoir
PS: Bravo pour le blog que je fréquente régulièrement !
Studio Photoman, Stéphane Najman
La puissance du multi-plateforme
La balloune (The Bellounne)
lundi 17 décembre 2007
Eh! Pourquoi m'avez-vous photographié?
Ce matin, je marchais tranquillement vers le métro en faisant mes push-up de feature (anecdotes de la vie quotidienne). Je sors donc ma petite Fuji A510 à $110. Je photographie au télé, entre autres, un type qui nettoie la rue avec sa souffleuse. Je m'approche un peu plus au grand-angulaire et à environ dix pieds du type je fais une autre photo de la belle gerbe de neige qui sort de sa souffleuse.
Le type arrête sa souffleuse et m'interpelle: Eh! pourquoi m'avez-vous photographié? Voulez-vous dénoncer quelque chose? Je réponds: Non, je photographie la neige, c'est beau. -Ah bon.
Je poursuis mon chemin et regarde ma dernière prise de vue pour constater qu'elle n'a même pas été enregistrée car la caméra avait gelé...
Ce citoyen pourrait être décoré le montréalais de l'année pour aider les cols bleus en nettoyant la rue à l'aide de son propre équipement. Au contraire, Il est inquiet d'être dénoncé... Les pros de l'actualité sont familiers avec cette musique. Je n'étais pas menaçant, sac d'écoliers au dos et petite caméra à $100. Que se passe-t-il? Ce n'est pas l'Affaire Duclos, car il n'était pas inquiet d'être publié, il était inquiet d'être "dénoncé". Qu'est-ce que ça démontre? La caméra, même dans des mains amatrices, est un outil puissant et malin à la porte de tous? Effectivement, il va être dénoncé, non pas pour avoir soufflé la neige de la rue sur le trottoir, mais plutôt pour avoir développé dans son inconscient une paranoïa injustifiée ou justifiée?
Au moins, il m'a vouvoyé. J'aurais eu un gros kodak et une veste pleine d'équipement, ça aurait été pire. J'aurais eu un cellulaire et l'aurais pointé, peut-être équivalent. Peut-être que j'aurais dû être une adolescente habillée en rose avec un cellulaire Raz magenta, un grand sourire aux lèvres et des jeans serrés...
La photographie gagne en "pouvoir", on emprisonne et tue des photographes chaque année. Le geste photographique devient par le fait même plus complexe. Est-ce un "aftermath" du 11 septembre?
dimanche 16 décembre 2007
La pige à la hausse (opinion)
Les métiers de photographes-illustrateurs ou reporters faisans partis de ces secteurs, il convient d'en conclure que les qualités d'entrepreneuriat ne sont plus à négliger,.
Les photographes sont un peu assis entre deux chaises. D'un côté, ils se perçoivent comme des artistes et d'autre part ils ont à gérer une mini entreprise qui les fait vivre. La tradition chez les artistes n'est pas de mettre de l'avant des approches "mercantiles" mais de favoriser un climat propice à la création et l'expression. Cette "peur" du mercantilisme a pour conséquence que beaucoup de photographes sont mal gérés et vivent une précarité indésirable.
Les écoles sont les premières à ne pas développer l'approche "entrepreneuriale" de la profession laissant à l'étudiant le choix de découvrir sur le tas ces dures réalités. Dans une perspective où le ratio des emplois à caractère " travailleur autonome" est en forte croissance, il devient impératif d'approcher cette réalité de face. Il est vrai que la recette miracle du succès photographique n'est pas disponible d'emblée mais quelques principes de base restent à établir.
De ces principes, je retiendrai ces derniers: offrir un produit de qualité, car la qualité est toujours appréciée ultimement, ne pas se suréquiper, car le coût de s'équiper pour plus que les besoins du client sont plus onéreux que les revenus engendrés et finalement dans la mesure du possible, se regrouper pour partager son "overhead" (frais fixes, loyer, accès Internet, etc.).
La profession traverse une période de transition. La mondialisation, la convergence, la numérisation, l'érosion du droit d'auteur, la montée de la pige, les banques d'images, le multiplatforme, etc. L'imagerie restera dans nos vies, mais qui seront les joueurs et pour quel prix? À suivre.
samedi 15 décembre 2007
Prototype unique d'une montre photo
Voici un prototype unique au monde d'une montre photo créée au laboratoire de Munich à la fin des années 60.
La grosseur d'une image est de 5,6mm par 5,6mm
Son prix de développement à l'époque fut de 400 000 marks (allemagne).
Elle est actuellement en vente sur Ebay pour la modique somme de 29, 119 pounds (environ 60 000$).
vendredi 14 décembre 2007
Caroline Hayeur s'exprime sur les autorisations photo
Ultimement, Caroline explique qu'elle est même prête à faire de la prison au lieu de demander des autorisations aux sujets photographiés. Demander une autorisation brise la dynamique photographique entre le photographe et le photographié.
Vous pouvez télécharger le .mp3. L'entrevue de Caroline est environ à 1:03:00.
Le duel Nikon vs Canon bat son plein
Depuis la réelle disponibilité du Nikon D300 et du D3, le web regorge de comparaisons entre Canon et Nikon.
Depuis les dernières années, Nikon luttait pour se maintenir à flots dans l'univers des réflexes "pro" et abstraction de leurs efforts herculéens, Canon arrivait toujours avec une "claque" derrière la tête à la dernière minute rendant leurs efforts en vain ou presque.
Cette fois-ci, la lutte s'annonce pour être plus serrée et la saga des plus intéressantes.
Quelques liens pour suivre toute l'action:
Luminous Landscape
John Harrington et le noise
Photo District News et le Nikon D3
la question des mégapixels
le début du débat
Ce que j'espère de ce débat de de cette saine compétition est l'émergence de meilleures caméras pour moins cher de sorte à ce que nous en profitions tous nous, les "pauvres" photographes. En ce qui me concerne et m'excite personnellement, c'est l'apparition de ISO très, très élevés et ça c'est quelque chose d'excitant. Historiquement, à chaque fois qu'un film a fait un bond significatif en terme d'ISO, la vision photographique qu'il a engendrée a été importante. En tant que faible utilisateur du flash et grand utilisateur de grandes ouvertures (c.f. Noctilux 1,0) la venue de la Nikon D3 et de ce qu'elle provoquera en terme d'avancement est super excitant. Il va arriver un moment où nous allons pouvoir photographier simplement ce que nous voyons sous toutes les conditions où nous pouvons voir. C'est ce jour que j'attends et nous ne sommes pas loin de ce jour. Depuis que j'ai marié ma Canon 20D à une Sigma 30mm f1,4 à 1600 ISO j'ai commencé à voir une réalité que je percevais à peine à l'oeil nu. J'imagine qu'avec les ISO astronomiques qui nous sont promis nous allons enregistrer le "réel" simplement. À suivre.
mercredi 12 décembre 2007
Et les réalisateurs... (opinion)
Les réalisateurs réclament leur part du gâteau lorsque leur film empoche des sommes importantes. La loi fédérale ne définit pas un réalisateur comme un auteur... Ils n'ont donc droit qu'à leur cachet de réalisateur préconvenu avec le producteur.
J'ai l'impression que nous allons bientôt être confronté à une reconsidéartion du droit d'auteur et de la propriété intellectuelle. Les exemples sont trop nombreux depuis les douze derniers mois pour ne pas sentir qu'il faudra revoir nos philosophies de "distribution de la richesse" parmi les intervenants. Le droit d'auteur des éclairagistes (c.f. tour Eiffel), la musique dans les salons de coiffure, la loi sur le piratage de Harper d'ici quelques jours, etc...
Aux USA, certains grands acteurs, négocient un pourcentage des recettes plutôt qu'un salaire prédéterminé lors d'un tournage. C'est un risque pour l'acteur si le film est un échec mais, si le film est un succès, ça peut devenir plus rémunérateur que le plus gros salaire négociable.
Une question reste derrière tout ça: pourquoi certaines professions auraient un statut différent que d'autres en terme de philosophie de rémunération? Pourquoi un ébéniste qui réalise un beau meuble n'est pas considéré comme un auteur et pourrait à la limite imposer une "grille tarifaire" sur le prix du meuble en fonction de la durée d'utilisation, la quantité de gens qui verront son meuble, etc. Ce discours peut sembler ridicule, mais en quoi un réalisateur, un photographe, voire même un prof diffèrent d'un ébéniste? Ils sont tous des créateurs à leur façon et leur travail est socialement utile à divers degrés.
Pour des raisons historiques, nous avons défini certains "joueurs" comme étant plus "auteurs" que d'autres et créons des lois particulières pour ces derniers. Qui ultimement jouit de ces "lois particulières"? Selon les réalisateurs, ils les décrivent comme "les autres intervenants de l'industrie".
Une question complexe qui semble simple au premier abord. À suivre.
dimanche 9 décembre 2007
Le copyright frappe encore (opinion)
Cette loi semble être une version canadienne de la DMCA (Digital Millennium Copyright Act) américaine. Si cette loi est acceptée, elle permettrait à une compagnie de poursuivre un citoyen pour possession ou installation d'un contenu numérique sur un médium sur lequel le fichier original n'était pas inscrit. Exemple: copier sur son IPod une pièce achetée sur un cd.
Nous, les photographes, sommes assis entre deux chaises dans ce domaine. D'un côté, la CAPIC lutte depuis des années pour la reconnaissance du droit d'auteur des photographes et la reconnaissance d'une grille tarifaire et de l'autre côté nous réclamons le droit de photographier et diffuser une photo d'un individu capté sur la rue (c.f. l'affaire Duclos).
Encore plus complexe, plusieurs d'entre nous sont des salariés syndiqués oeuvrants pour des grands quotidiens qui possèdent les droits d'auteur des photos prisent durant les heures de travail ou sous l'égide de l'organisation. D'autre part, beaucoup sont des travailleurs autonomes vendant à tarif fixe leurs images pour des éditoriaux qui établissent leurs prix hors de la grille tarifaire.
Si cette loi est adoptée, qui en sera vraiment le bénéficiaire?
Foundry Workshop
Cet atelier est destiné aux étudiants et photographes émergeants qui désirent parfaire leurs aptitudes en photojournalisme.
Qui empoche l'argent dans les faits? (opinion)
Cette photo de Weston a été vendue pour U$822 000.
Qui a fait de l'argent lors de cette vente? Weston, sa descendance, l'ancien propriétaire de l'image, une galerie?
Comment définit-on la valeur d'une photographie?
Je serais probablement considéré très naïf de la part d'un conservateur de musée de poser une telle question.
Sous-traitance indienne
Objet : Digital Photo retouching services @24 hours trun aroundtime
Differential Technologies Ltd(DT), located in New Delhi, India is a leader in providing image-processing services and is currently working with around half a dozen clients – mainly picture agencies - in the U.S., Canada, as well as in Europe. Currently, DT works 24/6 and processes approximately 30,000 images/month, and has the capacity to expand at short notice. DT also has a software arm and has project experience in eCommerce, web design, web and email based customer survey engines, and custom software development.
Est-ce que l'Inde serait en train de devenir un joueur dans le monde de la retouche photo montréalaise? Est-ce un levier pour offrir des services plus concurrentiels ou cela nuit-il au secteur des retoucheurs montréalais? Certains ont déjà essayé ces services et semblent satisfaits.
Une aventure transocéanique à suivre.
samedi 8 décembre 2007
Bokeh, la nouvelle tendance
Manfrotto lance une compétition du plus beau bokeh...
Lensbabies a mis au point un ensemble d'ouvertures altérables pour concevoir son propre bokeh et une galerie pour en faire la promotion.
J'ai l'impression que les impressionnistes vont refaire surface. Peut-être que l'omniprésence des petits capteurs numériques qui requièrent de très courtes focales (sans hors foyer ou si peu) a eut pour conséquence qu'une certaine nostalgie des hors foyer propres aux longues focales émerge...
Dois-je conclure qu'avec mon "tape" sur mon élément avant je ne suis qu'un "fashion victim"?
vendredi 7 décembre 2007
La liberté des photographes
http://www.freedomtophotograph.com/
Je ne sais jamais trop quoi penser de la direction que prend la photographie ces dernières années. Des fois, j'ai l'impression que la "répression" envers les photographes est un indicateur de la puissance du geste photographique et quelque part, c'est peut-être une bonne nouvelle. D'autre part, c'est désolant de constater comment la profession peut devenir dangereuse.
je lisais récemment (Hans Smart, Désinformation, 2006) que la présence de la désinformation est un symptôme de la santé de la démocratie. Dans une dictature, on n'a pas besoin d'avoir recours à la désinformation, on fait ce que l'on veut sans avoir à justifier nos gestes. Sur le coup, j'ai été surpris et choqué mais après un moment je me suis dit que ça vaut peut-être la peine d'être considéré. Si la photographie était innocente, on laisserait faire les photographes.
La photographie de mode pénètre les musées
La photographie de mode a toujours été source de controverses relativement à ses valeurs "artistiques".
Le New York Times a publié un article intéressant sur la pénétration de la photographie de mode dans l'univers des galeries et des encans depuis les dernières années. Il semble que cet "enfant mal aimé" trouve de plus en plus ses lettres de noblesse au sein de ce milieu.
Comme exemple, une photo d'Irving Penn qui valait $8 000 il y a quelques années vaut aujourd'hui plus de $396 000.
jeudi 6 décembre 2007
Photomaton de Nouël!!!
(pour le reste des photos http://www.flickr.com/photos/laurencep)
publié par laurence.
mercredi 5 décembre 2007
Grip'N Grin retenu
Grip'N Grin sous la neige
Une nette amélioration depuis la version 1 même si le niveau de difficulté était plus élevé cette fois-ci.
Après analyse approfondie des fichiers, très peu étaient publiables contrairement à ce qui m'avait semblé lors de la projection en classe. En fait, j'ai eu de la misère à en trouver un acceptable. Mise au point erronée, sur exposition, très mauvais cadrage, mauvaises expressions, il y avait toujours un petit quelque chose agaçant.
Les finissants de Dawson exposent
La photographie à l’affiche
Une exposition de photographies à pas manquer
Les finissants en photographie commerciale du Collège Dawson, session hiver 2007, exposent leurs œuvres photographiques au grand public.
Montréal, le 1er décembre 2007 – Les finissants du programme AEC en photographie commerciale du Collège Dawson de Montréal invitent le grand public à venir en grand nombre apprécier leurs œuvres. Un vernissage aura lieu le mardi 11 décembre 2007 au Collège Dawson. Une occasion unique pour les amateurs de photographie !
Fiers d’exposer leur travail, ces diplômés de la photographie seront présents pour accueillir les visiteurs, expliquer leur démarche et parler de leur passion pour la photographie. Les œuvres exposées seront en vente et la moitié du produit de ces ventes sera remis au fonds en mémoire d’Anastasia De Sousa.
Un rendez-vous à ne pas manquer, avec des passionnés de l’image !
Où : Warren G Flowers Gallery, 4001 Ouest, boul. Maisonneuve, Montréal. Métro Atwater
Quand : Vernissage le mardi 11 décembre 2007, 18 h 30 à 21 h. L’exposition se poursuit jusqu’au samedi 15 décembre.
mardi 4 décembre 2007
Vernissage Prix Antoine-Desilets
Matthieu Lambert et la formule SAE
Cette série de photo serviron pour illustrer le cahier de presse du projet.
Un excellent travail de composition, gestion de la lumière et esthétique du domaine automobile.
Une mosaïque du travail final.
dimanche 2 décembre 2007
Construction de la 70-200
Voici le schéma de la construction de la 70-200 IS de Canon.
Remarquez la proximité des 3 éléments frontaux.
Heureusement, la méthode d'assemblage est excellente et autorise le démontage de l'objectif par étapes de sorte à maintenir l'intégrité des groupes arrières lorsque l'on atteint les groupes avants.
samedi 1 décembre 2007
Les problèmes des photographes de "stock"
Depuis que Getty Images offre des images pour $49, c'est la panique parmi les photographes de stock qui voient la valeur des photos fondre. Plusieurs ont demandé que leurs images soient retirées. Plus de 50 000 artistes ont porté plainte.
Est-ce que les jours du droit d'auteur sont comptés?
Objectif "tapé"
Plusieurs me demandent pourquoi j'ai appliqué un ruban adhésif noir (tape électrique) sur l'élément frontal de ma 70-200 2,8 L IS.
Cet objectif a chuté sur un plancher d'une hauteur d'environ 3 pieds. Les 2 premiers éléments ont éclaté et les morceaux de verre se sont dispersés à l'intérieur empêchant l'autofocus de fonctionner. Cet objectif comporte 23 éléments en 18 groupes... C'est l'objectif le plus complexe chez Canon selon leurs chartes. C'est probablement ce qui explique le poids et le prix...
L'idée de "taper" le dégât, est d'empêcher les rayons lumineux, frappants cette section endommagée de l'objectif, de prendre des trajectoires loufoques qui causeraient des pertes de contraste et des pertes de netteté. Je préfère perdre en luminosité que de perdre en qualité optique.
J'ai démonté la section frontale de l'objectif et j'ai retiré les fins débris de verre à l'air comprimé. L'autofocus s'est remis à fonctionner et j'utilise cet objectif depuis bientôt deux années avec ce ruban. J'ai comparé les performances de l'objectif "tapé" avec une autre 70-200 2,8 L IS neuve sur un Canon 1Ds mk II en raw et on ne peut discerner sur Photoshop ni différences de contraste, ni différences de netteté. J'imagine que mon objectif est légèrement moins lumineux. Je ne crois pas que la valeur de revente de cet objectif soit très élevée, mais entre-temps il me rend d'énormes services.
Il faut comprendre que ce raisonnement n'est pas applicable au centre de l'élément avant d'un grand-angulaire. Je pouvais me permettre cette extravagance, car c'est un téléobjectif très lumineux et que c'est sur le bord de l'objectif. Un grand-angulaire a tellement de profondeur de champ que le ruban serait apparut comme un objet hors foyer sombre en avant-plan. L'important était de se débarasser du "flare" causé par l'éclatement du verre.
Objectif éclaté
Tape bokeh
Voici la conséquence d'avoir appliqué un morceau de ruban adhésif (tape) sur l'élément frontal de mon objectif. Remarquez la forme non circulaire des lampes hors foyer à l'arrière-plan.
La forme correspond exactement à l'ouverture restante de mon objectif. Je pourrais dire que le "bokeh" (terme japonais très populaire décrivant la qualité des hors-foyer) de mes photos est une sorte de filigrane qui agit somme signature de mes images faites avec cet objectif.
Florence K photographiée au Spectrum pour H&R Média en mars 2007. photo Martin Benoit
What's in a Bag d'un pro
Chase Jarvis a construit un vidéo pour expliquer sa philosophie d'emballage de son équipement photographique.
Ce vidéo s'avère un complément intéressant (grand déploiement) des cours sur l'équipement photo nécessaire aux différents secteurs de la photographie.
Remarquez la coexistence de la photo et de la vidéo...
vendredi 30 novembre 2007
Raw Pixel
Mercredi soir, se tenait au studio de Denis Gendron, la soirée "Le digital c'est ben de l'ouvrage". Sylvain Lalande, prof au dpt de photo du collège Marsan, nous a présenté les quatre logiciels d'ouverture des fichiers raw les plus populaires.
Adobe Lightroom, Apple Aperture, Bibble et CaptureOne ont été comparés relativement à leurs forces et faiblesses.
Tous les logiciels avaient des caractéristiques intéressantes et chaque logiciel avait ses avantages selon les habitudes de travail de chacun.
J'ai personnellement redécouvert le logiciel Bibble que j'avais laissé sur ma tablette depuis quelques années. Un logiciel à structure ouverte pour lequel plusieurs modules à fonctionnalités intéressantes sont disponibles.
Un bon vins et fromages précéda la rencontre et fut une opportunité pour beaucoup de se rencontrer et partager sur la profession et ses mutations. Une exploration à suivre.
Lancement de Amalgat
source Caroline Hayeur
Action Art Actuel, les éditions du remue-ménage et la photographe
Caroline Hayeur ont le plaisir de vous inviter au lancement du livre Amalgat.
mercredi le 5 décembre 2007 au 17 rue Maguire à Montréal (coin Saint-Laurent) 5 à 7 convivial avec vin d'honneur version nature présenté par red pif et oenopole
Prix spécial de lancement 20 $
mardi 27 novembre 2007
Exposition des photos finalistes au prix Antoine-Desilets
Dans le cadre de la 3e édition du Prix Antoine-Desilets, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et son comité photo ont rassemblé pour cette exposition
les quarante meilleures photos de presse de l’année 2007 au Québec. La photographie de
presse occupe aujourd’hui une place de choix dans les médias. Elle est plus que jamais une
source d’information à part entière essentielle à notre compréhension du monde. Les images
sélectionnées nous font partager les émotions de moments rares où battait le coeur de
l’actualité.
source: La Maison de la Culture Frontenac
L'affaire Zahra Kazémi selon Reporters sans frontières
Selon Reporters sans frontières, Zara Kazémi, ancienne étudiante au département de photo en 1998, est décédée en Iran suite aux conséquences des tortures subies à Téhéran.
Zahra avait été arrêtée par les forces de l'ordre après avoir pris des photos de manifestants devant une prison de Téhéran.
lundi 26 novembre 2007
Description des photos gagnantes
Rappel vernissage Yves Médam
dimanche 25 novembre 2007
The Marlboro Marine
Luis Sinco, photographe pour le Los Angeles Times, a suivi le caporal James Blake Miller durant et après son implication de l'assaut de Fallouja en Irak.
Le site, Media Storm, documente les différents volets de la vie de Blake Miller à son retour d'Irak tentant de conserver une certaine sérénité.
Un bel exemple d'humanité et d'utilisation de divers outils multi média pour véhiculer une histoire.
Gagnants Antoine-Desilets
Les gagnants du prix Antoine-Desilets ont été dévoilés hier soir lors du gala du congrès de la FPJQ. Oliver Hannigan, Bernard Brault, Ivanoh Demers et David Boily se sont mérité des prix dans diverses catégories.
Yvanoh Demers de La Presse expliquant à l’assemblée attentive comment il a réalisé sa photo gagnante de l’arrestation de Nick Rizzuto. photo Martin Benoit
samedi 24 novembre 2007
Exposition des finalistes Antoine-Desilets
Des centaines de participants au congrès de la FPJQ ont défilé devant la sélection d'images des finalistes.
Photographe à tout faire
Ce matin avait lieu l'atelier du congrès de la FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec) sur les nouveaux rôles du photographe de presse.
Les employeurs demandent de plus en plus aux photographes de produire aussi du contenu vidéo pour nourrir leur version web de leur média.
Comment les photographes réagissent-ils à ces nouvelles demandes et comment voient-ils l'avenir de cette nouvelle définition de tâche?
Le débat a, entre autres démontré, que les régions avaient une longueur d'avance sur la région métropolitaine en terme d'implantation de cette nouvelle approche. Au journal The Gazette, ils ont déjà commencé la formation de leurs photographes et certains ont déjà imbriqué dans leur travail ce nouveau genre de captation. Beaucoup, par contre, croient que ce besoin constitue une "saveur du jour" et que cette mode ne pourra perdurer. Le temps offrira la réponse à ce questionnement, mais les demandes, sont bien réelles et présentes dès aujourd'hui. Tous s'entendent que le message livré par une photo n'est pas le même que celui d'une capsule vidéo.
Un beau questionnement a été amorcé et il a été difficile de voir une tendance claire émergée de cette discussion qui a soulevé beaucoup d'émotions parmi les intervenants.
Disparition du film infrarouge de Kodak
Certains trouvent leurs équivalents parmi de nouveaux films, mais d'autres resteront sans remplacement. C'est le cas du fameux film High Speed Infrared 35mm si populaire au département de photo du CVM.
Certaines caméras numériques permettent de reproduire approximativement la sensibilité aux infrarouges de ce film, mais aucune ne simule la diffusion et granulation propre à cette combinaison. Il faudra recourir à des artifices "photoshopiens" pour simuler ce film.
Autres temps, autres textures.
jeudi 22 novembre 2007
L'édition photo à distance via Wi-Fi
De plus en plus de solutions apparaissent pour permettre aux photographes de transmettre leurs images à leur éditeur photo en temps réel.
Canon et Nikon ont développé diversent solutions de transmissions à un fureteur Internet des images photographiées de sorte qu'un éditeur situé n'importe où sur la planète puisse, via Internet, choisir quelles images téléchargées. Ces solutions spécifiques à chaque fabriquant, utilisent des pièces d'équipement dédiées à certains appareils et sont onéreuses.
Un nouveau produit, le Idruna Remote Editing System (IRES), est un logiciel qui s'installe sur divers périphériques pouvant rouler Windows (par expemple un Pocket PC) et, via le cable USB de votre caméra, vos images seront transmisent. Seules des versions miniatures de vos images sont transmisent de sorte à diminuer le traffic sur la bande passante. Lorsque l'éditeur est intéressé par une image spécifique, il clique sur cette dernière et la version haute résolution est téléchargée.
La Presse annonçait ce matin qu'un partenariat entre Île sans fil et la ville de Montréal est en vue pour rendre disponible du WiFi gratuit dans plus de 400 nouveaux points à Montréal.
lundi 19 novembre 2007
Le digital c'est ben de l'ouvrage
samedi 17 novembre 2007
Couverture des manifs par Le Devoir
Conférence de Cédric Houin
10h15
Créer des images pour engager les jeunes
Cédric Houin Président |
En 2003, il s’est lancé à son compte comme graphiste, sous le nom de Varial. Autodidacte, il a amorcé sa carrière dans la rue. Les trois premières années, il a produit plus de 100 dépliants et affiches pour le milieu culturel et événementiel à Montréal. Son style urbain, qui mélange photographie, peinture au fini mat et retouches, détonne, alors que ses idées et concepts accrochent.
Aujourd'hui, Varial se présente comme agent de publicité, communicateur graphique et créateur d'images. Il compte parmi ses clients Ubisoft Montréal, la Société des arts technologiques, le Conseil québécois des arts médiatiques, Piknic Électronik, Arcadia, Philippe Dubuc, la Fête des neiges de Montréal, le Festival Montréal en lumières, GSI Musique, Epsilon Lab et le Club Soda.
Cédric Houin travaille également avec les agences Taxi, BBDO Montréal, Cossette et Bluesponge sous le nom de Marik Orloff comme photographe-illusionniste avec son ami photographe Martin Vigneault.
Fidèle depuis de nombreuses années à l’imprimé, il n’exclut pas de se tourner un jour vers la vidéo et plus précisément vers la mise en mouvement de ses images.
Il exposera ses plus récents projets (Ubisoft, Piknic électronique, Festival Arcadia, Club Soda), et parlera des spécificités de ce marché mouvant.
vendredi 16 novembre 2007
La manif photographiée au cellulaire
vernissage
jeudi 15 novembre 2007
Shoot recherche junior
Martin Girard, de Shoot Studio, est à la recherche d'un "junior":
"je suis à la recherche d'un - une candidat junior pour Shoot. Son rôle serait de s'occuper des extractions, présentations, retouches mineures, close-cuts, livraisons d'images, prints de book... Du hands-on dans la technique
labo-numérique et le pied dans le web aussi."
Martin Girard
Photographe
www.shootstudio.ca
514-849-0451
Bonne chance
Première expérience
Un diaporama de sa sélection d'images est disponible.
Voici sa version de son expérience:
Alors ... le lundi 12 novembre,à l'UQÀM....
Mise en contexte: Claude Corbo est le seul candidat à la rection de l'UQÀM. Il propose un plan de redressement draconien auquel s'oppose les syndicats étudiants et celui des profs. Ayant annoncé son intention de donner son cours malgré le vote de grève, les étudiantes et étudiants veulent empêcher le candidat recteur, Claude Corbo, d'avoir accès à son local.
Il se présente entouré de plusieurs agents de sécurité. Les manifestants et manifestantes ont tôt fait de l'encercler en le traitant de scab. Monsieur Corbo tente de se dégager de la foule mais il est suivi par la masse étudiante et s'enferme dans un des bureaux de l'UQÀM près de la sortie St-Denis et Ste-Catherine. Les agents de sécurité bloquent la porte pour protéger le prospect recteur.
Les étudiants veulent l'encourager à sortir pour lui parler. Ils manifestent, scandent des slogans, font un sit-in, mais rien à faire, Claude Corbo reste enfermé et ne veux pas sortir. Il fait même appel à la police qui se point dans l'UQÀM.
Les étudiants sont outrés de cette incursion dans un lieu public d'éducation. Ils scandent des slogans contre la police, mais rien ne bouge réellement pendant un certain temps. Après environ 20 minutes, la police envoie les agents de sécurité barrer les portes de sortie du bâtiment. Les étudiants contestent cette décision et vont s'interposer. Les policiers et policières en profitent pour faire un couloir entre le mur et la porte du local ou est enfermé Claude Corbo. Les manifestants et manifestantes forment un mur devant la police et finalement, Corbo est escorté hors des lieux.
Les étudiantes et étudiants suivent la police en dehors de l'UQÀM ou se produit une confrontation. Un étudiant est arrêté et menotté. Les autres manifestants et manifestantes en contestation, prennent les policiers en étau formant deux murs humains sur St-Denis. La police procède à deux autres arrestations matraquant allègrement des étudiants au passage. Il finissent par disperser assez la foule pour se rendre à leurs voitures et s'en aller.
De mon coté:
Je dirais que le stress était assez fort dans cette situation. C'était la première fois que j'assistais à un affrontement entre les étudiants et étudiantes et la police. Je n'avais jamais vu de police matraquer des gens. La situation était très tendue et je devais constamment surveiller mes arrières pour ne pas perdre mon amie de vue et ne pas me faire rammasser non plus. J'était tellement stressée que j'ai même fait quelques erreurs techniques qui m'ont fait manquer de très bonnes shots. J'étais témoin de proche d'un policier qui attaquait un manifestant et j'avais mis mon appareil sur le mode retardateur au lieu de rafale rapide et il ne déclenchait pas commme il fallait. J'avais l'adrénaline dans le tapis, comme on dit, et je tremblais beaucoup, ce qui fait que la plupart des photos sont floues. Quelle expérience c'est fou, mais le but c'est de pas se faire arrêter....
mercredi 14 novembre 2007
Nouveau code d'éthique des photographes de New York
Voici un passage intéressant concernant l'usage d'insultes à l'égard des policiers:
"No matter how law enforcement acts towards any member of the media and no matter how we may disagree with a police decision, it is incumbent upon photographers to maintain respect. Photographers should never insult, curse, use ethnic slurs, or show disrespect in any way to law enforcement officers."
Voici les 11 commandements:
1) Strive to make photographs which report truthfully, honestly and
objectively.
2) Respect your subjects and the public, strive to be fair and honest in their representation.
3) Never set up news photographs or manipulate news events. Aside from portraits and illustrations, our jobs are to capture moments - if you miss them, continue waiting or move on to find another visually interesting moment. The public depends on us to provide truthful reporting and honest photography.
4) Never accept nor offer bribes, kickbacks or unethical inducements.
5) Be accurate and truthful in your editing to fairly present an event.
6) Act with conscience. If another photographer were watching you, would you continue with your actions?
7) Be truthful and accurate in your captioning. Always make your best effort to make sure caption information is truthful.
8) Practice good conduct toward one another. Always be truthful with your fellow photographers. Never mislead your fellow photographers. If you can’t tell colleagues information, say so. They will respect you for it.
9) Neutralize and overcome any personal bias to best serve the public and offer fairness to everyone.
10) Give something back: By encouraging and assisting all members of our profession, individually and collectively the quality of photojournalism will constantly rise to a higher standard.
11) When confronted by a member of law enforcement, (police officers of any service), photographers will maintain decorum and respect. No matter how law enforcement acts towards any member of the media and no matter how we may disagree with a police decision, it is incumbent upon photographers to maintain respect. Photographers should never insult, curse, use ethnic slurs, or show disrespect in any way to law enforcement officers. If law enforcement acts improperly, the NYPPA has media conflict forms to fill out and take action.
Guitariste photographe
"I'll be watching you: inside The Police 1980-1983" - L'exposition photo de Andy Summers - du 8 au 25 novembre à la Galerie MX - Soirée vernissage VIP avec Andy Summers - 400 invités attendus -13 novembre, 17 h a 21 h à la Galerie MX
MONTREAL, le 5 nov. /CNW Telbec/ - La Galerie MX est fière de présenter
l'exposition photo "I'LL BE WATCHING YOU: INSIDE THE POLICE 1980-1983" du
guitariste bien connu Andy Summers (The Police). L'exposition photo sera la
dixième à être présentée sur les douze prévues à travers le monde et ouvrira
ce jeudi, 8 novembre jusqu'au 25 novembre inclusivement. L'exposition sera
présentée à la GALERIE MX, 333 rue Viger Ouest, à Montréal. L'entrée est
gratuite.
L'édition limitée du livre "I'LL BE WATCHING YOU: INSIDE THE POLICE
1980-1983", de même que l'autobiographie d'Andy Summers, "One Train Later",
seront disponibles durant l'exposition. Les photos à tirage limité offertes
sur le site Rockaarchive.com seront exposées et disponibles pour achat en
trois formats : 12x16", 18X28" et 40x63".
Pour lancer l'exposition photo, Andy Summers invite quelque 400
personnalités VIP à une soirée vernissage qui aura lieu à la Galerie MX, le
13 novembre 2007, de 17 h à 21 h. L'événement est ouvert aux médias
accrédités.
A partir de 1980, Andy Summers a croqué une série de photos noir et blanc
spontanées de la vie en coulisse du groupe The Police. Fort d'un véritable
sens visuel pour la composition et l'humeur, il a réussi mieux que quiconque à
saisir de façon intime l'essence qui anime l'esprit du groupe The Police.
Summers, un des guitaristes les plus prolifiques de son époque, est
actuellement au coeur du retour du groupe qui célèbre son 30e anniversaire et
dont tous les concerts se déroulent à guichet fermé. Andy Summers salue ce
retour avec un marathon photographique qui comprend une exposition
photographique dans cinq villes, produite par HP sur sa nouvelle imprimante
photo HP Designjet Z3100, ainsi qu'un livre publié par la maison Taschen. Les
exposition photographiques, présentées en conjonction avec Rockarchive.com,
ont été lancées en juin à la galerie Laurie Frank à Los Angeles et ont été
suivies par des expositions similaires en juillet au Newbury Fine Art de
Boston et au Gjethuset de Danemark.
Bel exemple de portrait en contre-jour
Maîtrise technique et efficacité. Un grip'n grinn version plus sophistiqué combiné à un portrait corporatif.
Enfants photographes
Cette semaine, Silvia Galipeau publiait un article sur des "reportages photos" réalisés par des enfants en Ouzbékistan et autres pays de cette région.
Une fois de plus, nous pouvons constater que nous ne sommes pas les seuls photographes, nous, les "vrais" photographes...
photo réalisée par un enfant guatémaltèque lors d'un projet similaire organisé par Nina Benoit
Le mouvement étudiant au CVM
La grève étudiante au CVM, photographiée par les étudiants de Prise de vue III, sera source d'expériences et questionnements concerant le mode de représentation d'un tel événement.
je posterai les plus intéressantes d'ici quelques jours au fur et à mesure que je les receverai.
dimanche 11 novembre 2007
Le microstock et quelques nuances
Ce qui reste un nouveau phénomène est celui du "client direct" dans l'univers de l'achat d'images. Dans beaucoup de situations, les délais sont très courts et les graphistes et autres acheteurs d'images n'ont pas le temps de faire de longues recherches pour trouver une image et vont se replier vers les grandes banques d'images qui sont des valeurs sûres mais à certains frais.
La venue de iStock a quelque peu changé cette donne en offrant une image à un prix tellement inférieur qu'il devient difficile de se justifier d'aller sur une banque à fort prix pour le gain de qualité que l'on obtiendra. De plus, l'inventaire de iStock, grandissant à vitesse exponentielle, la statistique veut que la chance de tomber sur une image de "qualité" se produise.
Où une nouvelle variable est introduite, c'est la puissance de Google Image (le volet recherche d'images sur Google) de trouver sur l'ensemble de la Toile une image. Si vos images sont bien indexées avec des mots clés pertinents et diversifiés, un acheteur potentiel qui a un peu de patience pourra trouver simplement et rapidement vos images qui pourront être vendues directement au client. Des outils comme Photoshelter et Digital Railroad qui sont reliés à Photo Mechanic lors de l'ajout de mots clés aident à mettre en ligne dans un environnement convivial pour l'acheteur potentiel vos images ainsi que rendre la procédure d'achat du fichier haute résolution immédiate. Le nerf de la guerre reste encore l'usage de mots-clés appropriés. Quel que soit l'usage que vous ferez de vos images, l'emploi de mots-clés adéquats donnera du potentiel à vos images. Que ce soit pour vous-même lors de vos recherches à même votre catalogue personnel ou pour un client potentiel sur le web. Peter Krogh, dans son bouquin The DAM Book, expose très clairement l'importance ainsi que les stratégies pour bien archiver ses images.
Il reste que le cycle mise en ligne et revenu est un cycle long. Même en contribuant à une grosse banque, il faut attendre des années pour que les $$$ apparaissent de façon régulière et significative. L'autre option est, de devenir contributeur sur commande pour une grosse banque qui vous dictera leurs besoins spécifiques pour la saison. Le cycle de revenus sera ainsi plus court, mais dans ce domaine il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus...
Mood Board, une nouvelle agence de microstock annonçait la semaine dernière sa première vente d'une image à plus de $1000. J'espère que l'ensemble des nouveaux outils disponibles dans le web v2 (que ce soit le mimcrostock, Google Image, Photoshelter, etc) permettra de démocratiser la répartition de la "richesse" dans le secteur de la vente d'images. Je crois que, tous s'entendent que, les gros conglomérats d'images comme Getty et Corbis, auront bénéficié à moins de photographes incluant ceux qui collaborent à ces mégas-banques.
Salgado toujours actif
C'est un régal pour ceux qui aiment le beau noir et blanc ainsi que les compositions géométriques associées à un message social.
Construction d'une image
Microsoft poursuit sa campagne de séduction
vendredi 9 novembre 2007
L'action de Getty en baisse
L'action de Getty Images (la banque d'images la plus importante au monde) est passée de $55+ à $32. Cette baisse est régulière depuis le mois d'août.
Il est vrai que la valeur de l'action n'est pas un indicateur de la santé économique d'une compagnie et du marché mais, il reste que Getty a acheté iStock qui lui faisait une compétition sérieuse ce qui forcé Getty à rentrer dans le marché de la photo à quelques dollars eux qui évoluaient dans le marché de la photo onéreuse.
La venue du "microstock" est un nouveau concept rendu possible grâce à la maturité du web v2 qui permet à des photographes de mettre en ligne et de vendre eux-mêmes leurs images sans nécessiter un intermédiaire. La stratégie de Radiohead de vendre directement semble surgir d'un peu partout. On se souviendra des Beatles qui fondèrent Apple Records pour éviter de partager leurs profits avec un distributeur intermédiaire.
L'avantage que représentait une grosse banque d'image en ayant un vaste réseau de distribution mondial devient de moins en moins attrayant et pertinent si les éventuels acheteurs peuvent trouver nos images via des moteurs de recherches aussi simples que Google.
Afin de garder leur "edge", les gros comme Getty et Corbis devront revoir en profondeur leur philosophie de distribution et leur approche client. Peut-on se battre contre la liberté qu'ont les acheteurs de naviguer comme bon leur semble?
Les systèmes de vente via les outils de microstock permettent une plus grande marge de profits pour les photographes. L'apogée des grandes banques d'images aura fait quelques photographes beaucoup plus riches et beaucoup de photographes au marché érodé tandis que l'émergence du microstock devrait re démocratiser la vente libre des images distribuant par le fait même la "richesse" plus démocratiquement.
mercredi 7 novembre 2007
L'image comme indicateur de popularité
L'intérêt pour l'image d'un candidat est devenu un indicateur de popularité. Encore une fois, il est à remarquer la grande force et l'importance de l'imagerie dans notre société.
lundi 5 novembre 2007
''Le Vide''
Lancement du livre Darkroom de Michel Campeau.
Voici un extrait de l'introduction par Martin Parr:
" Pour un photographe comme moi, qui n'a pas travaillé en chambre noire depuis longtemps, ces images me semblent malgré tout terriblement familières. Ces taches de fixateur dans les cuves, l'ambiance hallucinée qui me fait penser à celle d'un possible bordel, l'agrandisseur instable et ces innombrables collants qui tiennent les choses en place de façon précaire... Je me dis parfois: "Quelle chance d'avoir échapé à tout cela." Et pourtant, il se dégage de ces images quelques chose de tellement séduisant"
dimanche 4 novembre 2007
Blog des finissants 2008
samedi 3 novembre 2007
Exposition de Yves Médam
À la Maison de la Culture Côte-Des-Neiges du 29 novembre au 20 janvier, une exposition des photographies d'Yves Médam.
Le vernissage aura lieu le jeudi 29 novembre à partir de 17:00.
5290, chemin Côte-Des-neiges
514 872-6889 métro Côte-Des-neiges
vendredi 2 novembre 2007
Pont JC partie 7
Je me recule et explore la rive-nord de La Ronde pour trouver un point de vue non obstrué par des arbres et qui établit une relation décente entre les édifices du centre-ville et le pont. La température se gâte, la dame relation média à froid et la ville n'est pas vraiment "sexy" de ces points de vues. Je photographie et remballe le tout en remerciant la dame que je conduis à bon port. La ville est trop petite et peu significative sous ce pont trop gros. Le point de vue précédent mélangeait trop les édifices masqués par le pont. Pas grand chose de bon de La Ronde.