jeudi 30 décembre 2010

Publicité complètement générée synthétiquement

Silestone -- 'Above Everything Else' from Alex Roman on Vimeo.

Point and Shoot de pro

Photoshelter a publié un article sur les 15 point and shoot utilisés par des pros. Ça prouve encore qu'il y a un moment pour la simplicité et la légèreté.

Étrangement, les versions les plus sophistiquées de ces appareils ne font pas partie de ces caméras. Les Olympus Pen E, Epson R-D1x, Lumix LX5, Samsung TL500 EX1, Ricoh GR, Sigma DP2S.

Les grands redondants sont évidemment les iPhone, Canon G xx et Nikon P6000.

jeudi 23 décembre 2010

Joyeux Nouelle/trouvez l'erreur

Joyeux Nouelle à tous les lecteurs et lectrices de ce blogue qui en est à sa meilleure année en terme de fréquentation.
Nous avons eu plus de 6400 visiteurs uniques seulement pour le mois d'octobre.

J'inclus un vieux Pola fait avec un noble SX-70, ou bien est-ce un canular?

Trouvez l'erreur. Quel est l'élément qui prouve sans aucun doute que cette image ne peut pas provenir d'un SX-70 sans l'ombre d'un doute?

Laissez vos réponses en cliquant sur le bouton « commentaire » sous le billet

photo Martin Benoit

Maude, talent émergent

source CAPIC

Diplomée en photographie du Cégep du Vieux-Montréal avec mention d'excellence, Maude Chauvin travaille à Montréal pour de nombreuses publications québécoises (Châtelaine, Plaisir de Vivre, L'Actualité, Nightlife Magazine, Cellier, La Voix Du Succès, etc.). Elle a aussi eu l'occasion de faire le portrait de plusieurs personnalités publiques pour divers projets. En 2009, elle quitte pour Paris où elle revient au bout de neuf mois avec une passion encore plus débordante pour la photographie et un numéro spécial du réputé magazine Plaisir de Vivre où elle signe la totalité des reportages photographiques.

Alliant une forte préparation à la spontanéité du moment, la photographe réussit à créer des images uniques en son genre qui lui confère un style bien à elle. À travers ses nombreux voyages, Maude Chauvin cherche toujours à explorer des nouvelles avenues photographiques tant pour son travail artistique que commercial. Avec ses photographies empreintes d'authenticité, elle réussit toujours à mettre en valeur son sujet, que ce soit en studio ou en location. Elle travaille sans relache à créer des images fortes qui laisse une trace partout où elle passe.

Maude Chauvin est représentée par Kim Giroux de l'agence Lise Madore.

Pour d'autres renseignements, visitez le site web de Maude à www.maudechauvin.com.

photo Maude Chauvin

mardi 21 décembre 2010

Pour la nouvelle génération de photographes

Un cadeau de Noël pour la nouvelle génération de photographes qui ont de la misère à se souvenir des ouvertures de diaphragmes, car leurs objectifs n'en ont pas de gravé. Il manque f16, mais f16 n'est pas à la mode ces temps-ci. F1,2 serait plus approprié.

J'avais proposé aux étudiants de se faire tatouer la liste des ouvertures sur l'intérieur de leur avant-bras, mais ça n'a pas été populaire. Peut-être que cette montre aura plus de succès.

Une montre d'ouvertures et un thermos en forme de 70-200 Canon et vous être « full equipped ».

On revient toujours à Nick Bantock

J’ai toujours l’impression qu’il y a avant Nick Bantock et après Nick Bantock. Quand je regarde les modes depuis les trente dernières années, le moment décisif semble être le début des années 90 avec l’impact qu’a eut la série Sabine et Griffin sur l’univers visuel de la pub et de la photographie en général.

C’est un peu comme l’effet de Citizen Kane en cinéma (avant et après Citizen Kane). Quand on est hors contexte, il peut sembler difficile de faire le lien avec le visuel de Bantock, mais il reste que si on réfléchit sur plusieurs tendances actuelles on y retrouve le même « principe gustatif ». Une nostalgie du passé, l’importance du contenant, le contenu devient porteur d’atmosphère, la négation d’un futur prometteur, enfin un mélange de médias pour en faire un nouveau média.

Les vingt dernières années ont vu leur lot de modes, que ce soit le E6/C-41, le transfert Polaroïd, la typo mélangée aux photos, la Holga et les Lomo, les antiScheimphlug, etc. Ce qu’elles ont en commun c’est un désir d’évasion, de non-représentation du réel saupoudré de nostalgie souvent autour des années 50-60. C’est rare que l’on retourne au siècle dernier. Les années 50-60 ont été des années de gloire, d’espoir relativement aux années sombres que nous vivons ou croyons vivre. Faire référence et glorifier cette époque est rassurant et enivrant.

Bantock a compris ça et a fait fleurir ce mouvement au plus bas de la dépression visuelle, la fin des années 80, ce fut comme un vent de fraîcheur qui souffle toujours avec sa couleur adaptée à la saveur du jour.

Mais qui a influencé Bantock?

jeudi 16 décembre 2010

Atelier de photojournalisme avec Jacques Nadeau à la FPJQ

source FPJQ

Être photojournaliste ne s’improvise pas. C’est un art. Une photo peut être beaucoup plus qu’une simple image. Elle est un mode de communication. L’âme du vrai photojournaliste désire nous faire part de son regard sur l’actualité. Jacques Nadeau accepte de vous montrer la route pour donner des mots à vos photos…

Jacques Nadeau
Est-il besoin de le décrire? Photographe de presse passionné, attaché au Devoir depuis plus de 20 ans, Jacques Nadeau a signé les photographies d'actualité parmi les plus signifiantes et les plus remarquables du Québec contemporain.

Vous verrez: Le sens de l’information, comment préparer son sujet avant de partir, comment, une fois sur place, vous pouvez observer et anticiper le mouvement. Le formateur commentera plusieurs photos.

À l’aide d’exemples concrets et de vos photos améliorez votre capacité de faire parler vos images!

Lundi le 24 janvier 2011, de 19h à 21h, à Montréal

Attention! Vous devez nous faire parvenir par courriel 10 photos sur un même sujet et indiquer l’ordre de prise de vue (1ère, 2e, 3e, …) avant le 7 janvier 2011
Membre : 13$
Non-membre : 26$
Réservation obligatoire
Payable d’avance
514 522-6142
photo Jacques Nadeau

mardi 14 décembre 2010

Comment charger plus cher que vos concurents

source CAPIC et Studio4Fun

"Commencez l’année du bon pied en assistant à une conférence qui vous
apprendra comment charger plus cher que vos concurrents et vous initiera à
ce qui crée la chance en affaires. Cette conférence d’affaires présenté par
la CAPIC-Montréal a pour but d’encourager de meilleures pratiques
professionnelles dans l’industrie de la photo et contrer les méfaits de
"l’undercutting" des prix."

Inscriptions : http://capic.eventbrite.com/

Informations : http://networkedblogs.com/bLJTt

Les photographes canadiens auront enfin leur droit d'auteur

source CAPIC

Nous sommes heureux de vous apprendre qu'enfin, le gouvernement a présenté le projet de loi C-32 qui donnera aux photographes canadiens leur droit d'auteur.

En effet, le projet de loi C-32 a été déposé à la chambre des communes en juin dernier en première lecture. La seconde lecture a été faite le mois dernier. Un comité parlementaire a débuté ses délibérations il y a deux semaines et fera ses recommandations à la chambre des communes durant la session d'hiver 2011. La troisième lecture devrait être faite au printemps 2011, dans cinq mois.

Les photographes canadiens sont les seuls artistes visuels dont les droits d'auteur ne sont pas automatiquement protégés pour toutes commandes...... lire la suite

dimanche 12 décembre 2010

La question du statut professionnel


Depuis longtemps, je m’intéresse de près au débat entourant la question du statut professionnel en photographie. Heureusement, ou malheureusement, ce statut n’a jamais été défini avec trop de précision de sorte que tout un chacun puisse pratiquer ou tenter de pratiquer dans une liberté relative.

Lors du récent congrès annuel de la FPJQ, un atelier sur le statut professionnel a émis l’idée que la distribution d’une carte de presse identifiant qui sont les vrais professionnels pourrait aider la profession inondée de quidam et de « wannabe » de tous acabits.

Quel est le lien avec la photographie professionnelle? Les photojournalistes et photo reporters font parti de la définition de journalistes, car ils relatent des événements à l’aide de photos au lieu de mots et souvent, aujourd’hui, à l’aide de sons, de vidéos et de mots aussi. C’est pourquoi beaucoup de photographes sont membres de la FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec) ou encore de l’AJIQ (L’Association des Journalistes Indépendants du Québec).

L’émission d’une telle carte et les conditions pour y avoir accès sont sujettes à controverses et divisions entre les membres. Qui est un « vrai »? Et quels privilèges donnons-nous aux « vrais »?

Les diverses associations, corporations et fédérations ont toutes leurs conditions d’admission et de reconnaissance du « professionnalisme ». Que ce soit la CAPIC (The Canadian Association of Professionnal Image Creators), la CMPQ (la Corporation des Maîtres Photographes du Québec), l’APPC (Association des Photographes de Presse du Canada) , la NPPA (National Press Photographer Association), la WPPI (Wedding & Portrait Photographers International), la WPJA (Wedding PhotoJournalist Association) ou la FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec). Je prends ici la peine des mentionner et j’en oublie peut-être, car ce sont toutes des associations professionnelles dont un photographe québécois peut faire partie. Je suis personnellement membre de trois d’entre elles.

Si l’on définit légalement le titre de photojournaliste et qu’on lui attribue des avantages sociaux, des privilèges fiscaux et des droits et devoir, qu’arrivera-t-il avec ceux qui ne correspondront pas à la définition imposée par le gouvernement ou par le consortium responsable d’émettre ce droit à pratiquer.

Le journalisme et le photojournalisme sont, ou sont du moins censés être le chien de garde de la démocratie. Même si ce but est idéaliste, voir utopique, il est important de donner une voix et un droit de pratiquer même aux individus qui ne pensent pas comme la majorité des bien pensant ou tout simplement des établis dans un régime de concentration et de convergence des médias.

Pour les photographes bien établis, ce statut les sécuriserait davantage et retirait du marché les pseudo photographes qui leur nuisent. Du même coup, on risquerait de se retrouver avec une imagerie et un discours visuel formaté à une idéologie dominante. Dramatisation peut-être, mais considérant le peu de joueurs dans le secteur de l’information au Québec, il faut rester vigilant. Si l’on considère qu’une majorité du marché est contrôlé soit par le groupe Québécor ou Gesca (propriété de Power Corporation), la place pour une autre voix reste étroite.

Le débat récent relativement à la pertinence de WikiLeaks soulève des questions similaires.

Ce que je sais, est qu’une définition impliquant que le candidat tire son revenu principalement de la photographie, nuirait aux pigistes qui, on le sait, doivent souvent avoir deux emplois ou plus les premières années pour boucler leur fin de mois…

Blad ou Phase One, demandez à l'éléphant

jeudi 9 décembre 2010

Compétition pour étudier à Londres (R.U.) le photojournalisme


Une fondation finance les gagnants d'une compétition pour étudier le photojournalisme à l'université de Syracuse à Londres dans le but de faire la promotion de la paix.

Les participants des étudiants inscrits à temps plein dans une institution reconnue (comme le cvm) afin de pouvoir soumettre sa candidature.

Lisez bien la section « Grant of Rights » à la fin du document.

mardi 7 décembre 2010

Compétition étudiante

source CAPIC

L’Association canadienne des créateurs professionnels de l’image (CAPIC) organise Rodéo³, son 3e concours annuel destiné aux étudiants en photographie et en illustration. Ce concours donne aux étudiants la chance de montrer leur travail en plus de récompenser de jeunes créateurs qui sont photographes ou illustrateurs. Le concours est ouvert à tous les étudiants à travers le pays et c'est là une occasion pour eux de gagner des prix aussi bien en photographie qu'en illustration, tout en cherchant la reconnaissance au sein de l'industrie. Les œuvres des lauréats du concours Rodéo³ seront affichées sur le site web de la CAPIC et à l'occasion de la cérémonie de remise des prix et de l'exposition qui se tiendront à Toronto, et ils pourront remporter de nombreux autres prix.

Le concours bat actuellement son plein! Vous trouverez ci-joint des affiches promotionnelles au sujet de Rodeo³. Nous vous saurions gré de bien vouloir les installer dans votre école et les distribuer à vos étudiants.

De plus, un envoi vous arrivera bientôt par la poste. En plus d’affiches et formulaires d’adhésion, l’envoi contiendra notre livre du concours annuel xpose 2010 pour votre usage personnel et aux fins de distribution. Les œuvres des lauréats du concours Rodéo de l’an dernier figurent dans ce livre qui est distribué à plus de 2000 personnes au sein de l’industrie de la photographie et de l’illustration.

Le concours a ouvert le 15 novembre 2010
Date limite : le 1er février 2011

Veuillez aviser les étudiants de visiter le site web de la CAPIC, www.capic.org, pour le formulaire d’adhésion ou cliquez ici pour s’inscrire.

Il y a des opportunités de promotion varies dans l’industrie pour tous les six gagnants, en plus de :

Premier prix – Photographie : Bource d’études Adobe Canada de 500 $ + la Suite Standard design CS5
Premier prix – Illustration : Bource d’études Adobe Canada de 500 $ + la Suite Standard design CS5
Deuxième prix – Photographie : 500 $
Deuxième prix – Illustration : 500 $
Troisième prix – Photographie : 250 $
Troisième prix – Illustration : 250 $

CAPIC aimerait transmettre ses remerciements à son commanditaire Platine, Adobe, et à son commanditaire Or, Film Plus, qui seront cette année encore ses partenaires d'affaires pour Rodéo³.

mercredi 1 décembre 2010

Tous photographes

Lors des célébrations de la Coupe Grey, spectateurs, fans, célébrées et photojournalistes photographiaient.

La photo n'est plus la propriété des professionnels et tous sentent le besoin de documenter leur quotidien même si les médias n'ont jamais tant diffusé d'images de tous événements sous tous les angles.

Il est certain qu'un événement de cette ampleur est documenté par plusieurs grands médias et que des photos et des vidéos de qualité seront disponibles partout. Alors, pourquoi documenter sa propre version souvent de moindre qualité?

Peut-être que le documentariste-citoyen croit davantage en son médium ou que c'est sa façon de se prouver qu'il y était bien.

photo Martin Benoit

dimanche 28 novembre 2010

Et les gagnants sont:

Hier soir, lors du dîner (souper) de gala du congrès de la FPJQ, les gagnants du prix Antoine-Desilets ont été dévoilés.

Dans la catégorie Nouvelles: Yvanhoe Demers de La Presse pour sa photo d'Haïti
dans la catégorie Photo reportage: François Pesant, pigiste, pour ses photos des travailleurs du dépotoir de Delhi publiées dans l'Actualité
dans la catégorie Portraits: Sébastien St-Jean
dans la catégorie Sports, Bernard Brault de La Presse pour son boxeur renversé
dans la catégorie Vie quotidienne: André Pichette pour sa cycliste abreuvée
et dans la nouvelle catégorie Multimédia: François Pesant, pigiste

C'était la première année que la catégorie Multimédia était intégrée à ce prix, démontrant la reconnaissance de cette nouvelle forme de travail souvent exigée des photographes.

une des premières photos d'Yvanhoe Demers qui a été publiée dans plusieurs grands médias du monde entier et qui s'est méritée premier prix dans la catégorie Nouvelle

vendredi 26 novembre 2010

Vernissage Antoine-Desilets 2010

C'est à l'hôtel Hyatt Regency de la rue Jeanne-Mance qu'avait lieu ce soir le vernissage des meilleures photos de presse de l'année des membres de la FPJQ.

Demain soir, lors du dîner de gala les gagnants seront dévoilés.

Je me serais attendu à une plus grande proportion de photos d'Haïti, considérant la couverture québécoise importante que ce sinistre a reçue, mais non, nous avions droit à un étalage de photographies couvrant un large spectre d'événements.

photo Martin Benoit

Super party de Noël de la CAPIC

Hier soir avait lieu le party annuel de la CAPIC au bar le LAB.

Une grande participation et une belle énergie régnaient au sein des participants par ce soir de début d'hiver subzéro.

J'en ai profité pour faire le point avec Denis Gendron le responsable CAPIC volet éducation. Denis a une position privilégier qui lui permet de communiquer avec tous les établissements d'éducation photographique du Québec qui sont en progression constante. Nous avons revisité la question de l'offre et la demande dans le secteur photographique au Québec et ce qui constitue une saine situation dans notre contexte économique. Par chance, un fort ratio des étudiants suit ces cours pour des raisons de perfectionnement personnel plutôt que par vocation professionnelle. Il semblerait qu'au nombre de finissants que l'ensemble des institutions génère, le marché actuel ne pourrait pas les absorber.

dans l'ordre "habituel", Jean-François Bérubé, Martin Benoit, Denis Gendron et Alain Desjean, photo Hai Au Bui

Gilbert Duclos explique le web documentaire

En ouverture du congrès annuel de la FPJQ, Gilbert Duclos anime un atelier de perfectionnement sur une nouvelle forme de diffusion de ses photos qu'est le web documentaire.

Entouré de Philippe Lamarre, président, producteur et directeur de création, Urbania et Toxa ainsi que de Hélène Choquette, réalisatrice-coordonnatrice du web documentaire PIB de l'ONF, ils nous ont expliqué la structure de travail et les marchés associés à un tel amalgame de technologie sonore, photographique, vidéo et interactivité web.

Ma surprise a été d'apprendre l'ordre de grandeur des budgets de telles entreprises qui tournent autour du quart de million... La complexité organisationnelle, légale, informatique est telle que des équipes de plus de quinze personnes sont monopolisées des mois durant pour mener à terme de telles aventures. Tous sont fiers et satisfaits de cette technologie émergente au Québec où seul l'ONF semble preneur financièrement pour l'instant.

J'ai eu l'impression que du matériel similaire aurait pu être produit pour des sommes beaucoup moins importantes au détriment de la beauté des interfaces web qui semblent avoir nécessité beaucoup d'énergies.

Sacrée montagne de Gilbert Duclos


PIB de l'ONF (Hélène Choquette)

Montréal en 12 lieux, Urbania (Philippe Lamarre)

Philippe Lamarre, Hélène Choquette et Gilbert Duclos, photo Martin Benoit

mardi 23 novembre 2010

J'ai un peu de misère avec le hipstalook en reportage

The Lens, le très respecté blogue sur la photographie du New York Time, vient de publier un reportage photo réalisé à l'aide d'un iPhone dans un contexte militaire en Afghanistan.

Le photographe explique comment l'utilisation de son iPhone, plutôt que sa « grosse caméra », lui a permis d'être plus « imbriqué » au sein du corps militaire. Une belle approche qui me semble légitime et appropriée. Où le bât blesse pour moi, c'est pourquoi avoir utilisé l'application Hipstamatic dans le iPhone pour obtenir un look distorsionné de la réalité si précieuse qu'il tentait d'approcher si subtilement avec le iPhone? Gain de contraste, désaturation, dominante verte. Il dit avoir atteint une intimité autrement inatteignable et ensuite il la distorsionne via cette très populaire application.

La dure réalité est-elle si difficile à accepter?... Ou le hipstalook rules?

Avedon score fort chez les français

Un encan de tirages du photographe Richard Avedon a eu lieu à Paris et a permis d'amasser des sommes historiques pour des tirages photo.

Une des photos s'est vendue 841k Euros, il faut mentionner que c'est la maison Dior qui a acheté le tirage et non pas un particulier. De plus, le modèle sur la photo portait une robe Dior. Reste que ce sont des sommes importantes pour des photos.

Un autre point intéressant est la définition de ce qui constitue un tirage artistique relativement au nombre d'exemplaires de ce tirage. En France, il faut tirer moins de trente exemplaires d'une image pour qu'elle ait droit à des avantages fiscaux.

lundi 22 novembre 2010

Fuji rentre dans la course

Fuji lancera en mars prochain son appareil photo du genre Leica-M, le x-100.

Cet appareil à objectif non interchangeable sera doté d'un objectif 23mm f2,0 fixe jumelé à un capteur CMOS de taille APS-C de 12 mp avec micro lentilles adaptées à l'arrivé des rayons d'un tel objectif.

Il devient de plus en plus évident que plus le capteur est grand et plus l'objectif est proche du capteur, plus on a des problèmes de captation des rayons qui n'arrivent pas perpendiculairement au capteur. Les conséquences vont de ne pas jouir du gain de vitesse produit par des ouvertures plus grandes que 2,8 tant au centre que sur les bords à diverses aberrations de périphéries. Ces nouveaux appareils très compacts et minces utilisant de plus en plus grands capteurs sont particulièrement sujets à cette problématique.

L'appareil semble être de très belle facture et rivalisera probablement avec les Olympus Pen et autres de ce genre. Le prix de départ serait autour du 1000$.

samedi 20 novembre 2010

Il ne reste que quelques jours pour envoyer développer vos Kodachrome™

Il semblerait qu'il ne reste que quelques jours avant que Dwayne's, le dernier labo qui développe du Kodachrome™, cesse ce procédé.

S’il vous reste des Kodachrome™ dans le congélo, il est temps de les exposer sinon ils seront bons pour les poubelles. Il faut se souvenir que le film Kodachrome™ ne contient pas de colorant dans son émulsion contrairement aux autres types de pellicules couleur. Il sera donc impossible par des procédés maison d'obtenir quelques couleurs. Les colorants sont ajoutés au développement dans le procédé spécial dédié à cette pellicule.

Vive les Pocket Wizard ou...

mercredi 17 novembre 2010

Rencontre CAPIC pour les talents émergents

source CAPIC

Le 9 décembre prochain, nous tiendrons une soirée où nous aimerions vous voir et vous offrir la possibilité d’adhérer à Capic de façon toute spéciale.

Venez discuter des questions qui vous préoccupent avec des membres influents du milieu de la photographie tels que Jean-François Bérubé, Martin Girard de Shoot studio, Dominique Malaterre de Tilt, et bien d’autres. Nous vous mettrons à jour sur l’évolution de la refonte du droit d’auteur au Canada (André Cornellier) et sur les nombreux outils que Capic vous offre pour attaquer de façon efficace le difficile marché dans lequel nous évoluons; nouveaux médias, conférences, formation, ateliers etc Nous voulons vous entendre aussi! Vous avez droit de parole.

Capic a toujours pu compter sur la force du nombre pour apporter des changements profonds aux pratiques professionnelles et favoriser la reconnaissance du talent de ses membres.
En confirmant votre adhésion à CAPIC lors de cette soirée, vous recevrez automatiquement
un bon d’achat de 100$ chez PhotoService, ou de 50$ pour les nouveaux membres « talents émergents ».

Vous êtes conviés le 9 décembre, au bistrot Qui Fait Quoi, 3428 rue St. Denis à compter de 18H.
C’est un rendez-vous.

Bouchées et bières vous seront servis.

SVP confirmez votre présence par courriel à soutien@capicmontreal.ca

Ou en téléphonant à Benoît Levac au 514-932-3337

lundi 15 novembre 2010

L'évolution du photographe


Étudiez ce graphique de l'évolution d'une carrière de photographe moderne. Cliquez sur le graph. pour le voir en plus haute résolution.

merci Will

jeudi 11 novembre 2010

Cédez le passage roule bien


Les appels de dossiers pour le grand projet Cédez le passage sont actifs et le projet roule bien.

Un site à suivre.

Please do not disturb par Daphné Caron et Nicolas Gauthier - Duo bipolaire

mardi 9 novembre 2010

14 nov. 12e Grande sécance Studio4Fun


Cliquez sur l'image pour infos

JR se mérite le TED avec son projet 28mm


JR, photographe guérillero, s'est mérité le prestigieux TED Award pour son projet 28mm.
Vous avez peut-être vu une photo aérienne de ses photos installées sur la toiture d'un train lors de la dernière exposition du World Press.

Sa démarche provocante (pour certaines autorités) lui a valu la reconnaissance de plusieurs communautés qui ont pu sortir d'un certain obscurantisme. Du noir et blanc imprimé de très grande taille et affiché "sauvagement".

Catherine Aboumrad, Conserver l'immobile

CONSERVER L’IMMOBILE par CATHERINE ABOUMRAD à la GALERIE ARMATTA (5283A du Parc, Montréal)

VERNISSAGE par RSVP: mardi le 30 novembre 2010 dès 17h30

Montréal, 3 novembre 2010 – Catherine Aboumrad vit et travaille à Montréal. Cette artiste émergente canadienne a étudié la photographie au Cégep du Vieux Montréal et les arts visuels à l’Université Concordia. Soutenue par l’office Québec Amérique pour la jeunesse, elle a récemment participé au festival international de photographie contemporaine du Guatemala. Elle a aussi été sélectionnée pour prendre part au projet À louer, organisé par la Maison de l’image et de la photographie, dans le cadre des Journées de la culture 2010. Catherine expose à la galerie Armatta du 30 novembre au 17 décembre 2010. Vernissage par RSVP au courriel: galerie@armatta.ca mardi le 30 novembre 2010 dès 17h30


Travail de contemplation, Conserver l’Immobile est une tentative de compréhension de l’espace. Pour capter les milieux inaccessibles et im- menses du Grand Nord québécois, la photographe a choisi d’exposer la pellicule sur des périodes de temps excessivement longues. « Je souhaitais laisser la lumière pénétrer tout doucement dans l’objectif de ma caméra », explique l’artiste. « J’ai donc dû m’imposer des heures d’attente et de solitude dans ces lieux singuliers, n’ayant rien à faire que de regarder le paysage, le posséder, le vivre. »
Cette attente a permis à Catherine Aboumrad de créer des photo- graphies où l’action est enregistrée et l’immobile, conservé. Seuls les éléments fixes se révèlent clairement sur les images alors que les éléments mobiles ne sont pas visibles ou paraissent complètement flous. Les photographies frôlent ainsi la limite de l’abstrait. Développées en grands formats carrés, les images sont étonnantes et intrigantes.

vendredi 5 novembre 2010

La télé HD et la résolution des photos

Ceux qui ont regardé lundi dernier le documentaire diffusé à RDI sur « LA BATAILLE D'OBAMA POUR LA SANTÉ » ont peut-être remarqué la qualité des photos insérées dans le reportage HD. Des photos d'archives des différentes étapes des deux dernières années Obama étaient insérées et la caméra zoomait sur des détails de ces photos pour porter notre attention sur certains individus. Quand vous considérez qu'un téléviseur full HD affiche 1980 pixels de large, le zoom final doit pouvoir afficher une qualité suffisante pour soutenir une telle quantité de pixels et c'était le cas. Les photos choisies étaient d'une très grande qualité technique et photojournalistique. Lorsqu'ils ont référé aux années Clinton, toutes les photos étaient du 35 mm et ne pouvaient pas supporter de telles magnifications. C'était comme si tout avait été shooté au 2 1/4 pour la période Obama.

La norme télévisuelle HD exigera et exige que la qualité des images soit impeccable si on veut que nos images aient accès à ce marché. En publicité ce problème ne se pose pas vu les grands standards de production, mais en reportage, il faut mettre toutes les chances de son côté dans ce marché de plus en plus compétitif.

Comme toujours, l'excellence prime et sera la signature de celui qui survivra.

mardi 2 novembre 2010

Portraits de bouffe



Josée frappe encore et une nouvelle édition de sa recherche portraits/culinaires aura lieu du 1er au 30 novembre au Café de Quartier 2361 Ontario Est.

Vernissage jeudi le 11 novembre de 18h à 21h!!

dimanche 31 octobre 2010

Depardon sur la photographie

source André B. et Normand G.

Raymond Depardon parle de sa quête de documenter une certaine France et son lien avec la photographie, le grand format, le noir et blanc. Une maturité photographique, une distanciation et une humilité en une période où on peut avoir l'impression que tout à été dit.


Raymond Depardon chambre l'identité nationale 1 (Mediapart)
envoyé par Mediapart. - L'actualité du moment en vidéo.

partie 2/5
partie 3/5
partie 4/5
partie 5/5
Les photos

lundi 25 octobre 2010

Le Visual Box

Quatre anciens étudiants du programme de photographie se regroupent pour former le Visual Box un collectif photographes/retoucheurs.

À en juger par leurs clients, leurs talents semblent appréciés. Un beau mariage d'amitiés et de compétences complémentaires.

Bonne chance

dimanche 24 octobre 2010

Pige photojournalisme et photo reportages

Lundi dernier avait lieu la rencontre sur « Les lundis de la pige » aux locaux de la FPJQ (Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec). La salle était comble et la palette d'invités très intéressants. Une des meilleures rencontres à laquelle j'ai assisté à la FPJQ.

Comment survivre et trouver sa place aujourd'hui et demain dans le nouveau contexte des médias?

Les réponses étaient multiples et tous ne s'entendaient pas sur la direction à suivre. En passant par le salarié au pigiste. Le débat tournait beaucoup autour de ce que le client demande et ce qui est raisonnable d'offrir. La demande semble tourner autour du multimédia sous toutes ses formes en particulier la vidéo. Par contre, la faisabilité de produire du matériel acceptable dans les délais attendus et les coûts disponibles semblent souvent contradictoire. Quand et comment doit-on ajouter la composante multimédia à notre produit?

Plusieurs choses ne semblent pas controversées par contre, la rapidité à livrer le produit est un atout, les banques d'images ont fait chuter les prix et trouver une bonne façon d'avoir une visibilité sur le web est importante pour trouver des clients potentiels.

Des spectateurs, comme Paul Chiasson de la PC (Presse Canadienne) et Jacques Nadeau (du quotidien Le Devoir), ont agrémenté la soirée par leurs divers commentaires allant des bienfaits des agences qui font que finalement tes photos sont vues par plus de lecteurs ultimement et de l'importance de la spécialisation et de la grande expertise de base que tous photographes professionnels doit avoir.

Encore une fois, la notion d'être salarié/conventionné versus travailleur autonome, trace un écart de comportements immense entre ces univers où, d'un côté, l'un peut viser une qualité et des conditions d'exécution de son métier, versus l'autre côté, où l'on essaie toutes les solutions en espérant que le poisson mordre à l'hameçon éventuellement.

Sommes-nous en phase transitoire et dans dix ans on dira : Ah, le bordel des années 2010! ou, allons-nous devoir courir dans ce « Rat Race » encore beaucoup d'années en attendant, ou espérant, une stabilisation des attentes et conditions de travail?

photo extraite d'une capture vidéo par Martin Benoit

samedi 23 octobre 2010

Deux expos photos à la Galerie SAS

source: Galerie SAS

Silver Metamorphosis

Yacine Mseffar pratique la photographie depuis l’âge de 17 ans. Ses rencontres et collaborations avec des photographes tels que Raphael Mazzuco et Peter Beard influencent beaucoup son rapport avec ce médium. C’est à l’issue de sa collaboration avec Peter Beard qu’il va joindre sa passion pour la nature à son travail photographique. Yacine Mseffar va alors chercher à révéler les parallèles qui existent entre les formes, les textures, les lignes trouvées dans la nature et celles utilisées en architecture ou en design.

Pour sa première exposition solo il revisite le monde des insectes avec Silver Metamorphosis une série de photographies noir et blanc, grand format. L’utilisation du négatif comme image finale métamorphose les insectes et nous révèle toute leur perfection et leur beauté. Une manière pour l’artiste de nous montrer toute la force créatrice de la nature.

Espace 1 de la galerie [sas] du jeudi 4 novembre au samedi 11 décembre 2010
372 rue Sainte-Catherine Ouest, espace 416
vernissage 04 novembre 2010 17h30
photo © Yacine Mseffar

Aussi La vie comme une performance

Damián Siqueiros utilise la photographie numérique comme un médium pour lui permettre d’effacer les frontières entre réalité et fiction. Il produit ainsi des images qui ne vont pas sans rappeler l’esthétisme de la peinture romantique que ce soit par le traitement de la lumière où par la mise en scène de ses personnages. Avec La vie comme une performance Damián Siqueiros explore l’influence de la société et des institutions religieuses, sur l’identité du couple, sa construction, sa perception. Il cherche à créer un dialogue entre le spectateur et ses images afin d’amener celui-ci à reconsidérer la manière dont il perçoit sa propre identité.

Mexicain d’origine, Damián Siqueiros a déjà remporté de nombreuses distinctions dont le prix coup de cœur Art Souterrain 2010 et est un des gagnants du concours Xposé 2010 de la Canadian Association of Photographers and Illustrators in Communication (CAPIC). De prestigieux magazines dont Vogue et Elle, font appel à lui pour l’esthétique et la signature artistique de ses photos.

Espace 2 de la galerie [sas] du jeudi 4 novembre au samedi 11 décembre 2010
372 rue Sainte-Catherine Ouest, espace 416
vernissage jeudi 4 novembre 2010 17h30





photo ©Damlan Siqueiros

vendredi 22 octobre 2010

Lancement du studio La Garçonnière

Objet : lancement, bière et amour
Très chers invités,

c'est aujourd'hui le jour G. rendez-vous à notre Garçonnière dès 17h. entrez par le 902 Lenoir. nous avons très hâte de vous y voir. pour toute autre information, composez le 514.507.2503

à ce soir

les garçonniers

mercredi 20 octobre 2010

45 lbs sur notre dos à l'occasion

Le quotidien The Gazette publiait hier un article très intéressant sur ce que certains photographes transportent quotidiennement avec eux.

J'ai aimé l'humilité avec laquelle John Mahoney raconte ses diverses chirurgies et hernies. Ses douleurs et ses exercices et l'intelligence des nouvelles stratégies de transport du matériel.

La photographie est souvent un sport et une source de mise en forme ou au contraire, une source de blessures physiques ou psychologiques. Comme dans toutes professions, il est impératif de prendre soin de soi-même et d'être à l'affût de notre santé.

Cliquez sur l'onglet "interactive" pour naviguer dans son matériel.

samedi 16 octobre 2010

Vernissage de La Guerre des Oliviers

Cette après-midi avait lieu le vernissage de l'exposition La guerre des oliviers de Valerian Mazataud à la galerie Espace Projet sur la rue Villeray.

Une collection d'images, qui accompagnées de textes, raconte la situation particulière des palestiniens qui essaient de récolter leurs olives en marge des colonies juives.

Valerian a travaillé pour une ong sur place en tant que professeur de photographie pour aider des jeunes ados en difficultés à se réinsérer socialement. Son séjour de quelques mois lui a permis de se familiariser avec la situation sur le terrain et pouvoir faire des images plus proches des gens.

Je suis un peu resté sur ma faim, même si il y avait une dégustation d'huile d'olive palestinienne, j'aurais aimé voir les planches contacts, j'ai l'impression qu'il y avait d'autre matériel intéressant.

photo Martin Benoit

vendredi 15 octobre 2010

Y trip le Marcin

Les cours de photographie architecturale ne sont pas toujours les plus populaires au département de photographie du cégep du Vieux Montréal. Ce sont des cours très techniques qui demandent de se lever de bonne heure et d'être très rigoureux.

À l'occasion, ce cours est une renaissance pour certains étudiants qui y découvrent leur voie et c'est le cas de Marcin Wozniak qui semblait se destiner au photojournalisme durant les deux premières années.

Sorties des ventilateurs du tunnel Louis-Hypollite-Lafontaine, photo © Marcin Wozniak

mardi 12 octobre 2010

Enfin un nouveau livre sur la photo au Québec

À partir de jeudi le 21 octobre, un nouveau livre québécois sur la photographie sera en vente.

Le livre a été écrit par Bernard Brault (photographe à La Presse) et Stéphane Champagne (photographe pigiste).

Le Québec ne pullule pas de bouquins techniques sur la photographie, nous publions plutôt des portfolios ou des livres de belles images. Très peu de bouquins parlent de technique et cherchent à stimuler le photographe amateur. L'offre en librairie se résume souvent à des traductions d'ouvrages américains ou européens.

On se souviendra de l'effet qu'a eu le premier bouquin d'Antoine Désilets dans les années 70 sur les carrières de plusieurs photographes aujourd'hui professionnels.

Le bouquin se présente comme un ouvrage de démystification et de stimulation photographique pour l'amateur averti. Pas de grands discours théoriques, mais des petits paragraphes qui résument un situation ou propose une attitude.

Un ouvrage à suivre

Maxime multi-disciplinaire

Un de nos anciens finissants, Maxime Boisvert, participe à un projet multi-disciplinaire photographique.

Le projet combinera photo, danse et musique. Un financement KickStarter déterminera de la viabilité de l'idée.

Bonne chance

Jacques Nadeau au Complexe Desjardins

Hier, lundi, Jacques Nadeau rencontrait les visiteurs de son expo solo lors des événements entourant les 100 ans du quotidien Le Devoir.

Le grand hall du Complexe Desjardins est rempli de très grands agrandissements suspendus.

J'ai eu la chance d'avoir que Jacques me raconte plusieurs anecdotes relativement au contexte de prise de vues de plusieurs de ses photos qui n'en deviennent que plus intéressantes.

Les tirages pivotent au gré de la ventilation du Complexe nous présentant ainsi une exposition différente selon les points de vues et le moment. Un grand mobile photographique.

Pierre-Paul Poulin et Jacques Nadeau, photo Martin Benoit

In ne restait que 10 places aujourd'hui

Dépêchez-vous, il ne restait que 10 places cet après-midi pour la conférence sur les transformations du métier de photojournaliste pigiste.

voir article plus bas

lundi 11 octobre 2010

Étudiant recherché pour focus group - 50$

source Studio4Fun

Studio4Fun Recherche participants pour Focus Group Nous voulons en apprendre d’avantage sur les besoins des étudiants et finissants en photo afin de trouver des solutions pour mieux y répondre.Un questionnaire vous sera envoyé avant la rencontre afin de vous préparer au focus group. Une compensation de 50$ vous sera offerte!Profil de candidats recherchés : - Étudiant en photo 2e ou 3e année (Cegep ou Université) ouFinissant (récent)- Disponible le 27 octobre de 19h @ 21h.- N’est pas inscrit @ Studio4Fun- À l’aise de parler devant un groupe - Entrevoit la possibilité de louer un studio (seul ou en colocation) à court ou moyen terme pour projets/contrats.Pour participer, écrivez-nous : focusfinissant@studio4fun.ca

samedi 9 octobre 2010

Exposition de Valerian Mazataud sur la guerre en Palestine


*Du 15 au 28 octobre 2010, le photo-journaliste montréalais Valérian Mazataud présentera son reportage « Palestine, la guerre des Olives » à la galerie Espace projet, 353 Villeray Est.*

*Vernissage le samedi 16 octobre à partir de 15h00*


Toutes les informations

Troncs coupés, arbres brûlés, récoltes volées, et attaques violentes. Depuis le début des années 2000, de nombreuses associations israéliennes, comme Rabbis for Human Rights, dénoncent les violences dont sont victimes les fermiers palestiniens au moment de la récolte des olives en Cisjordanie.
Depuis quelques années, la période de la récolte des olives, autrefois festive, est devenue synonyme de violence à travers la Cisjordanie. Les médias israéliens l'appellent « La guerre des olives ».
Sur les terres de la Bible, les symboles sont tout puissants. Cailloux contre mitraillettes, enfants contre soldats. L'Olivier lui, symbole ancestral de la paix, unit les peuples de la méditerranée. Aujourd'hui, il est non seulement le terrain, mais aussi le moyen et l'enjeu des affrontements entre fermiers palestiniens et colons israéliens.
Valérian Mazataud, photo-journaliste indépendant à Montréal, s'est rendu en Cisjordanie à l'automne 2009, et a choisi d'aborder le conflit israelo-palestinien sous un angle symbolique.

*Galerie Espace Projet*
353 rue Villeray Est
*Horaires* Sa—>Me 12-18 PM
Je-Ve 12-20 PM

mercredi 6 octobre 2010

Exposition de photos de Jacques Nadeau


30 ans de regard sur l'actualité
Du 9 au 17 octobre 2010
Au Complexe Desjardins


Jacques Nadeau présente, à compter du samedi 9 octobre et jusqu'au 17 octobre, une exposition qui réunit 68 photos grand format suspendues dans les airs de la Grande place du Complexe Desjardins. L'événement se tient dans le cadre des célébrations du 100e anniversaire du Devoir, où il travaille depuis 20 ans.

Jacques Nadeau sera sur les lieux de l'exposition le lundi 11 octobre à compter de 14 heures. Il invite le public et les représentants des médias à venir échanger sur l'information.

- 30 -

Contact : jnadeau@ledevoir.com. Téléphone : (514) 726-5102

Lucien Bouchard et sa femme lors de son annonce qu'il ne quittera pas la politique. photo Jacques Nadeau

10 fps à 16mp pour 800$

C'était prévisible et ça s'en vient. Sony lançait récemment une nouvelle technologie de caméra qui n'utilise pas de miroir pour transmettre l'image au viseur. Le viseur est en fait un mini écran lcd qui est consulté via l'oculaire. La conséquence est que l'on se débarrasse du miroir qui doit se balancer à haute vitesse lors de rafales photo. De plus, ils ont laissé un miroir semi-transparent toujours en position devant le capteur pour envoyer une faible partie des rayons lumineux vers le dispositif d'auto-focus de sorte à continuer à faire la mise au point durant une rafale. Le résultat est 10 images par seconde de 16 mp sur un capteur de taille APS-C et ce pour moins de 800$.

Dimanche, j'essayais cette caméra au match de l'Impact au Stade Saputo en situation réelle de travail. Les caméras les plus rapides font du 10 ou 11 fps à 12 ou 15 mp mais ce pour plus de 4700$. Je ne dis pas que cet appareil, le Sony A55V fait la même chose, mais il nous projette dans un futur proche où la vitesse de transfert des données du capteur vers le processeur, jumelé à l'amélioration des affichages lcd à haute résolution, rendra caduque l'utilisation d'un verre dépoli et tous les défauts qui lui sont inhérent.

L'appareil n'est pas à l'épreuve de l'eau, son autonomie batterie est discutable, en mode rafale nous ne pouvons pas imposer l'ISO, l'ouverture et la vitesse, mais il reste que j'ai fait plusieurs rafales de plus de 25 images sans jamais noyer la mémoire tampon et ce sur une carte SD de classe 10 de 8 gig qui vaut moins de 30$. Difficile d'atteindre cette performance à ce budget.

J'ai concocté un petit stop motion de 23 images, extraites d'un de ces rafales, pour illustrer la décomposition du mouvement possible avec une telle cadence.

jeudi 30 septembre 2010

Photojournalisme – disparition ou évolution?

source FPJQ
Lundi de la pige
Le point sur la situation de la photographie de presse au Québec. Peut-on encore en vivre à la pige? La FPJQ vous propose une soirée qui expose les réalités du photojournalisme, sans détour. Quelles sont les avenues possibles? Est-ce que la vidéo est maintenant incontournable? Agences, banques de photos, évolution du métier, clients potentiels…

Venez discuter de ces questions avec trois photographes de presse pigistes: François Pesant, Rogerio Barbosa et Caroline Hayeur
Animation: Ivanoh Demers, photographe de presse, La Presse

Lundi 18 octobre, 19h à 21h, à Montréal
Membres : gratuit non-membres : 10$
Inscriptions obligatoires 514 522-6142

mercredi 29 septembre 2010

Photokina et les nouveaux cossins

Photokina, la plus grande foire photo au monde qui revient aux 2 ans, vient de se terminer en fin de semaine. Le méga show photo présente les nouveautés et les prototypes à venir. Je n'ai pas fini mon analyse des annonces et présentations, mais cette année ne semble pas en être une charnière en terme de technologies et tendances.

À noter, entre autre, la nouvelle SD1 de Sigma qui utilise le capteur de technologie Foveon, cette fois-ci à une résolution native de 14 mp sur une surface de capteur APX-C (Nikon D2). Le communiqué de presse la décrit comme une caméra de 46 mp, car ils ne font pas de démosaïcage pour construire l'image RGB pour Photoshop, ce qui en augmente la résolution apparente. Étrangement, ils sont les seuls a utiliser cette façon de définir la résolution de leur caméra. Phase One et Leaf ont certains dos numériques sans démosaïquage et ils ne changent pas l'appellation de leurs dos pour autant...

Tout le monde souhaite voir cette technologie de capture sur un appareil qui a du potentiel et tout le monde espère que la qualité des fichiers soit des plus acceptables. 14 mp sur une si petite surface est des plus exigent pour les optiques que l'on utilise et seulement les meilleurs optiques de Sigma seront capables de fournir le piqué requis pour que cette résolution soit vraiment utilisable. On se souviendra de la difficulté à exploiter la résolution des capteurs de facteurs 1,5x et 1,6x de 10 mp et plus.

La bonne nouvelle est que la technologie Foveon est toujous vivante et on verra peut-être un jour une superbe utilisation de cette technologie. Ce qui serait intéressant, est que ce nouveau capteur soit disponible dans une petit appareil compact du genre DP2 à objectifs interchangeables pour en faire une sorte de Leica moderne très performant et non obstrusif.

samedi 25 septembre 2010

Low tech glamour

Un photographe du Los Angeles Times publie une série de portraits de célébrités exécutés à l'aide d'une Holga et d'une Lomo considérées comme des "caméras-jouets".

Gerano Molina, le photographe, précise qu'il se "protège" en faisant une série à l'aide de son Hasselblad numérique à 50k$. Il mentionne qu'il retrouve son enfant en lui-même lorsqu'il travail ainsi et qu'il cré un intérêt chez son sujet de par sa démarche singulière.

Tout ceux qui ont utilisé de telles caméras pour un contrat professionnel savent que c'est tout un travail de planification et de grande compréhension photographique pour ne pas tout ruiner. C'est d'ailleurs plus difficile de réussir une photo à l'aide de ces caméras qu'à l'aide d'un appareil moderne professionnel, d'où le backup numérique.

Ce qui n'est pas mentionné dans l'article, et que je soupçonne, c'est le caractère organique des résultats qui séduit, même si de tels effets sont possibles avec Photshop. Les photos présentées sont souvent des expositions multiples, des croisements de courbes causés par des distorsions de développement (E6-C41), des dominantes importantes et des piqués propres à ces optiques.

La question que je nous pose est la suivante: Est-ce que c'est images auraient autant de valeurs si elles étaient le résultat de manipulations à l'aide de Photoshop™ et trouverait-on un article dans le LATimes décrivant les tribulations du photographes pour y arriver , que si elles étaient réalisées avec un appareil argentique dit primitif?

Si vous explorez la série, remarquez les anneaux de Newton en haut de la photo de Jamie Foxx causés par la numérisation du film. Défauts argentiques par dessus défauts numériques...

vendredi 24 septembre 2010

Photographe DOP pour Vuitton

Pour ceux qui ne l'avaient pas encore visionné, voici la version longue de la pub vidéo pour Vuitton par le photographe Bruno Aveillan.

dimanche 19 septembre 2010

Un regard vers un certain futur

Ceux qui me connaissent savent que j'ai toujours eu un faible pour les idées avant-gardistes d'Olympus. L'histoire semble démontrer que leurs innovations ne pénètrent pas toujours le marché via leurs appareils, mais influence le design des autres appareils après quelques années.

Leur dernière mouture est le E-5, qui succède au E-3, qui lui, succédait au fameux E-1. Qu'est-ce qu'il y a de novateur dans cet appareil; un ensemble de caractéristiques que les boîtiers pros devraient adopter d'ici quelques années selon moi.

Un écran LCD orientable afin de pouvoir cadrer en vidéo dans des postures confortables. Un stabilisateur d'image interne qui stabilise tous les objectifs, un filtre ultrason pour réellement nettoyer le capteur, un vrai « weather proofing » qui résiste à se faire verser un litre d'eau sur la tête sans inquiétude, un auto-focus qui continue à fonctionner en vidéo et un flash incorporé. La grande raison justifiant l'absence d'un flash incorporé sur les boîtiers pros était la difficulté à assurer l'étanchéité du boîtier dans le mécanisme du flash. Il semble que Olympus ait réussi en intégrant le tout dans un boîtier de magnésium léger et robuste.

Je soupçonne que les ISO élevées laissent à désirer en comparaison avec les D3 et mark IV de ce monde, aussi que le son de l'obturateur est parmi les plus silencieux du marché, si je me fie à ses prédécesseurs, à cause de la petite taille du miroir. Selon les spécifications, le volet vidéo ne fait pas du 24p ce qui pourrait décevoir les réalisateurs indy.

Il me reste à m'en faire prêter une pour valider ces projections.

samedi 18 septembre 2010

Les étudiants photographient une manif

Une des « beautés » du programme de photographie du cégep du Vieux Montréal, est le fait que ce cégep possède une association étudiante des plus militantes, ce qui nous garantit une ou deux manifs par semestre. Pour un prof de Reportage et Photojournalisme, c'est une occasion en or de faire travailler les étudiants dans des situations photographiques réelles à la portée de la main.

J'ai donc envoyé mon groupe de jeudi dernier photographier une manif étudiante qui tente de récupérer l'infirmière perdue du collège.

Pour plusieurs c'était leur première manif. J'espérais qu'il y ait plus de manifestants que de photographes et ce fut le cas, plusieurs centaines de militants pour une quinzaine de photographes. De plus, la police et les étudiants se sont bien comportés de sorte qu'il n'y a pas eu d'arrestations au bonheur du prof et aux malheurs de certains...

Une des grandes difficultés dans l'enseignement est de faire vivre de vraies situations afin de développer le « savoir-être ». En reportage et en photojournalisme, ce sont des qualités importantes et uniquement des situations réelles permettent d'ouvrir une discussion sur des émotions auxquelles ils peuvent se référer.


Nina Godbout, étudiante en Reportage, tente de capturer un manifestant, photo Martin Benoit

vendredi 17 septembre 2010

Poste de photographe pour le SPVM

Objet : affichage de poste à la ville
Bonjour Martin,
il y a un poste temporaire qui s'ouvre à la ville comme photographe pour le SPVM et je me demandais si tu pouvais faire le lien avec tes élèves/anciens élèves. Le poste est ouvert depuis aujourd'hui et ce pour 5 jours seulement (jusqu'à jeudi je crois) Le poste n'a pas été affiché dans les écoles (pê par manque de temps...!?) mais les gens peuvent consulter le lien sur le site de la ville de Montreal / offres d'emploi / cols blancs.
Merci et bonne journée !
Julie

jeudi 9 septembre 2010

Stéphane Najman lance son blogue

Stéphane Najman, photographe montréalais qui se fait souvent voir sur les pages couvertures du VOIR, entre autres, lance son blogue photo.

Le blogue nous présente l'arrière-scène de diverses sessions de photos avec plusieurs personnalités du Québec.

Si vous n'êtes pas familier avec ce photographe, c'est une bonne porte d'entrée pour mieux le connaître.

Nelly Arcand, auteure décédée, photographiée pour la couverture du VOIR par ©Stéphane Najman

samedi 4 septembre 2010

Neil Burgess a déclaré le moment de la mort du photojournalisme à 11.12 GMT le 1er août 2010

Neil Burgess, grand bonze du photojournalisme depuis plus de 40 ans, ancien directeur de Magnum photo à New York et à Londres, « chairman » du World Press, propriétaire de l'agence NB Pictures qui représente entre autres Sebastião Salgado, a déclaré la mort du photojournalisme dans un article publié par EPUK (Editorial Photographers United Kingdom & Ireland).

Pour avoir vu et participé à l'évolution de la profession depuis 1958, il considère que le financement pour le vrai photoreportage n'existe pratiquement plus au sens propre du mot.

Une publication paiera beaucoup plus pour la publication d'une photo unique d'une célébrité que pour un photo reportage de 8 pages, incluant une page couverture...

La convergence des médias, Internet, les reporters-citoyens ne sont que quelques composantes de la situation actuelle. Il mentionne, entre autres que sept photographes britanniques ont remportés des prix au World Press et qu'aucun d'entre eux n’était financé par un organisme de presse britannique. Il ne considère pas que des photographes ayant des démarches photojournalistiques n'existent plus, mais que le financement pour de telles démarches n'est plus présent d'où la mort de l'institution.

Peut-être que cette institution, le photojournalisme, développera une autre structure de financement avec le temps, mais reste que les grands médias ont appris, depuis les années soixante, que le photojournalisme « sincère » est une arme à deux tranchants et qu'elle doit-être « encadrée » de très près.

Il reste des organismes comme Media Storm qui tentent de raviver la profession dans un nouveau millénaire. Faisons-nous face à la désillusion d'un individu qui est nostalgique d'une forme spécifique de photojournalisme ou à une réalité? Contrairement à Neil Burgess qui quittait ses couches ne 1958, j'étais moi-même en train de porter mes premières couches cette même année. Combien de grands scandales ont été mis à jour grâce à la photographie durant ces décennies relativement à une période similaire aujourd'hui?

La grande différence tiens peut-être que les photos ayant servies à faire avancer la conscience sociale de l'époque avaient été en très grande partie produites par des professionnels tandis qu'aujourd'hui, la démocratisation du médium fait que beaucoup d'images sont produites par des « amateurs ». Par exemple, les photos d'Abu Ghraib, beaucoup du 11 sept 2001, etc.

La structure de la profession change, mais la photographie est toujours un outil de conscientisation pour de bonnes ou mauvaises causes.

jeudi 2 septembre 2010

Haïti à vif, intense et populaire

Ce soir avait lieu les vernissages des expositions Haïti à vif (un collectif montréalais) et World Press, édition 2010 (une compétition internationale).

La première au 5e étage du Musée Juste pour Rire et l'autre au 3e étage du même musée.

Étrangement, il m'a semblé (et mes photos le confirment aussi) que l'affluence était plutôt au 5e qu'au 3e.

Les spectateurs ont semblé préférer aller voir le travail de leurs confrères montréalais, qui relatait de drame haïtien qui nous touche par la présence de la très grande diaspora haïtienne à Montréal. La très grande majorité des photographes-exposants étaient présents ainsi que plusieurs de leurs confrères de différents médias.

On a pu voir des images non publiées assez percutantes qui ne seront peut-être jamais publiées dans les quotidiens d'ici. Même si ces images sont dérangeantes, elles sont peut-être nécessaires à "désasepsiser" notre environnement visuel protecteur et nous confronter à la réalité de ces événements.

Une visiteuse devant une photo prise par Patrick Sanfaçon de La Presse de corps empilés dans un stationnement résultant du débordement de la morgue de l'Hôpital universitaire de Port-au-Prince. photo Martin Benoit

mercredi 1 septembre 2010

Le débat Photoshop™ bat son plein à Perpignan

C'est présentement la grande messe des rencontres photojournalistiques internationales de Visa pour l'image à Perpignan en France.

Un des grands thèmes des débats concerne la sur utilisation légitime ou non de la retouche électronique sur les images à caractères photojournalistiques.

Les points de vues s'opposent et sont bien étoffés de chaque côté. Le quotidien Le Temps a publié un résumé de l'argumentation de part et d'autre.

La problématique semble résider entre le besoin de séduction du lecteur et la fidélité du reportage. Étant inondé d'images dans les médias, comment fera-t-on pour que notre image soit remarquée et qu'elle intéresse le lecteur de poursuivre son investigation sur le sujet? Une image « bien Photoshoppée » aura, semble-t-il plus de chance d'être remarquée, voir publiée, qu'une image « fidèle » d'où l'importance de bien jouer du pinceau électronique. Une potentielle conséquence évoquée de cette sur utilisation du pinceau magique est la perte de crédibilité auprès des lecteurs qui découvriront ces subterfuges. Si la profession perd totalement ce qui lui reste de crédibilité, tout le monde est perdant. Où se situe l'équilibre?

Je questionnais mes étudiants la semaine dernière dans mes cours de reportages à savoir quels sont les médias dans lesquels ils croient et j'ai assisté à beaucoup d'émotions quand la question des mensonges sur Facebook a émergé. Les étudiants sont plus déçus d'un mensonge sur Facebook que dans un grand média officiel... Ce n'est pas documenté scientifiquement, mais je crois que l'on est peut-être sur une piste.

mardi 31 août 2010

World Press du 3 sept au 3 oct


Le World Press est de retour à Montréal au Musée Juste pour Rire du 3 sept au 3 oct.


photo par Pietro Masturzo qui a remporté le World Press Photo 2009

Expo Haïti à vif en marge du Word Press

Quinze photojournalistes québécois témoignent du 12/01 sur le vif et après-coup.

Une exposition présentée par la Maison d’Haïti en parallèle au World Press Photo 2010

exposition
Du 03 Sept. au 03 Oct. 2010
OUVERT TOUS LES JOURS DE 11 h À 22 h Musée Juste pour rire – 2111, boul. Saint-Laurent (Montréal) 514-845-2322hahaha.com/worldpressphoto

Quinze photographes de La Presse, The Gazette, Rue Frontenac ou freelance
Benoit Aquin, Martin Beaulieu, Normand Blouin, David Boily, Martin Bouffard, Phil Carpenter, Martin Chamberland, Ivanoh Demers, Natasha Fillion, John Kenney, Roger Lemoyne, Allen McInnis, François Pesant, Renaud Philippe, Patrick Sanfaçon.

• L’exposition est une initiative de Normand Blouin (photographe freelance) • Editing des images et commissariat de « HAÏTI À VIF » : Emmanuel Galland
Tous les dons versés pendant la durée de l’exposition sont remis intégralement à la Maison d’Haïti [mhaiti.org]. Les photographes participants libèrent leurs droits d’exposition et offrent les tirages exposés à la Maison d’Haïti en vue d’une tournée. La Presse et The Gazette ont pris en charge les coûts d’impression des tirages de leurs photographes

photo ©Benoit Aquin - Galerie Pangée